Mission D / L'hopital

Prit d'un assaut instinctif, repoussé brutalement par Morphée de la manière dont il était venu, le bretteur se jetait hors de ses draps, effectuant une roulade ample et agile puis dégaina son sabre a la kumo style pour parer l'assaut de Karui venu le réveiller. La considérant au départ comme une être démoniaque, il se secoua le caillou, jugeant que métaphoriquement ca ne lui convenait point. « Je t'attendais planche a pain... Ça y est, tu as explosé. Tu pourrais mettre en péril le village de par tes crises colériques répétés! » Croisant du fer, les deux énergumènes s'adonnèrent a un entrainement matinal et a multiples tranches a la façon des nuages. Poursuivant leur exercice matinal se traduisant comme une plaie pour l'un et un défouloir de qualité pour l'autre, ils en ravagèrent un domaine verdoyant, rarissime au pays de la foudre. Leur razzia effectué en duo se termina au devant de la tour de l'ombre de la foudre, les regardants passivement se battre depuis sa position. Comprenant que ce jour se révélait être plural a l'effigie des précédents, il fit diversion puis accourut jusqu'au bureau des apôtres du boss qui lui remirent son ordre de mission immédiatement.

Citation :

L'Hôpital !

Description: L'hôpital à besoin de ninja pour les aider dans leurs tâches, ils ne sont pas beaucoup ils n'arrivent donc pas à s'en sortir allez leur donner un coup de main et aidez les du mieux que vous pouvez.

Objectifs: Aidez du mieux que vous pouvez l'hôpital
Ninja: 2 Genin

Détournant son regard a ses arrières, il vint porter ses mirettes de nouveau sur les conseillés qui acquiescèrent d'un air jovial, presque moqueur... Atrophié, paralysé, notre homme en prit une belle dans la face et décida de faire preuve du summum de son pessimisme, il donnerait le maximum de soit même pour la pousser a bout afin qu'elle ne lui tape plus sur les roustons. En effet, Karui gratifiait le bretteur de sa présence mais également de ses ressentis comprenant la totalité de ses foutues ardeurs lors de leur mission avenante.

Voila que notre homme s'était lancé d'une démarche apathique en direction de l'hopital, lieu d'émergence des malades et d'autres maladies chiatiques. Enfin, durant l'intégralité de leur escapade journalière, notre protagoniste resta silencieux. Un fait qui put surprendre sa Némésis, restant sur ses gardes, a l'affut du moindre faux pas qu'il exécuterait. Son caillou fut turlupiné par deux facteurs importants... La présence de Karui et cet examen chuunin avenant. Qui sait, peut-être partirait-il pour une destination encore inconnue au grand "lendemain"...

Enfin arrivées au sein même de l'hopital, ils se rendirent vite compte qu'une scission de ce lieu était imminente et le menaçait, plaçant son épée de damoclesse au dessus de son crane fragilisé. L'hôpital s'en était retrouvé submergé de patient et tous s'affolaient, que ce soit les présumés médocs ou les patients en rûte. Omoi & Karui s'en retrouvaient désabusées, ébahies, bouches bées, sur le cul. Tout deux choppèrent promptement une réaction quasi-identique, adoptant un air dépité. Ne jugeant que le temps ne jouait pas en leurs faveurs, ils se rendirent aussi tôt dans le bureau du dit "chef" des lieux, en terme shinobi : un esei - nin.

Après avoir fait irruption dans un bureau bondé de paperasse, un homme au sang chaud leur fit un accueil autant riche en deblatérations incompréhensives qu'expéditif. Partageant avec une certaine aisance leurs sentiments réciproquement, le duo se sépara par instinct et bon sens. Le blondinet décida d'aller s'occuper de la paperasse du côté administration au vu de la masse pondérale prônante dans le bureau du chef de l'établissement. La brune a la poitrine quasi-inexistante jugea bon d'aller aider le côté chirurgicale ou les patients émergeaient a la seconde par plusieurs dizaines.

Débarquant dans la salle pantagruélique que présentait "l'administration", Omoi fut accueillit froidement par une paire d'hommes en plein travail. Désabusé par cette montagne de travail qui s'offrait a lui, il se rendit auprès de l'un des deux hominidés présents afin de leur proposer une "aide". N'oubliant point de se présenter avec tact et diplomatie. « Hum... Je suis un genin du village en mission. En quoi puis-je vous être utile? » Le binoclard, avant de lui lancer une quelconque rétorque, se délecta d'une tasse de café... Omoi saisit cette opportunité fortuite pour savourer le gout d'une nouvelle sucette. « C'est le bordel ici... Tu vas allé classer les parchemins de ninjutsu médical et les livres surplombés par les parchemins. » Il interrompu sa quémande d'aide, se traduisant aussi par un ordre, pour siroter quelques gorgées de sa boisson caféinée. Après s'être exalté, il reprit son monologue, tout en remontant ses lunettes d'une somptueuse doigtée. « Les parchemins se classent par ordre de puissance. Les livres par ordre alphabétique. » Omoi se contenta d'acquiescer par respect n'ayant d'autres choix, l'air dépité, une légère grimace arborant sa frimousse, scrutant le travail qui l'attendait, haussant les épaules. Tout d'abord franchement décidé a effectuer une technique de clonage, le deuxième hominidé bloqua sa tentative de mudra en lui expliquant que les jutsus étaient interdis dans ce lieu. Arquant ses sourcils, il hocha incompréhensive-ment sa caillasse, retroussa ses manches, et partit au charbon.

Trimant depuis une bonne heure et demi, deja, les deux autochtones chargés de l'administration et de la paperasse s'en suivant quittèrent les lieux, tâchant de remettre la charge pondérale que présentait la responsabilité de la susnommée "administration", sur les épaules du bretteur. Un épéiste assumant des charges qu'il serait incapable d'assumer, bien trop naïf et débordé par le travail lui faisant front pour blablater avec les énergumènes et négocier. Sans le savoir, ce hochement de tête pourtant simplissime, signe distinctif d'accord, allait en devenir une fatalité inexorablement chiante a l'instar de notre protagoniste.

Livré a lui même, dans une profonde solitude, plongé dans ses pensées, faisant front a la paperasse qui se devait d'être classifiée. Papier a profusion, ne distinguant le bout de ce boulot qu'il souhaitait rameuter en classifiant le tout, il ne remarqua l'entrée en scène d'une plantureuse et charmante créature. Volupté, charme et doigtée furent tout trois de mise lorsqu'elle hissa somptueusement son doigt sous le menton du blondinet, lui relevant lentement la tête. Passant de ses ballons plus qu'imposants jusque sa peinture envoutante, Omoi la scruta de haut en bas se délectant inébranlablement du charisme qu'elle dégageait, d'un simple regard. N'en perdant pas pour autant ses moyens ou même son sang froid, il se leva lentement, oubliant du même coup la vue de ces bibelots pour se mettre a l'entière disposition de la charmante créature. « Que puis-je faire pour vous...? » Plissant lentement les yeux, il engagea un bout de conversation, n'en restant pas moins poli, fixant encore et toujours cette dernière de mirettes a mirettes. Une légère risette sur le visage du bretteur vint se déssiner lorsque la femelle extirpa tout aussi sensuellement son doigt qu'a son appose-ment. Succédant a un pas arrière et une mise a profile, elle inspira lentement... « Je suis une esei-nin a la recherche d'un parchemin, très spécial... » Dit-elle d'une voie toute aussi sensuelle, réciproque au charme qu'elle dégageait, créant un envoutement certain chez le blondinet pour la demoiselle. Notre homme, d'ores et deja envouté par le charme et l'aura de la femelle qui lui était présenté, en ayant finit avec la classification de parchemins, présenta ces derniers a la demoiselle. Celle-ci indiqua la source de sa convoitise, le parchemin dont elle était tant désireuse, un parchemin a exemplaire limité classifié "S". Tandis que le bretteur se rapprocha de la créature lui remettant le rouleau en main propre, la présumée esei-nin vint apposer délicatement son index sur les lèvres du dit bretteur avant de se retirer... « A bientôt. Et... Merci mon shinobi. » Quelques paroles révélatrices de sous-entendus diversifiés, interprétés d'une certaine manière de la part de notre héros. Ce dernier poussa un soupire dont la longévité s'identifiait a un layon infini, avant se remettre a sa tâche respective, petit rictus a son effigie.

S'apprêtant a classer un dernier parchemin un tant soit peu spécial dans celui des irou-jutsus interdits ou de rang "SS", il s'aperçut que l'unique rouleau classifié précédemment ne figurait plus sur le meuble. Levant la tête au ciel, dans un premier temps atrophié puis dépité, il se rendit compte que la créature plantureuse l'avait charmé de son seul charisme, croyant qu'il était susceptible de l'intéresser. Ces songes balayés, le doute s'installant dans son esprit quant a l'identité de cette charmante femelle dont il ne savait absolument rien, les deux énergumènes ne revenant pas de leur susdite "escapade", Omoi fut dans l'obligeance de croire qu'elle était une criminelle de seconde zone. Repoussant la porte des lieux du bout de ses pinceaux, il tomba net, ébahit, devant les autochtones partis en balade. Un bayon auquel s'en suivait un genjutsu, avaient été apposés sur les deux hommes de l'administration. D'un mudra et de la prononciation "rupture" ou "kai", le bretteur les délivra de leurs genjutsus respectifs puis trancha leurs bayons aidé d'un kunai. « Ou sommes-nous? » Omoi fronça les sourcils, un peu tardivement serte, décelant la supercherie rondement mené de ce qui s'avérait être une diablesse, une diablesse certainement charmante mais malfaisante. « On vous a bayonné et on a volé deux rouleaux d'irou-jutsu. Un rouleau classifié "S" - un autre classifié "SS". » Tandis que le binoclard s'attrapa voracement la caillasse, atrophié, tentant de s'échapper de ce qui ressemblait a un cauchemar, son acolyte, l'air miné, baissa les yeux et détourna du regard. Omoi se gratta le caillou quelques instants, cette même pierre un tantinet turlupinée par cette succession d'évènements farfelues et rocambolesques mais également de par la situation redondante a l'instar de sa légendaire vanité. « Quel genre de charognard a put faire ca...? » Notre protagoniste détourna les yeux un instant, repensant aux formes et au visage du présumé "charognard". « Dans le cas présent, on discutaillera plutôt d'une putain de diablesse. » Les deux administrateurs restèrent sans voix au devant de la magnificence de la créature. Le blondinet, accroupit, aux côtés des deux hommes encore sur le cul, et il n'était pas qu'histoire d'expression, se releva, choppant une nouvelle sucette au passage. « Les rouleaux sont classifiés, la moitié des livres sont classifiés... Je vous laisse vous charger du reste, je vais rattraper cette putain. » C'est ainsi qu'il quitta les lieux, laissant les deux jeune-homme livrés a eux-mêmes au devant de leur taff, bel et bien présent.

S'étant élancé, non apathique-ment, mais avec une réelle motivation l'animant, ayant balayé la majeure partie de sa vanité, il croisa Karui en chemin, recherchant la diablesse au sein même de l'hopital. Ne sachant rien de cet "irou-jutsu interdit" ou des pouvoirs de la créature qu'il devrait affronter, malgré son attirance pour cette dernière, il ne savait réellement ou mener ses recherches si ce n'était au sein même de l'hopital. « Que se passe t-il Omoi? » Détournant du regard pour fixer sa Némésis du coin des yeux, tout en continuant sa course, il lança d'une intonation emplie de vantardise... « Une femelle nous a roulée. Et j't'assure que celle la n'était pas plate! » Un petit clin d'œil qui l'a mise en rûte, sachant pertinemment qu'il ne se ferait poursuivre au vu de la masse pharamineuse de travail dont elle avait été gratifié.

A la demi-heure d'aboutissement de sa matinée, le shinobi des nuages menait un interrogatoire musclé envers chaques personnalités présente dans l'hopital - qu'il croisait, susceptible de lui fournir un renseignement qui lui permettrait de retrouver la trace de ce qu'il prenait pour une véritable diablesse mais également pour un objet de charme et d'éventuels violents plaisirs jouissifs. Mais au vu de l'opposition de camps "shinobi - forban" "bien - mal", a moins de se reconvertir au banditisme ou d'user de techniques douteuses, notre protagoniste n'aurait pas, sans l'ombre d'un doute, la moindre chance d'en faire sa chose. Donc décidé a entreprendre les recherches nécessaires a leurs retrouvailles qui se démontreraient peu joviales, par certitude, il se mit en tête d'en faire sa propre prisonnière a titre vindicatif et jouissif. De cette manière il mènerait a bien sa tâche initiale mais aurait également rendu un incroyable service au village tout entier.

Il passa au dernier endroit qui pouvait lui fournir les informations nécessaires a la réussite de sa capture, et ce fut un début de victoire "annonciateur". La demoiselle sachant user de ses charmes, pour le coup, venait de franchir les portes des lieux quelques instants plutôt. Omoi, accourut donc en direction de la cour encerclant le lieu de restauration des blessées, sur le point de mettre un terme a sa mission.

Débarquant au dehors des lieux, scrutant l'horizon, il n'aperçut pas l'ombre d'un hominidé sillonnant les alentours. Mais son intuition sans équivoque, lui permit non seulement d'user d'une de ses techniques favorites, tranchant a la kumo style~ les serpents envoyés en sa direction afin de mettre un terme a ses jours mais également de déceler l'exacte position de la créature usant de discrétion, aussi vicieuse qu'elle fut. Jouant de raiton et de tact pour la paralyser d'un bâton de sucette purgé de foudre, destiné a l'engourdir, il la ligota et sans se poser de questions l'apposa sur ses épaules robustes. Il put en même temps savourer le trajet de la cour jusque l'administration pour la simple raison qu'il lui tenait fermement le derrière. Un derrière lui laissant une prise agréable et malléable a souhait. Enfin, il remit les rouleaux a leurs places, décrétant sa mission achevée a la paire d'hommes qui n'eurent de cesse de le remercier. Toujours la créature sur ses épaules pleines de robustesses, main au cul, il se redirigea vers un tout autre lieu, croisant Karui au passage...

Cette dernière en devint folle de rage... Ce qui au départ était un objet jouissif, en devint un poids impossible a abandonner au vu du danger qu'il présentait, lorsque sa Némésis se mit en tête de lui courir au derche pour lui administrer une bonne dose de Morphine accompagnée d'un puissant poisin, qui l'enverrait justement rejoindre Morphée. « Après t'avoir endormis je te buterai dans ton sommeil!!! » Dit-elle, plus énervée que jamais alors que la barbaque du bretteur grogna atrocement fort. « Pas que je veuille te rendre jalouse... Quoi que c'est fait. Mais je m'en vais avec ma créature! » Finalement, notre noir en réchappa, terminant sa course dans un lieu de restauration a quelques pas de l'hopital. Ce fut par ailleurs le seul moment ou il laissa reposer les fesses de la diablesse, ses mains occupées par une paire de baguettes. Des baguettes qui eurent vite faits d'affronter deux-trois bols de ramens bondés de viandes, de narutos, de légumes fraichement achetés et de savoureuses nouilles accompagnées de leur respectable sauce. Après cet appréciable repas conclu d'une tasse de saké, alcool japonais a base de riz, aussi utilisé en digestif a la fin de repas, notre homme ré empoigna les fesses de la femelle puis se mit en route, destination : " le bureau du boss". Pas nonchalamment car il savait qu'a cette simple vue, son boss en deviendrait rouge de jalousie a l'instar de la planche a pain, mais pour d'autres raisons, se délectant d'une perversité sans égale, lorsqu'il débarquerait en compagnie de la plus gargantuesque des convoitises de tout homme(a l'exception près des homosexuelles).

Amorçant sa démarche avec dégout, sachant qu'il devrait tôt ou tard stopper ses délicieux mouvements de mains, il débarqua dans le bureau du chef, faisant virevolter la porte, une entrée en scène glorieuse ponctuée par la femelle a son épaule. Les conseillés présents dans le bureau du chef, furent dépités et le raikage, après avoir remit l'enveloppe a Omoi, pointa du doigt la femelle. Souriant, sachant pertinemment qu'il souhaitait abuser d'elle, il l'apposa sur son bureau... Se rendant compte de la supercherie de la diablesse, une nouvelle fois. Ce n'était rien de plus qu'un substitue ou une poupée arborant les mêmes formes voluptueuses de la plantureuse créature, ayant tant fait saliver notre protagoniste qui s'était donc ridiculisé a l'effigie des personnages présents dans le bureau. Restant sans mot, atrophié, notre bonhomme prit son cachet puis s'en alla, figé sur le même air de dégout.