Koagulation und Schwarzen Lippen - Thalie Schwarz [Ende]

• Nom : Schwarz

• Prénom : Thalie

• Âge : 18 ans

• Sexe : ♀

• Taille : 5'7''

• Poids : 126 lbs

• Origine : Kirienne

• Rang : Genin

• Affinité primaire : Suiton

• Village : Kiri

Alors que vous marchez par-ci ou par-là sur une rue quelconque, votre regard tombe sur une jeune femme de tout juste 18 ans bien particulière et surtout difficile à ne pas remarquer. Cette jeune femme tant intrigante que vous voyez, et bien c'est moi. Comment en être sûr? Et bien, laissez-moi me décrire avec ma manie de faire des précisions fortes intéressantes. Commençons par le haut, mon visage. Ma chevelure, c'est-à-dire une longue crinière raide couleur rouge sang presque noire au magnifique reflet rouge, m'est naturelle et est sans doute un trait chez moi qui en a toujours dérangé plusieurs. Je me coiffe probablement toujours de la même façon, soit mon toupet tombant sur le côté gauche de mon visage et une queue de cheval en hérisson à l'arrière. Simple mais stylisée! Mes yeux sont d'un charme naturel qui ne cesse d'envouter chaque jour des hommes, et même des femmes, grâce à leur iris turquoise et à ma façon qui m'est propre de les maquiller. Mes lèvres sont relativement pulpeuses et presque toujours d'un rouge foncé ou d'un noir ténébreux... Elles doivent souvent données l'envie de les embrasser.

Croqueuse d'homme, moi? Non! Mais vraiment pas, ce n'est pas de ma faute si je suis ainsi belle... Et pourtant, des hommes, je n'en ais vraiment pas eu beaucoup dans ma vie. Mes piercings sont l'une des choses qui me caractérise beaucoup, tout d'abord une boucle de nez à la narine droite, une autre à la lèvre inférieure côté gauche et un piercing au soucis droit. À mes oreilles, c'est une collection d'anneaux et de boutons, un total de 12 pièces! Sur ma tête, je met presque toujours un bandeau noir que j'attache sur le dessus de ma tête. Sur ce dernier, il y a le logo de l'Haguruma, une petite organisation secrète indépendante basée à Kiri, soit une roue dentée avec le symbole de Oméga au centre. Finalement, le tout réuni fait de mon visage un magnifique portrait gothique qui impressionne à peu près n'importe qui.

Plus bas, il y a mon corps, sans doute ce qui fait de moi une véritable beauté de la gente féminine. Je ne suis guère très grande, à peine environ 1 mètre 68. Ma peau est relativement pâle dû la température généralement nuageuse de Kiri. Sveltes, je n'ai vraiment pas à me plaindre de mon corps. Ma poitrine est de taille moyenne, ce qui me donne une féminité très attirante et qui ne me fait aucunement défaut en situation de combat, parce qu'il faut l'admettre, des gros seins en combat, ce n'est vraiment pas l'idéale! Ma déhanchée est assez marquée, mais proportionnelle avec ma poitrine. J'ai perdu le compte après la 78e fois que quelqu'un me touchait le derrière... En ce qui concerne mes membres, ils sont tout-à-fait normal absolument aucun défaut, pas de gras ou de marque. J'ai quelques tatouages, notamment un grand tatouage tribale entre les omoplates que ma mère ma faite elle-même..

Côté vestimentaire, là, c'est un autre point fort de mon charisme. Habituellement, lorsque je travaillais à mon café, je portais une simple camisole moulante de fille, une jupe carottée rouge-noire, des leggins noirs et des bottes de cuir à talon-hauts. Je continue de porté ça, même à Kiri, mais j'ai avec moi la capuche et la longue jupe de fourrure de la famille Schwarz. Et je porte en tout temps des sous-vêtements. Niveau équipement, j'ai un pistolet à senbon hautement performant qui intrigue souvent certain marchant d'arme... Ceci dit, vous savez de quoi j'ai l'air!

Spoiler:

Si je suis particulière dans mon apparence, il est logique de dire que c'est aussi le cas dans ma tête. Je sais ce que je suis, je me connais et je sais de quoi je suis capable et de quoi je ne suis pas capable, sauf en ce qui concerne mon potentiel avec mon don. Ça peut en surprendre plusieurs, mais je n'ai pas une très grande estime de moi-même. Avec tout ce que j'ai enduré durant ma jeunesse, soit d'être rejetée par les autres juste pour être un peu différente d'eux, on peut plus aisément comprendre pourquoi. Je suis relativement orgueilleuse et j'aime un peu trop avoir raison, mais quand je sais que j'ai tord, je vais admettre mon ignorance. En situation de combat, ça fait de moi une adversaire déterminer à ne pas perdre, mais ayant une tête sur les épaules, je préfère perdre et survivre plutôt que mourir bêtement par obstination. Je manque cruellement de tact et c'est souvent la cause de bien des problèmes. Je dis trop souvent ce que je pense et je ne me laisse pas faire. Ajoutez à ça une curiosité qui aime fouiner un peu partout et vous avez là toute les caractéristiques pour être la personne qui sait se mettre dans la merde! Je fais souvent la part des choses que j'ai un chose à faire afin de faire le meilleur choix selon-moi. Même si je suis assez sentimentale, j'ai tout de même un esprit assez rationnel, mais dire ça c'est un peu paradoxal.

Même si je n'ai pas été longtemps à l'école dû au fait qu'on m'a renvoyer pour un nombre incalculable de plainte, je suis tout de même bien cultivée. Ma mère m'a apprise l'Allemand, sa langue natale. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais en tout cas je sais la parler. Ceci dit, je suis très loin d'être une ignorante.

Mes proches comptent beaucoup pour moi, déjà que je n'en ais pas beaucoup. Je suis toujours sympathique avec eux, même si on s'agace parfois ou qu'on s'engueule pour rien. Je leur suis fidèle et fiable, ils peuvent compter sur moi, mais par ma nature quelque peu indépendante... Non, pas quelque peu, mais plutôt totalement indépendante, je ne compte pas autant sur eux qu'ils peuvent compter sur moi, sauf pour quelque exception. Oui, à chaque règle son exception! Je leur suis loyale et jamais je pourrais les trahir, et ce , même si c'est une question de vie ou de mort. Je connais mes défauts et ma plus grande de mes peurs c'est de blesser ceux que j'aime, je fais tout mon possible pour les protéger des autres et de moi-même... Parfois ça parait et ils me disent de ne pas m'en faire trop pour rien. Mon respect ne va pas à n'importe qui, il se mérite et je le veux en retour aussi.

Quand je suis dans le publique, en présence d'inconnu, je reste distante, même hostile, sans nécessairement le montrer. Je suis méfiante de nature et cette nature fut acquise durant ma jeunesse. Je ne laisse pas les autres trop m'approcher et encore moins me toucher. De mon esprit critique, je prête attention au moins mots et gestes que font les autres, comme ça je peux déduire ce que sont leur intentions à mon égard. J'analyse beaucoup ce qui m'entoure, et comme ça je sais si je suis en sécurité ou non. C'est aussi le cas en situation de combat, j'analyse tout afin de porter les bons gestes et éviter les inutilités. Il m'arrive d'être vicieuse, même d'y prendre plaisir, quand j'ai l'avantage dans diverses situations conflictuelles. Avec les autres, je suis souvent arrogante, je me donne des airs supérieures en sachant que mon don peut avoir le dessus sur un grand nombre de chose. Pourtant, je fais ça et je trouve que ce n'est pas moi de faire ça. C'est peut-être aussi dû à l'infériorisation dont j'ai été victime durant ma pré-adolescence et toute mon adolescence... Juste d'avoir l'impression d'être plus que ce je suis vraiment.

À part tout ça, je suis assez marginale. Je porte des vêtements qui le montre très bien et ma façon de voir les choses est différente. J'ai eu une éducation différente de mes parents. Ils m'ont appris à vivre que pour moi et de faire ce qu'il me plait, tout en étant dans le respect des choses, des gens et des lois qui m'entourent. Je n'ai pas à me soucier une seule seconde de l'honneur de la famille ou tout ce genre de connerie, je ne vis pas pour faire plaisir à mes parents et encore moins aux autres Depuis que j'ai 16 ans, je tiens à moi seul un petit café sympa sur un coin de la rue principale de Kiri. Au début c'était pour avoir de l'argent pour payer le loyer avec ma mère, mais maintenant c'est surtout pour mes clients, car ça leur offre un coin tranquille où il n'y a pas d'embrouille comme dans les barres. J'ai toujours gérée ça par moi-même avec l'aide de ma mère parfois. Avec mes clients, je reste gentille et accueillante. C'est bien le seul endroit où je suis bien et où j'ai toujours l'impression d'être en sécurité. Le seul endroit où je peux être moi-même sans avoir la crainte de me faire marcher dessus. Voilà, vous me connaissez psychologiquement maintenant!

C'est à l'aube d'une douce journée de printemps que la fille que je suis est née. Cadette d'une famille de deux belles filles, j'étais la fierté de mes parents. À l'inverse d'Amy, ma sœur, je suis le modèle à ne pas suivre, mais pas tout de suite. Avant, j'étais d'une gentillesse sans limite, incapable de faire mal à une mouche et pardonnant à tout un chacun... Mais cette gentillesse, on en abusa. Durant mes premières années à l'Académie de Kiri, les autres académiciens ont simplement profiter de ma capacité à n'être capable de faire le mal. On m'enviait pour ma beauté naturelle et les plus jalouses se permettaient de faire toutes sortes de coup bas pour me faire de la peine. Avec le temps, la gentille petite Thalie s'en alla et laissa place à une Thalie outrement plus sombre et capable elle aussi de faire le mal autour d'elle. C'est à ce moment que j'ai découvert mon don, et j'ai vite apprise à en tirer profit. Égoïste suis-je devenu. Avant c'était souvent moi qui se retrouvait à l'infirmerie à la suite d'une bagarre où j'étais seule contre tous, après ce fut l'inverse. Tous se plaignait des mêmes maux, soit un mal de tête horrible et puissant. Ça ne prit pas grand temps avant qu'ils se rendent compte de l'origine de ces tourments. Ce dont j'étais capable avec ce don était bien pire que les sévices dont j'étais victime.

Pendant le reste de mon primaire, j'étais très indépendante, mais aussi j'étais devenu la méchante fille de l'Académie. On me détestait pour la méchanceté dont je faisais preuve, mais en réalité, cette vengeance disproportionnée que j'effectuais ne m'était pas... Je n'étais pas plus heureuse. Quand on voulait que je me justifie pour mes actes, je disais toujours la même chose : «Je ne sais pas vraiment mais... C'est ce qui arrive aux gens dont on abuse de leur gentillesse : ils deviennent méchants.» Je n'attisais pas la sympathie des autres, et mes parents, eux, ne savaient pas vraiment quoi faire avec moi. Ils continuaient de m'apprécier tel que j'étais, sachant que j'étais libre de faire mes choix et qu'ils m'avaient ainsi éduqués. Ma sœur Amy commençait à me détester. Elle disait avoir honte de moi et ça la frustrait de voir que nos parents restaient malgré tout fier de moi. D'après-moi, ce qui la frustrait c'était de me voir vivre librement, alors qu'elle s'efforçait de faire «honneur» à notre famille. Elle pouvait parfois dire que nous n'étions pas sœur. Mais ma haine envers les autres m'empêchant de reprendre un peu de l'ancienne moi. Ma jeunesse fut terrible.

Adolescente, ma vie ne changea pas. Je restais celle qui était méchante et qu'on rejetait en chœur. Mon indépendance me fut forte utile. Je n'avais pas d'ami et je me contentais de suivre les cours. Peu importe si je laissai les autres tranquilles, ils ne pouvaient s'empêcher de venir m'embêter pour aucune raison ou sous le prétexte que j'étais bizarre par mon style relativement gothique. Je pouvais parfois prendre plaisir à effrayer les autres... Et à les torturer. À peu près vers mes 13 ans, Amy commença à me faire des emmerdes. Elle en avait marre de mon comportement de belle fille méchante avec tout le monde. Je n'étais pas ce qu'on pouvait dire une Kunoichi de talent, la théorie ce n'était pas mon fort. Et bien, même si je n'en ais pas les preuves, je suis sûr que c'est de sa faute si j'ai été renvoyé de l'Académie à 14 ans alors que je suivais une formation spéciale. J'avais tellement accumulé de plainte contre moi qu'on avait décidé de faire un examen surprise et j'ai été déclare inapte.

La même année, mon père a disparu sans rien nous laisser. Vraiment, j'avais l'impression d'être maudite. Je me détestais. Je passai presque une année dans ma demeure avec ma mère et ma sœur qui m'évitait le plus possible. Puis c'est là que j'ai eu mon idée de monter un café sur un coin de la rue principale de Kiri. Avec l'argent de ma mère, j'ai réussi à acheter une sale et à l'aménager pour en faire un coin accueillant et tranquille. Et puis on l'a ouvert. Mon but était de faire quelque chose, puisqu'il m'était impossible de devenir une kunoichi et pour faire un peu d'argent. Pendant une année, ça allait de façon correcte, puis après ça devint vraiment un coin important du village avec des clients réguliers. Je restais la démone au cheveux rouge-sang en dehors du café, mais à l'intérieur j'étais la vraie moi... Gentille. Puis Amy m'a pardonnée et elle m'a demandée de l'engager à temps partiel.

Les années passèrent et j'approchais de mes 18 ans, de ma majorité. Il faut l'admettre, j'avais eue de l'ambition pour une jeune fille de 15 ans, j'en avais eu beaucoup pour réussir à monter cette petite affaire! Le temps passait et je commençais à avoir vraiment un manque d'affection masculine. Certes, avec mon passé, c'était pas surprenant, mais avec ma grande indépendance, j'avais pus vivre sans ça. On le sait tous, ça ne pouvait pas durer aussi longtemps. C'est là que j'ai eu la visite d'un fort particulier. Il vint s'assoir au comptoir et me posa des questions sur moi et ma petite affaire. Il me demanda si j'avais une capacité particulière et je lui répondit que oui, j'en avais. En plus de mon don psychique, durant mes années à l'Académie j'ai découvert que j'avais une particularité avec mon chakra. Je pouvais déformer l'air comme le son le fait. Pour moi ça n'avait pas d'importance, mais pour lui non. On discutait tranquillement quand il m'offrit de faire de moi une puissante kunoichi. C'est là que je me rendis compte que je discutais depuis quelques heures avec le Mizukage.

Comment refuser? Mais je ne pouvais pas non plus laisser tomber mon café. C'est alors qu'il me dit que c'était déjà réglé, que ma mère allait s'en occuper à ma place, mais que je pourrais, comme ma sœur, être à temps partiel. Je ne sais pas comment il a su pour moi ou s'il avait un fragment d'idée sur la personne que j'étais vraiment et sur ma réputation, mais si ce n'était pas encore le cas, il allait bientôt le savoir. Ainsi, moi, Thalie, la méchante fille la plus détestée de Kiri était devenu par une simple discussion une Genin du pays de l'eau... Une kunoichi à l'allure sombre qui n'en a pas fini d'en baver.