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| | Rang D / Le Chien Enragé | |
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Ryû Mugen Raikage
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| Sujet: Rang D / Le Chien Enragé Sam 25 Déc - 17:10 | |
| La journée était paisible. Il n'y avait eu aucun problème à Kumo, et pas trop de paperasses à remplir. J'avais passé ma matinée à sillonner les rues du village en quête d'une aventure. Personne n'avait besoin d'aide, même ne serait-ce que pour labourer un champs. Les Genins affluaient à la Tour pour prendre des missions, ils étaient tous tellement excités de devenir plus fort qu'ils ne l'étaient. Je me ravis de les voir dans de tels états, une telle soif d'apprentissage c'était admirable. Mains dans les poches, tenue de ville enfilée, je pénétrai dans un petit restaurant au coin de la rue où se trouve ma maison. De bons ramens, rien de tel au déjeuner. Armé de deux baguettes, je menaçais le gérant de me donner mon bol tout de suite, j'avais tellement faim ! Sa femme, qui dirigeait avec lui la bâtisse me servit ce que je voulais. Leur meilleure recette était devant moi. Je n'attendis pas une seule seconde pour agripper du bout des deux bâtons les nouilles qui se cachaient dans le bouillon. Elles étaient succulentes combinés à la sauce. Les narutomakis eux aussi étaient d'un gout exquis. Tout cela méritait d'être savouré, hors j'avais trop faim pour prendre mon temps. Un seul ramen suffit à rassasier mon ventre. Une fois levé, je pris un billet dans ma poche et le mis sur le comptoir avant de partir. Deux gamins passèrent devant moi, ils avaient l'air pressé. Ils courraient après un chien tout rouge, surement malade. Curieux de nature, je ne pu m'empêcher de les suivre rien que pour savoir si leur mission allait être réussite. Mais malheureusement la nourriture avait fait son effet, je me sentis lourd. Après un bon repas, rien de mieux qu'une bonne sieste. Et puis Kumo regorge de Genin doués, les deux que j'avais vu aller attraper l'animal et récolter les gains de la missions. Je parcourais une nouvelle fois les rues, saluant les villageois qui me reconnaissaient. J'apercevais ma maison, bizarre que Tsuna ne m'avait pas encore interpellée pour que j'aille au bureau.
J'allai ouvrir la porte de ma maison quand un des garçons de tout à l'heure passa juste devant moi. Il tenait dans ses bras un chien qui avait l'air plutôt furieux. Celui-ci se débattait beaucoup, et surtout il avait envie de mordre. Je rangeai la clé dans une de mes poches pour suivre le ninja. Sa tête me disait quelques choses, je l'avais déjà vu avec Darui. Toshi, Doshi, ou un prénom qui s'en rapproche. Je voyais que l'animal n'était pas normal, il était tout rouge. Je stoppais le gamin, posant ma main sur son épaule : « Hey petit, tu veux de l'aide ? ». N'attendant pas sa réponse, je pris le chien dans mes bras et je le serrai assez fort pour ne pas qu'il s'échappe. Au vu de sa couleur peu habituelle et de son attitude il valait mieux l'amener chez un vétérinaire. « Ça doit surement être une mission mais avant de le rendre à son maître il vaut mieux l'amener chez un vétérinaire. ». Je marchais vers l'hôpital, qui se trouvait à quelques rues d'ici. Après tout une bonne mission n'allait pas me faire de mal, je n'avais rien à faire aujourd'hui.
Ps : Suite de la Mission de Darui & Yoshi qui consistait à capturer le chien enragé. Là, on cherche à trouver l'origine de sa "fureur".
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| | | Yoshi Rokkaku Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Rang D / Le Chien Enragé Lun 27 Déc - 18:34 | |
| Le lendemain de ses deux premières missions, Yoshi avait été appelé par un Jônin, tôt le matin. A ce moment-là, le petit Rokkaku était plongé en plein dans son sommeil, rêvant d'une vie dans un monde utopique où le petit garçon semblait jouir d'une existence parfaite, le tout avec ses deux parents disparus. Son cerveau qui avait mis en œuvre cette pièce de théâtre illusoire avait fait en sorte de faire vieillir ses parents de quelques années pour que le jeune Genin ne se soucia pas de ce détail. Dans les bras de sa mère, regardant son père faire le pitre, le garçon aux yeux jaunes revivait une enfance perdue et chimérique. Les rires parfois abusifs montraient bien la joie du petit garçon qui aurait très certainement souhaité rester dans son monde rêveur s'il savait qu'en réalité tous ces instants de bonheur qu'il vivait actuellement n'était qu'une grosse illusion créé par son subconscient dans le but de rassembler les événements pensés ou vécus dans la journée en un rêve. Ainsi, lorsque le ninja de niveau supérieur vint toquer à la porte des Rokkaku, Zenzaburô ouvrit la porte et le Jônin s'avança lentement sur l'entrée de la pièce. Des cheveux légèrement cachés par le bandeau frontal posé en diagonale sur le front du ninja, des yeux marrons, des yeux très fins en amande, il demanda à Yoshimitsu Rokkaku de venir le voir derechef. L'oncle de ce dernier s'activa et rapidement, il vint réveiller son neveu, qu'il avait éduqué comme son fils. Encore une fois, il dormait profondément, toujours son casque aux oreilles, sa musique semblant paradoxalement agir comme une berceuse, son lecteur de musique déchargé. Cette fois-ci, pas d'hésitation, pas la peine de hausser le ton pour le réveiller, surtout devant un Jônin et alors que d'autres dorment sur les différentes étages de l'immeuble. Alors, Zenzaburô se baissa, attrapa la bouteille d'eau de Yoshi et déversa un fond du contenu, une eau fraîche, sur le visage de son neveu. Ce fut presque instantané. Quittant le royaume de Morphée pour revenir à la dûr réalité, il bondit de son lit, cherchant à comprendre ce qui venait de se passer. Mais quelques minutes plus tard, il se leva, s'habilla rapidement et se présenta le visage barbouillé devant le ninja. En fait, le Jônin venait pour demander à Yoshi de revenir à la tour du Raïkage pour y amener le chien enragé. En effet, ce dernier était à la fourrière de Kumogakure no satô. Même si c'était maigre comme motif pour venir réveiller un petit Genin, c'était tout de même assez suffisant pour que le shinobi doit se mettre en piste. Le Jônin partit ensuite et Yoshi déjeuna. Une fois son bol vidé et son ventre plein, le petit Rokkaku se lava le visage et était par la suite prêt à partir. La route fut courte, car à cette heure aussi matinale, il n'y avait pas grand monde dans les ruelles. Ce fut donc un plaisir pour notre protagoniste de s'élancer à pleine vitesse dans les rues vides. De plus, ce n'était plus le marché, donc ce n'était plus la peine pour Yoshi de faire attention à ne pas tamponner un passant. Levant la tête, il admira au passage un ciel peu couvert, le soleil cette fois-ci à l'abri des nuages. Il faisait un petit peu frais, mais cela n'avait pas d'importance, le ninja est formé pour résister à n'importe quelle condition climatique, qu'il vente, qu'il neige, qu'il fasse froid comme dans la banquise ou chaud comme dans le désert et Yoshi ne manquait pas à la règle. De toute façon, il était couvert comme il faut et n'avait pas de quoi se plaindre. Avançant péniblement en luttant contre le vent, l'aspirant ninja tourna dans une direction lui évitant de se ramasser le vent dans la figure. Puis, il fila, profitant de l'absence de vent froid dans son visage, vers la fourrière situé dans le quartier de la tour du Raïkage, assez pratique puisque Yoshi devait amener le chien jusqu'à la tour du Raïkage. Justement, on pouvait enfin apercevoir la fourrière, ce bâtiment triste où sont recueillis les chiens errants, abandonnés ou bien trop enragés comme l'animal de Yoshi. Soudain, une mélodie hanta l'esprit du Rokkaku. Une puissante addition de notes fraîchement apparue dans les méandres du garçon, animé par des effets percutants. Ne pouvant s'empêcher d'échapper à un tel bonheur, le shinobi tapota sur sa jambe l'air de la chanson qui obnubilait tant le gamin. Imitant tant bien que mal cette musique entraînante, il ne pouvait s'en passer, comme une puissante drogue. Un sable mouvant auditif auquel pour tout l'or du monde il ne risquait pas de chercher à s'en empêtrer. Un vrai vacarme s'installa dans sa tête, sa musique n'étant que le seul centre d'intérêt actuel du petit shinobi. C'était presque un orgasme musical ... Les passants de la rue n'y comprenaient pas grand chose à tout l'enthousiasme que Yoshi exprimait à travers son chahut. Il avançait lentement en rythme, sifflant de temps à autres l'air de cette musique aux effets hypnotiques. Mais malheureusement ce bonheur passager rendit l'âme assez tôt, tel la flamme d'une bougie n'ayant plus assez de cire pour continuer de brûler. En effet, notre protagoniste venait justement d'arriver devant la fourrière, où tout son art musical se stoppa net. Entrant l'air chagriné par l'arrêt de sa si mélodieuse musique, le shinobi avançant le long d'un étroit passage entouré de cages métalliques où se trouvaient d'innombrables chiens, de toutes races, de tout poils et de toutes couleurs différentes. La plupart d'entre eux se mirent à aboyer le plus fort possible lors de l'arrivée du garçon. D'autres, trop épuisé pour émettre le plus faible des aboiements, se contentèrent de regarder couché sur le sol glacé le ninja qui cherchait en vain l'animal qu'il avait affronté la veille. Soudain, il reconnut parmi toutes ses bêtes le fameux chien, aboyant comme ses semblables avec cependant une lueur de rage beaucoup moins éclatante que le jour de sa rencontre avec celui qui l'avait capturé, c'est-à-dire Yoshi. Appelant le responsable des lieux, ce dernier accourut quelques minutes plus tard, sa panoplie du parfait bourreau canin en poche. Prenant de sa ceinture un trousseau de clé bien plein, l'homme, un personnage en uniforme avec deux yeux marrons donnant un air de soldat, ouvrit la cellule du chien recherché par le Rokkaku, s'en approcha avec un bâton en fer et effectua une piqûre sur la bête. La seringue contenant des calmants, l'animal se sentit lourd et épuisé, ne pouvant désormais ne plus faire de mal, pas même à une mouche. Le bourreau des chiens recula par la suite, d'un air méprisant envers toutes ces bestioles qu'il haïssait où vu des expressions de son visage; cette expression semblait se reproduire également à la vue de Yoshimitsu, qui n'appréciait guère tout cela, tout comme les autres habitants enclavés de la fourrière. Repartant en se hâtant, Yoshimitsu essaya de filer en vitesse, voulant échapper au visage de guillotineur du responsable du petit bâtiment confiné. L'animal semblait peser moins qu'hier, venait de remarquer le ninja envoyé prestement par un Jônin matinal. Certainement à cause du régime alimentaire suivi à la fourrière. Même le plus féroce des animaux ne méritait pas un tel traitement. Ce devrait plutôt être à des criminels de recevoir un tel châtiment les poussant à l'agonie. L'homme, même si doté d'une conscience capable de raisonner, peut parfois s'égarer du chemin de la sagesse et quand ce choix est volontaire, il pousse à devenir où une machine dénudé d'émotions et de tout sentiments affectifs où bien alors un prêcheur ne risquant pas d'oser faire ce qu'il prétend où tente de faire croire à des gens faibles mentalement. Ces criminels-là, eux seuls méritent réellement cette dure vie. Encore trop jeune pour réaliser cela, Yoshi se contenta de penser avec dégoût qu'en fin de compte, même si ce chien était dangereux, il ne méritait pas qu'on le maltraite, ce qui ne ferait qu'amplifier son chagrin et sa rage. Le court trajet accompli par le jeune ninja, ce dernier fut content d'arriver à temps devant l'immense tour du Raïkage où siège le plus puissant ninja du village. Yoshi enviait l'heureux élu de jouir d'une telle reconnaissance et de tant de pouvoir. Un jour, peut-être, Yoshimitsu pourrait être digne de porter un tel titre. Mais peut-être aussi se rendra-t-il compte à temps que paradoxalement être Raïkage peut être un lourd fardeau à porter sur ses épaules ... Justement, pensant en avoir fini avec ce chien, notre protagoniste s'avança vers l'accueil où il déposerait l'animal et ainsi finirait certainement sa journée. Mais un puissant personnage semblait dire le contraire. « Hey petit, tu veux de l'aide ? » N'ayant même pas le temps de répondre à l'offre du Raïkage en personne, Yoshi se fit prendre le chien par le dénommé Ryû Mugen. Une chance étrangement de ne pas avoir répondu, car avec un peu d'imagination, le petit Genin aurait très certainement déformé le nom du chef de Kumo avec celui d'un pokémon. Serrant fort la bête contre lui, Ryû déclara: « Ça doit surement être une mission mais avant de le rendre à son maître il vaut mieux l'amener chez un vétérinaire. » Ainsi une nouvelle mission débuta pour Yoshi qui ne s'y attendait pas vraiment. Suivant sans faire d'histoires le grand Raïkage, il arriva en fin de compte avec ce dernier devant l'hôpital où de là, un vétérinaire les accueillit. Prenant avec délicatesse le chien, il demanda à attendre pour obtenir les informations que le Mugen et notre protagoniste recherchaient pour connaître la raison d'une telle puissance anormale. Pour patienter, les deux garçons se postèrent dans une salle d'attente blanche, où Yoshi ne tarda à profiter de l'occasion pour faire plus ample connaissance avec son supérieur suprême: « Désolé de ne me pas être présenté auparavant Raïkage-sama, je me prénomme Yoshimitsu, mais les gens m'appellent tous Yoshi et j'appartiens à la famille des Rokkaku , dit-il le tout en terminant sa phrase avec une pointe de tristesse en évoquant le terme " famille Rokkaku. " A votre avis, maître Raïkage, est-ce que vous pensez qu'un homme puisse être à l'origine de la fureur de ce chien ? »
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| | | Ryû Mugen Raikage
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| Sujet: Re: Rang D / Le Chien Enragé Mar 28 Déc - 13:11 | |
| Cette pauvre bête se débattait comme elle pouvait pour pouvoir s'échapper. Et pourtant je ne serrais pas si fort que ça, elle devait surement être sous calment ou quelques choses comme ça pour être aussi faible. Un chien qui n'est pas habitué à l'odeur d'une personne, généralement, ne reste pas sans broncher au près d'elle. C'était surement le jeune Genin qui lui avait fait, ou alors la fourrière. Maigre, dégage une odeur assez forte, tout les signes d'un séjour aux refuges des chiens. Si on pouvait appeler ça un "refuge", les animaux n'y étaient pas en libertés c'était même le contraire. En tant que Raikage, je devrais peut-être un jour modifier les façons de faire des employés, mais ce n'était pas la chose la plus importante à régler aujourd'hui. Ce chien avait une rage dans ses yeux, je n'en avais jamais vu une aussi intense avant aujourd'hui, même lors des combats et des guerres. Son regard, j'avais le même il y avait encore quelques années, lorsque ma famille fut assassinée. Regarder l'animal me refaisait plonger des années en arrières pour me faire revivre les pires moments de ma vie. Une telle haine, cet animal avait dut être battu ou alors avait servis pour des expériences. D'où la visite à l'hôpital. Les vétérinaires devaient l'examiner de plus près pour savoir si cette animosité était d'origine naturelle ou biologique. Si la deuxième option était la bonne, il fallait tout de suite agir. Peut être que c'était un virus déjà recensé et donc qu'il n'y avait rien à craindre ou alors un inconnu des médecins, crée par un ninja médecin ayant perdu la tête. Si c'était le cas, il fallait agir mais pour le moment rien n'était joué. On entrait à peine dans le bâtiment, le genin et moi. D'ailleurs lorsque je lui avais proposé mon aide il ne s'était pas présenté, il était surement timide. Lors de notre entrée, j'avais donné le chien à une jeune femme vétérinaire. Une autre nous montra le chemin pour aller dans une pièce blanche, surement une salle d'attente. Je m'assis sur le banc, regardant mon coéquipier pour cette petite aventure. Avant la fin des examens que les vétérinaires allaient faire sur le chien, on avait du temps. Je n'aimais pas trop rester sans rien faire, au moins parler.
Quelques minutes venaient de passer. Il n'y avait rien à faire dans cette salle d'attente. Je commençai à m'ennuyer profondément quand le Genin se mit enfin à parler. Yoshimitsu, c'était un prénom peu courant et plutôt long. Comme il l'avait dit lui-même, le mieux est de l'appeler Yoshi. Et puis il posa une question, l'expression de mon visage changea. Je n'attendis pas avant de lui répondre : « Tu sais Yoshi, j'ai vu tellement de choses dans ce monde que cela ne me surprendrait pas. Les hommes sont capables de bien des choses, que tu ne serais pas capable d'imaginer. Tuer toute une famille, créer des virus, mener des expérience sur les humains et les animaux. Les hommes sont près à tout pour acquérir plus de puissance par tout les moyens alors qu'il suffit d'avoir de la persévérance et de s'entraîner sans relâche... ». Je n'en dis pas plus, j'avais été témoin d'actes comme je venais de le dire. Ma famille avait été tué par des brigands, des sales crapules. Les hommes étaient capables de tout dans ce bas monde, c'était même sur que la colère du chien était d'origine humaine. Comment aurait-il pu attraper un virus de la sorte, il ne serait pas le seul si ce serait naturel. Il fallait s'attendre à tout pour cette histoire. La femme a qui j'avais donné le chien sortit enfin de la pièce : « Raikage-sama, j'ai une mauvaise nouvelle. La cause du comportement de l'animal est un virus. Nous n'avons pas déterminé encore si c'est naturel ou humain mais dans les deux cas il faudra prendre des mesures. Je vous laisse, nous devons continuer les recherches. ». Cette femme avait malheureusement raison. Soit un virus allait frapper les animaux du village, si c'était de cause naturelle, soit un homme mener des expériences et je serais obligé de le traquer avec des troupes de ninjas. Les gens comme ça ne mériteraient même pas d'exister, ils ne se rendent pas compte du mal qu'ils font aux autres, du mal que leurs expériences ressentent. Je commençais à serrer les dents et les poings, frappant le banc où j'étais assis. « Encore une crapule qui mène des expériences ! Yoshi, si c'est bien le cas je te prendrais avec moi pour le traquer et le capturer. ». Un Kage se devait de tester chacun des villageois pour voir ses aptitudes, de plus l'examen Chuunin approchait à grand pas. Il fallait que chaque Genin le passant sois près, et ce serait l'occasion pour Yoshi de se perfectionner encore plus, de devenir plus fort. Moi je passais mes journées dans mon bureau. Cette mission me permettrait de m'évader un peu de mon monde, dans lequel je dois remplir des papiers toute la journée...Attendant l'arrivée de la femme pour une nouvelle réponse, je tenais mon pinceau dans les mains et je peignais sur une toile. Ce n'était pas un simple dessin, mais un parchemin spécial pour les techniques de niveau I. Je devais m'entraîner, peut être que j'en ferais aussi pour Yoshi mais celui-là était pour moi. J'avais pratiquement finis, j'avais tout mon temps après tout jusqu'à qu'ils découvrent l'origine du virus.
Création d'un parchemin de niveau I.
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| | | Yoshi Rokkaku Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Rang D / Le Chien Enragé Mar 28 Déc - 18:23 | |
| « Tu sais Yoshi, j'ai vu tellement de choses dans ce monde que cela ne me surprendrait pas. Les hommes sont capables de bien des choses, que tu ne serais pas capable d'imaginer. Tuer toute une famille, créer des virus, mener des expérience sur les humains et les animaux. Les hommes sont près à tout pour acquérir plus de puissance par tout les moyens alors qu'il suffit d'avoir de la persévérance et de s'entraîner sans relâche... »
Tout portait à croire que le passé du Raïkage était parcouru d'atrocités. Il semblait s'y connaître sur le sujet et d'après l'expression de son visage, qui ressemblait légèrement à celle de Yoshi en parlant de sa famille disparu, un expert aguerri saurait y lire de la colère mais aussi de la tristesse. Lorsqu'il énuméra tous les actes atroces dont les hommes pouvaient être capable de faire, Ryû se sentait concerné par le premier exemple, le génocide de famille. Au ton de sa voix et à la façon dont il prononça le morceau de phrase, tout semblait clair désormais: il était évident que Ryû avait vécu une telle situation. Et si on pouvait pousser plus loin, peut-être que ce malheur que de vivre seul car un personnage détruit du jour au lendemain les êtres les plus chers à vos yeux vous durci face à la réalité et vous permet alors de résister à toutes les épreuves. Raison éventuelle de la promotion au rang de Raïkage pour le survivant du clan Mugen. Si Yoshimitsu avait eu connaissance de cette information, il se serait mis derechef à pleurer, quelques larmes descendant de par et d'autres de ses deux yeux de gamin. Sur ce, une infirmière arriva, c'était celle qui avait pris le chien pour l'analyser de plus près. Lorsqu'elle annonça qu'elle avait une mauvaise nouvelle pour le maître Raïkage, elle faisait un peu pitié. On savait déjà que l'animal était malade, atteint d'un trouble l'ayant rendu enragé, hors de contrôle et surtout le tout ayant décuplé ses capacités physiques en dépit de ses capacités mentales. C'était en quelque sorte dire que l'eau mouille, puisque maladie ou pas le chien était atteint d'une folie qui paraissait incurable. Mais après tout, laissons-la continuer sa phrase. Elle expliqua donc ensuite la fameuse nouvelle. Selon les médecins, le motif du comportement de l'animal était du à un virus, ni plus ni moins. Il pouvait très bien s'agir du virus de la rage, vu les symptômes du chien, mais quand elle déclara que les vétérinaires ne savaient toujours pas si l'origine était naturelle ou humaine, la question de Yoshimitsu semblait avoir de quoi s'appuyer pour déclarer qu'il pouvait s'agir éventuellement d'un humain ayant créé un virus aux effets similaires à ceux de la rage, en plus puissants. Puis la femme vêtue d'une blouse blanche repartie dans la salle où le chien était entouré d'une dizaine de vétérinaires. Quant à Ryû, ce dernier manifesta d'un coup de poing sur le banc où il était justement assis. Pour lui, savoir que quelqu'un avait créé un virus exprès pour animer la folie chez un pauvre animal semblait l'avoir énervé. Puis il déclara à Yoshimitsu: « Encore une crapule qui mène des expériences ! Yoshi, si c'est bien le cas je te prendrais avec moi pour le traquer et le capturer. » Notre jeune protagoniste se sentait gêné par cette déclaration, mais aussi un peu honoré. Lui, le petit aspirant ninja à peine sorti de sa promotion à l'académie, allait accompagner le plus puissant ninja du village pour chasser des crapules. Cela le dépassait complètement, cependant il ne pouvait pas refuser une telle offre. C'était justement l'occasion de pouvoir s'améliorer, de tester ses compétences et de pouvoir surtout s'affirmer au grand jour, d'autant plus qu'il pourrait faire tout cela devant le Raïkage en personne. Zenzaburô en serait très certainement fier. Niant le risque de se faire tuer en mission, le Rokkaku ne souhaitait plus que jamais désormais de vouloir combattre aux côtés de son supérieur suprême. Justement, en attendant que l'analyse soit totalement complète, le survivant de la famille Mugen sortit tout un étrange attirail : pinceaux, toile, palettes ... apparemment le Raïkage avait des dons de peintre. Et rien de tel qu'un petit chef d'œuvre pour patienter en attendant de partir à la chasse aux mécréants. Mais en regardant de plus près, Yoshi constata discrètement qu'en réalité, il ne s'agissait pas d'une simple esquisse, mais d'un véritable sceau permettant de pouvoir apprendre des techniques de niveau inférieur. Apparemment, Ryû avait le don de joindre l'agréable à l'utile. En même qu'il faisait passer le temps en s'occupant, il se créait au même moment un rouleau afin d'apprendre un jutsu, certainement en vu d'un éventuel combat contre un des responsables de ce virus. Soudain, le chien sortit brusquement de la salle, avec un éclat rouge dans ses yeux. Pourtant, Yoshimitsu se rappelait très bien que le responsable de la fourrière lui avait injecté une bonne dose de sédatifs. En penchant sa tête vers les docteurs et autres médecins pour animaux, notre protagoniste se rendit compte que la bestiole avait fait un carnage dans la pièce. Deux des vétérinaires avaient été violemment mordu à la main et saignaient abondamment. On pouvait observer dans la gueule de la bête que la bave se mêlait au sang humain pour tomber au sol en formant des petites flaques assez dérangeantes. L'animal, tentant de fuir, cabra soudainement sur Yoshi qui esquiva de justesse en se servant de sa vitesse formidable. Le chien vint percuter le banc, mais contrairement à la fois précédente, il n'en tomba pas moins dans les pommes; au contraire, ce fut le banc qui ramassa le plus car détruit un peu. Pour le petit Genin, il fallait encore oser l'affrontement, surtout devant le Raïkage, pour lui montrer de quel bois se chauffer le jeune Rokkaku. Malheureusement pour lui, il ne put faire grand chose, car l'un des docteurs qui semblait plus qu'enragé à l'idée de s'être fait soumettre par un animal arriva avec l'arsenal du scientifique fou. Il lança d'abord un scalpel, mais le chien esquiva et fonça à toute allure sur lui. Le docteur prit alors une barre en fer qu'il avait arraché sur la table d'opération, servant surement auparavant de lampe et donna un coup sec sur la bête qui semblait ne rien sentir. Même si un bleu se fit sur la créature qui n'avait plus grand chose de canin, la barre en fer s'abîma considérablement. Profitant alors de ce moment d'inattention de la part du canidé qui était occupé avec le docteur, le Rokkaku, qui souhaitait son heure de gloire devant le Raïkage, sauta dans les airs. Tel le faucon chargeant sur sa proie, Yoshimitsu qui était plus un poussin qu'un rapace mit son pied en direction de la tête du chien, en vue de l'assommer violemment avec en gros plus d'impact que la veille. Pensant qu'avec un bon coup de tatane façon maître shaolin, il allait conclure ce petit malentendu, notre protagoniste souffrit grandement quand son pied percuta la nuque du chien qui sembla ne rien sentir. Au contraire, ce fut tout l'inverse car l'animal semblait être encore sous l'effet du virus, ce qui le rendait invulnérable aux coups physiques. Pas le choix, il fallait donc faire usage du Ninjutsu. Concentrant son chakra dans sa bouche, il bomba son torse, le tout en composant une série de signes incantatoires. Au passage, il fit signe aux gens autour de la zone de combat de s'écarte, sous peine de se blesser violemment. Prêt à utiliser le Goukakyû no jutsu, Yoshi commença à ouvrir la bouche, amenant lentement sa main vers sa cavité buccale afin de diriger le jet de flammes qui allait foncer tout droit vers la bête sous la forme d'une massive boule de feu. Mais soudain, une main le stoppa dans son élan. Un homme vêtu d'un accoutrement typique de Kumo, appartenant à la caste des Jônins intervint dès lors dans l'affrontement inattendu. Il composa ensuite rapidement une série de signes et plongea son regard dans celui de l'animal, qui s'endormit presque instantanément. S'affirmant comme étant un Jônin chargé de la protection du Raïkage, il ramassa le chien, appela le reste de son escouade, dont un ninja médecin qui s'occupa de résorber les blessures superficielles des docteurs mutilés aux mains. Tout semblait fini, sauf la fin de l'expertise, conclue par un docteur qui venait tout juste de rédiger un rapport, terminant ainsi la mission qui ne devait être à la base que de rang D, donc sans danger ... Rapport du Dr. Makimura: Taux élevé anormal d'hématies et de plaquettes. Durcissement de l'épiderme par la sécrétion de substances non-identifiés. Augmentation anormale de la masse musculaire des membres locomoteurs. Au niveau psychologique, comportement agressif homologue aux effets du virus de la rage. Concernant le virus, données trop incomplètes pour déterminer la nature du virus, cependant il n'a rien de naturel, car semble être composé de plusieurs souches différentes de virus. Le virus s'attaque directement au cerveau et aux hormones. Il s'attaque aux tissus adipeux et au foie. État du chien : l'animal, désormais maîtrisé, a perdu 45 % de ses tissus adipeux au profit des tissus musculaires. Une rééducation est nécessaire à sa survie, le tout dans un cadre affectif beaucoup plus large que le précédent. Fin du rapport.
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| | | Musikashi Sawen Kazekage
Messages : 115 Date d'inscription : 15/12/2010
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| Sujet: Re: Rang D / Le Chien Enragé Mar 28 Déc - 20:59 | |
| Validation :
- Ryû Mugen : 4 + 5 = 9 Exp + Gain Mission D
- Yoshi Rokkaku : 6 + 7 = 13 Exp + Gain Mission D
Note de modération :
- Mission correctement effectuer
- Yoshi a fait de très bons longs postes, mais d'une part ça reste simple et sans esthétisme particulier.
- Ryû a travaillé correctement sur l'esthétique de ces postes, mais son malheureusement un peu court.
- Vos postes restent tout de même correctes et cohérents.
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