[Mission de Rang I] : Récupérer des biens

On devait s'y attendre, qui dit Pays des Vagues dit présence de vagues, enfin pas sur l'ile à proprement parlé mais sur les mers l'entourant. Pour s'y rendre, j' avais pris le bateau accompagné de mon nouvel ami Kazou, un faucon royal. Un bateau qui ressemblait plus à un radeau mais bon, passons cette étape au silence pour le bien de la communauté, façon de parler évidemment. La particularité de ce pays était l'inexistence de village caché, comme au Pays du Feu avec Konoha, ou au Pays du Sable avec Suna. Le pays n'était en fait qu'un village, et encore. Un pont reliait le sois disant village au reste du continent, du monde.

J'avais choisi de ne pas l'emprunter et de passer directement par la mer. Plusieurs raisons y débouchaient comme le fait que ce pont ne m'était pas inconnu. En effet, si aujourd'hui il était là, c'était en grande partie grâce à moi...,Sakura, Naruto et Kakashi sensei. Que de souvenirs, ce fût notre première mission délicate, alors qu'elle aurait dû être facile, étant d'un rang bas. Nous rencontrâmes et combattîmes l'un des anciens 7 épéistes de Kiri, Momochi Zabuza ainsi que Haku, son "apprentie". Pour tout vous dire, je ne vaincus personellement ni Zabuza le maudit, ni sa disciple Haku. Le fils du Croc Blanc de Konoha se chargea du premier alors que ce fût Naruto qui s'occupa du second. Sa victoire était dû à la puissance du démon renard qui s'était éveillé, après que l'avoir protégé en prenant l'attaque de la fille à sa place. Il avait cru que j'étais décédé, mais non. En tout cas, les mercenaires moururent et le pont se construisit ensuite sans encombre. Pour que vous compreniez, il faut que vous sachiez qu'un certain Gâto ne désirait pas sa construction, c'est donc lui qui avait engagé Zabuza pour cette tache. Ce dernier le tua puis succomba aux blessures causées par le sensei.

Fin de l'histoire ou presque car ce que beaucoup de personnes ignorent, c'est qu'un homme finança le projet, sans demander un remboursement en retour, celà au début seulement. Quelques années plus tard, il demanda son argent mais celà aboucha sur un refus. C'était maintenant à moi d'aller récupérer cette somme avec ou sans l'accord du ou des débiteurs.

Evidemment je pensais énormément aux événement s'étant passés là il y a quelques années, alors que je faisais encore partie de la team 7, et du village de Konoha. Rien de nostalgique, ni de tragique, juste que revoir des endroits où s'était déroulé quelque chose d'important était perturbant. Surtout quand le but de la visite était un peu à l'inverse de la dernière fois. Après avoir aidé le constructeur jadis, je devais maintenant lui subtiliser de la monnaie. J'avais donc changé, j'étais passé du côté obscur de la force....Je le savais même si cela n'était que pour une raison, devenir plus fort pour vaincre mon...frère, si je peux encore l'appeler comme ça. Ce pays était très pauvre, sans doute pour sa situation géographique par rapport aux autres pays avec leur villages. Je marcha jusqu'à trouver une maisonnette, celle de Tazuna, le constructeur du pont dont avait eu la charge de sa protection mon équipe.

C'était sûrement à lui que j'allais avoir affaire. Je ne désirais pas le mettre dans le pétrin, mais une mission est une mission. Comme dit avant, j'étais maintenant du côté des méchants, j'étais un déserteur. Pas de pitié, même pour les anciens amis ou connaissances. Juste à priori évidemment, car je n'étais pas totalement mauvais. La haine peut transformer négativement un homme ce que l'amour l'en change positivement. Il n'y avait plus d'amour en mon être, j'étais seul mais une partie en moi résistait à cette esprit de vengeance, enfin me soufflait juste qu'une seule personne était destiné à mourir et à souffrir de mes mains : Itachi Uchiha, membre de l'organisation Akatsuki et exterminateur de son clan. Bref, le regard perdu dans le fond de la couleur de la porte de l'habitat, je toqua docilement. Des pas résonnèrent dans la pièce voisine et la porte s'entrouvrit

Un homme barbu, la soixantaine, lunettes aux yeux, ouvrit la porte. Sa couleur de cheveux était grise comme celle de sa barbe et de sa moustache se reliant. C’était bien Tazuna, l’homme avec qui j’avais eu à faire autrefois. J’avais été en quelque sorte l’un de ses gardes du corps rapproché. Son visage n’avait aucunement changé depuis la dernière fois, si ce n’est quelques rides à l’emplacement des joues. Il ne fallut que quelques secondes pour que lui aussi me reconnaisse. J’avais quand même dormi et mangé chez lui durant un court laps de temps, pour le protéger de Gâto et de son mercenaire Zabuza. Ce fût un sourire soudain qui m’accueillit au début. Il ne savait certainement pas que j’avais déserté Konoha, son pays étant assez reculé du monde et peut-être pas friand de telles informations. Sans échanger de mots pour ma part, alors que lui n’arrêtait pas de jacasser étant surpris et heureux de me voir, j’entrai dans la maison facilement donc. Personne ne semblait être présent excepté lui, ce qui était avantageux pour moi, pas vraiment pour lui. Alors qu’il me proposa de m’asseoir, il se dirigea à la cuisine pour me préparer un thé. C’est le moment que je choisis pour le prendre à revers en lui disant ce que j’étais devenu, et mes raisons d’être là aujourd’hui.

Possible que cette dernière phrase soit fausse. Mais pour clôturer un si beau discours, il faut sortir le paquet. Le plus important c'est que mon discours avait eu l'effet escompté. Le constructeur était complètement écoeuré. Avec la façon dont j'ai dis la chose, que celà soit vrai ou pas, on ne peut que y croire. Durant les minutes qui suivirent, j'appris qu'il était le constructeur en chef, et le seul débiteur de mon employeur parmis les habitants du Pays des Vagues. C'était donc lui et lui seul qui devait rembourser ses dettes. Celà allait me faciliter la tâche pour ne pas courir après plusieurs personnes. Par contre, sentimentalement parlant, ça serait plus difficile, le connaissant d'antan. Bref, je n'avais pas que ça à faire de la journée, alors je lui demanda gentiment de me donner immédiatement l'argent qu'il devait. Bien sûr, ce fût un refus catégorique, pour l'instant tout du moins. L'énervement s'emprit de moi et je lui assénai un coup de poing au visage. Une giclée de sang s'échappa de son nez tout raplapla. De l'eeau remplit soudain ses yeux, il pleurait. Une mauviette, une tapette, un moins que rien. Des mots que citeraient quelques personnes de ma connaissance d'aujourd'hui ou d'hier. Pas moi, je lui redressa juste sa tête, lui signalant que je ne voulais pas lui faire du mal, juste récupérer ce qu'il n'était pas à sa personne.

Je n'avais pas l'intention de le tuer de toutes manières. Ancien ami ou nouveau inconnu, tuer pour le plaisir n'était pas de mes attributs. Sa réaction se fît vite connaître, il alla chercher de l'argent dans sa chambre, en rasant le sol avec ses pieds. Je le retrouvai avec les mains pleines de Ryos qu'il déposa dans un sac après les avoir compté à haute voix, pour que je puisse entendre. La transaction mono finie, je n'avais plus rien à faire ici. Plus si affinité, l'affinité je l'avais certainement mais pas dans le sens escompté. Après l'avoir salué en digne d'aurevoir, je sortis de la maison en direction du pont. Un moyen peut-être aussi de dire aurevoir à Naruto...