Suna : Komâ Sumyakû

Présentation / Identité

Nom : Sumyakû
Prénom : Komâ
Age : Quasiment dix-sept ans
Sexe : Masculin
Village : Suna Gakure

Représentation / Récit d'une journée, extrait d'une vie lumineuse

Suna Gakure, village planté au milieu d'un désert très beau mais très chaud. J'ai encore passé une nuit des plus torrides en compagnie d'une demoiselle dont j'ignore le nom. Il fait tout noir, c'est le matin, les volets sont encore fermés. Et je sens encore mon corps frémir des quelques mouvements effectués au cours de la nuit. Je me sens terriblement bien.
Et beau.

Après m'être rendormi jusque midi, je me lève et ouvre brutalement le volet. BAM ! Je n'y échappe jamais, saloperie de soleil. Les yeux quasiment fermés, lutant pour apercevoir ce qui m'entoure, je me tourne vers mon lit où devrait être ma partenaire de la veille. Ouais, elle est toujours là. Ça va encore être dur ce matin... hum, désolé pour ceux qui y auraient vu une certaine allusion. Elle est encore là, à demi enroulée dans un drap blanc pour l'occasion. Je vois ses sublimes cheveux bruns déposés sur un visage parfait et un peu plus en dessous, quelques formes semblent se dessiner...
Et puis merde, j'ai pas le temps. Tant bien que mal, je m'éloigne et prends la direction de la douche. Aujourd'hui, on est Lundi et mon père veut me voir pour parler d'un truc important. Ça fait déjà deux heures qu'il doit m'attendre dans un endroit paumé du pays et si j'y vais pas... nan, j'dois pas penser à ça. Je suis sûr que les mâles comprennent l'importance de la situation. Je suis quand même en train de délaisser une femme à portée de... main, pour aller voir mon père.

Une petite demi-heure plus tard, je sortis fièrement de la douche, vêtu de manière tout à fait banale : une longue écharpe blanche autour du cou, une espèce de veste noir sans manches et beaucoup trop petite pour moi ; laissant ainsi apparaître mon corps musclé, puis un large pantalon blanc surmonté d'une sorte de demi-jupe plutôt longue et noire qui flotte habituellement au gré du vent. Ni une ni deux, j'attrape une sacoche dans laquelle j'ai calé quelques saloperies juste bonnes à bouffer et je quitte les lieux.
Direction le temple !

J'arrivai très vite à destination. Le point de rendez-vous était un monument construit il y a sûrement très longtemps à l'extérieur du village, au creux de quelques-unes des nombreuses dunes du désert. En soit, j'aurais tout simplement pu me perdre mais par chance, cela n'arriva pas. Je trouvai aussitôt mon père, allongé sur le dos, observant les cieux tellement clairs du pays. Sentant ma présence, il se redressa et m'amena là où je devais aller, tout simplement. D'innombrables marches se tenaient maintenant devant moi, toutes désireuses de me voir marcher dans leur profondeur. Sans me demander mon avis, mon père m'entraina à l'intérieur et tout en descendant, il me conta brièvement ma propre histoire.

J'étais dans un véritable palais construit dans les profondeurs mêmes du pays du vent, simplement inimaginable. Et d'après les dires de mon père, toutes les gravures scintillantes que je voyais apposées sur les murs n'étaient autres que les vestiges de mes ancêtres. L'adolescent insatisfait que j'étais resta bouche-bée devant une telle entité. Je sentais que ces œuvres débordaient d'imagination, elles semblaient prêtes à s'échapper de la roche qui les retenait. Elles représentaient à la fois tout et rien, le bonheur et le malheur, l'espoir et le désespoir. C'était juste sublime.

Alors comme ça, j'étais moi aussi un peintre hors-paire, c'est ça ? Non, absolument pas. Au premier abord, ça n'a même rien à voir. C'est en arrivant enfin dans la première salle qu'on m'annonça ma particularité : je suis capable de contrôler l'élasticité de ma peau. Divertissant mais également redouble, n'est-ce pas ? Imaginez-vous que je puisse attraper un mec de l'autre côté de la Terre, que je sois incroyablement résistant ! Ahah. Sauf que ça marche pas comme ça.

Finies les soirées dans des lieux improbables, finis les matins où l'on retrouve à chaque fois une compagne différente, fini de se goinfrer à tout va pour satisfaire son pauvre petit estomac qui ne demande que la chaleur du chocolat. Enfin, tout ça est presque fini... presque.
C'est une vie de Shinobi qui commence dès maintenant !