Akasuna no Sasori Ninja de l'Akatsuki
Messages : 22 Date d'inscription : 02/01/2011
:: RPG :: Pv ::: (190/190) Pc ::: (150/150) Exp ::: (10/50)
| Sujet: Akasuna no Sasori Dim 2 Jan - 22:03 | |
| Akasuna no Sasori Nom : Inconnu (certains penche pour le "Akasuna" j'ai toujours pensé qu'il s'agissait plus d'une sorte de surnom) Prénom : Sasori Age : 35 ans Sexe : Masculin, quoique son corps n'en ai pas les attributs Village : Suna par défaut, si possible rejoindre directemment l'Akatsuki m'arrangerait Description Physique : (Pour des raisons logiques le corps de Sasori est considéré de bois dès maintenant, du fait de son age avancé mais de sa jeune apparence, en revanche il est considéré comme un humain normal sur le forum, pas de bonus et malus pour le moment et les armes de son corps inutilisable)
Un visage relativement jeune et un corps entièrement recouvert d'un grand manteau rouge foncé son les aspects visibles de Sasori. Une chevelure rouge et courte son visible et des yeux marrons et quelques peu "fatigués" son également des attraits que l'on remarque au premier coup d'œil. Maintenant il y a ce que l'on ne vois pas, un corps entièrement fait de bois, et de métal, avec deux lames dépliantes et rotatives dans le dos, une longue corde métallique au niveau du torse et quatre parchemins également au niveau du dos. Il existe également à gauche de sa poitrine, une sorte de petite boite cylindrique avec le pictogramme du scorpion écrit dessus. Description Morale : Sasori à un caractère plutôt calme et posé, mais on peux aussi le considérer comme fou, du moins pour ceux incapables de discerner une œuvre d'Art. Et comme le monde est en majeur partie constitué d'incultes, aucun ne peux comprendre le sens esthétique des actes du "jeune" marionnettiste. Même si il est capable de réagir simplement et de conserver son "sang-froid" il peux tout aussi bien perdre son calme si on insulte l'Art éternel. Il est de nature plutôt égocentrique, ne se soucie pas des autres et est aussi trop sur de lui et surtout de ses marionnettes. Histoire :J'ai repris en guise d'Histoire le Sasori Gaiden de la V3, entièrement pensé et écrit par moi donc pas de plagiat, comme le contexte de NSI est différent de celui du mangas (un Sasori mort deux fois...) au moins avec l'histoire de son enfance, je n'ai pas ce problème de contexte ambigüe. Bonne lecture.
Aujourd’hui il faisait beau, Papa devait m’emmener joué au parc avec les autres enfants, ensuite maman m’a dit qu’elle me préparerait mon repas favori. Pour une fois grand-mère Chiyo ne me forçait pas à m’exercer au Kugutsu, papa n’arrêtait pas de lui répéter que j’étais trop jeune pour m’entrainer aussi durement. Mais la plupart du temps Grand-mère n’en fait qu’à sa tête et elle finie toujours pas me forcer à m’exercer. La journée avec papa au parc allait être amusante, j’allais peut-être rencontrer d’autres enfants, mes parent me disent souvent que je devrai me faire des amis, mais moi je préfère rester avec eux à la maison. Nous marchions lentement, moi je restais derrière papa, il me mit un chapeau sur la tête pour me protéger du soleil. Je le regardai et lui sourit puis je me décidai enfin à lui demander :
« Papa tu me porte sur tes épaules s’il te plait ? »
Puis à son tour il me sourit, me tendis les bras et me souleva pour m’asseoir sur ses épaules. J’étais heureux, rien ne pouvais me faire plus plaisir qu’une journée comme celle-ci. Les gens saluaient tous papa quand ils le voyaient, et bien sur comme c’est le plus gentil de tous il leur répondit par un bonjour identique. J’espère vraiment qu’un jour je serai un grand ninja marionnettiste comme mon papa ! Nous étions enfin arrivé au parc, sur place d’autres enfants jouait, sur les balançoires, les toboggans ou dans le sable au sol. Papa me déposa et me dis d’aller à la rencontre des autres enfants, pour me faire de nouveaux amis.
« Mais papa je veut rester avec toi, s’il te plait fait de la balançoire avec moi »
Papa me suivis vers la balançoire, il était très gentil et ne me refusait rien, il m’installa sur un coté de la balançoire et me frotta les cheveux doucement. J’aimais beaucoup quand il faisait cela, un jour je me souviens lui avoir demandé pourquoi mes cheveux étaient rouges et il m’avait répondu que le rouge est la couleur de l’espoir. Papa aussi a les cheveux rouges sa veut dire qu’il représente l’espoir pour les ninjas, c’est vraiment le plus fort. Nous étions là tout les deux à nous balancer, je souriais tout le temps, et papa me souriais aussi, puis un garçon vient vers moi et me proposa de jouer avec lui.
« Bonjour, tu veux bien jouer avec moi ? -Tu sais jouer aux pantins toi aussi ? »
Papa se leva et m’emmena un peu plus loin dans le parc à l’écart des autres.
« Sasori je t’ai déjà dit que les marionnettes ne sont pas des jouets, tu devrais moins t’intéresser au Kugutsu mon fils. »
Souvent, lorsque je parlais des pantins, papa me grondait, pourtant grand-mère Chiyo m’a toujours dit que les marionnettes n’était que des jouets, et que si je les maitrisais, je pourrais jouer plus souvent avec Papa et Maman. Je m’excusai auprès de papa et lui demanda si il voulait bien me pousser sur le toboggan. Il hésita un moment puis me souris gentiment. Je sautillais jusqu’au toboggan en tenant la main de Papa, puis lune bourrasque emporta le chapeau que papa m’avait donné un peu plus tôt. Je courus pour la rattraper, heureusement il n’était pas salle. Je me retournai pour voir ce que faisait papa et c’est la que je les vis. Ils étaient deux, des ninjas du village, ils venaient souvent parler avec papa et maman à la maison mais depuis peu c’était de plus en plus fréquent. Je me mis à avancer doucement dans la direction de papa puis en courant j’attrapai sa main et me cacha sous son long manteau.
« Oh Sasori, c’est toi, dit-il sur un ton surpris. Désolé c’est mon fils, je vous retrouve plus tard. -Ne soyez pas en retard ! »
Les deux ninjas disparurent aussi vite qu’ils étaient venu. Ils me faisaient peur, chaque fois des ninjas venaient embêter papa et maman. Papa serra ma main et me dis qu’il fallait rentrer, je m’amusais bien pourtant, et puis nous n’avions pas encore eu le temps d’aller sur le toboggan ensemble. Il me tira la main pour m’entrainer vers la sortie du parc, chaque fois qu’ils venaient papa s’énervait. Je ne voulais plus les revoir ils sont méchant et énerve mon papa. Le chemin du retour fut plus court que celui du départ, en entrant de la maison, on pouvait sentir la délicieuse odeur du repas de maman. Je me précipitai vers la table, et là maman m’attendait et me tendait les bras. Je lui sautai au cou et lui fis un câlin, j’aurais aimé qu’elle vienne jouer au parc avec papa et moi. Elle me reposa et alla vers papa, elle vit qu’il avait une drôle de tête.
« Est-ce que par hasard … -Oui, ils sont revenus me voir, et ils ont réitéré leur demande. »
Papa parlait surement des méchants ninjas de tout à l’heure, maman aussi effaça son sourire quand elle entendit parler d’eux. Grand-mère arriva à ce moment dans la pièce, nous nous placions tout les quatre autour de la table pour commencer le repas. Le diner n’était pas très animé. Je me demande si papa allait encore jouer avec moi cet après-midi, il fallait que je lui demande.
« Papa et si on allait… -Chiyo j’ai besoin que vous gardiez Sasori cet après-midi encore, dit papa sur un ton sec. -Très bien nous en profiterons pour aller revoir les bases avec les autres marionnettistes. -PAPA JE NE VEUX PLUS M’ENTRAINER JE VEUX RESTER AVEC TOI ET M’AMUSER, ON POURRAIT… -SASORI NE DISCUTE PAS ! »
C’était la première fois, la première fois que papa me criait dessus comme ça. Sans dire un mot de plus je me rassis encore sous le choc et papa lui continua à manger. Cela m’avait coupé l’appétit, je n’avais plus envie de manger, si papa m’avait disputé c’est parce que ces ninjas lui ont donné rendez-vous et qu’il n’aime pas y aller. Quelques minutes plus tard, maman débarrassa les couverts de façon très rapides puis elle vint m’embrasser le front, je pouvais sentir son visage trembler légèrement. Elle prit ses affaires et papa aussi puis ils quittèrent la maison. Je me colla à la vitre et les regardait s’éloigné dans le village, comme à chaque fois que je les voyais partir tout les deux, une larme tombait le long de ma joue. Grand-mère Chiyo se leva et vint vers moi.
« Ne pleure pas Sasori, les hommes ne pleurent jamais voyons, cette après-midi nous allons jouer tout les deux avec les pantins, ça ne te fait pas plaisir ? -Snif…papa dit que ce n’est pas un jeu, et puis je ne veux pas jouer avec toi. »
Grand-mère me regarda d’un air sévère puis retourna dans le salon. Je savais de toute façon qu’elle reviendrait me chercher pour aller fabriquer des pantins, elle n’abandonne jamais. Je montai dans ma chambre et m’installa sur mon lit. Quand j’étais triste, je regardais les photos de papa et maman qui était près de mon oreiller. Je me demande pourquoi les ninjas de tout à l’heure rendent papa et maman malheureux. Pendant des heures je regardais les cadres en pensant à mes parents, papa était parti en me disputant et maman ne m’avait rien dit, est-ce qu’il ne m’aimait plus ? J’étais très triste je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer, puis grand-mère Chiyo ouvrit la porte pour me dire que l’entrainement allait commencer. Je me levai doucement, pris mes affaires de « jeu » et suivis grand-mère. Comme tous les jours d’entrainement, nous nous rendions au Q.G. des marionnettistes pour retrouver les autres manipulateurs de pantins. Aujourd’hui je devais participer à un cours collectif avec d’autres jeunes enfants. Nous étions tous assis, silencieux, moi je regardais mes cahiers, la tête toujours baissé, pendant que les autres jouaient à se lancer des boulettes de papiers dessus. Le professeur nous posait souvent des questions pour vérifier que tout le monde écoutait mais moi il ne m’interrogeait pas souvent, alors que j’aimais bien répondre à ses questions. Grand-mère disait tout le temps que c’est parce que je suis un « génie » et que je suis plus doué que les autres. La voix du professeur vint troubler mon état de réflexion.
« Et toi Sasori ? Que veux-tu faire plus tard ? Enfin il me posa une question, j’étais pressé de répondre surtout à celle-ci. -Moi Sensei, je veux devenir un grand Ninja comme mon Papa, comme ça je pourrais le défendre lui et maman contre les méchants ninjas ! »
Il ne prêta pas attention à mes paroles, comme si il m’avait interrogé dans un autre but, ou qu’il attendait une autre réponse de ma part. Je me rassis donc et rebaissa la tête, mes camarades se moquaient presque tous de moi, je voulais rentrer à la maison pour retrouver mon papa et ma maman ! L’heure du cours s’acheva enfin, grand-mère me ramena à la maison, en entrant j’entendis des voix, papa et maman étaient rentrées ! Je courus dans le salon pour les retrouvés, puis à peine entré, je pus distinguer leur paroles.
« …partirons bientôt pour les abords de Konoha. »
Non ! Il ne voulait quand même pas dire que…j’entrai dans la pièce doucement, papa me tournai le dos, c’est maman qui me vit entré la première. Elle courut vers moi et me serra dans ses bras. Je vis une larme glisser le long de sa joue et tomber sur mon épaule. Pourquoi maman pleurait-elle ? Papa se retourna dans ma direction, je vis son visage qui dégageait une expression triste, comme celui de maman. Ils revenaient de la tour de maître Kazekage, avaient-ils reçu une nouvelle mission qui allait durer plusieurs jours ? Maman releva la tête, essuya ses quelques larmes et me regarda dans les yeux avant de me lancer un petit sourire comme elle le faisait si souvent. Elle se releva puis regarda papa. Ils se regardèrent longtemps avant de finalement paraitre d’accord sur quelques choses.
« Tu est triste maman, tu va encore aller en mission avec papa pour quelques jours ? -Non ne t’inquiète pas mon chéri tout va bien, demain nous irons au parc tout les trois tu veux bien ? »
J’étais très content d’aller au parc avec papa et maman mais je savais bien qu’ils me cachaient quelque chose. En guise de réponse je me contentai de sourire à mes parents. Grand-mère Chiyo nous avait rejoins, elle aussi semblait triste, ils avaient tous un grand secret et je ne devais apparemment pas connaitre ce secret. Je suivis Papa en espérant qu’il me proposerait de jouer dehors avec lui, mais il se rendait simplement dans son atelier de fabrication de marionnettes. Il y allait pas souvent pourtant, en tout cas moi je n’avais pas le droit d’entrer. Je décidai donc d’aller voir maman, mais lorsque je la vis dans sa chambre, elle pleurait encore tout en remplissant un sac de voyage. Je ne comprenais pas pourquoi ils ne me disaient rien, d’habitude papa me dit toujours quand il part en mission, et maman me rassure toujours avec des mots gentils. Mais aujourd’hui rien, pas même un mot sur la situation, ils s’étaient absenté tout une après-midi et j’ignorais pourquoi. Je montai dans ma chambre et me rassis sur mon lit, en pensant à la journée de demain. Nous commencerions par les balançoires puis les toboggans, après on ferait un château de sable et ensuite on mangera une glace, tout les trois. Plus je pensais à demain et plus je tombais de fatigue, il commençait à être tard je soulevai ma couverture et m’endormi plus vite que je ne le pensais. J’entendis un bruit, mes yeux s’ouvrirent, brusquement, c’était juste le vent dehors qui soufflait très fort. J’avais envie d’aller aux toilettes, je pris mes pantoufles et me dirigea vers la salle de bain. La porte de la chambre de papa et maman était entrouverte et un rayon de lumière s’échappait. Je m’approchais pour entendre ce qu’il se passait, puis j’entendis des pleurs, des pleurs de maman, elle était vraiment triste depuis son retour de la tour du kazekage. En regardant discrètement à l’intérieur, je vis maman dans les bras de papa, tout les deux fermaient les yeux et papa retenait ses larmes. Soudain un bruit me surpris, une porte, c’était grand-mère Chiyo, elle me dit de retourner me coucher en criant un peu puis elle referma la porte de la chambre de papa et maman. J’étais encore plus triste qu’avant, je ne savais pas pourquoi maman pleurait, et moi sa me rendait triste parce qu’à chaque fois que maman pleure c’est quand elle part quelques jours en mission, mais elle n’avait jamais pleuré autant. Je me rendormis, mais j’en avais eu beaucoup de mal. J’entendis quelqu’un frapper doucement à la porte, cela me réveilla, j’ouvris les yeux, le soleil qui entrait dans ma chambre par la petite fenêtre, était éblouissant. La porte s’entrouvrit, je vis le visage de mon papa apparaitre, éclairé par l’un des rayons du soleil. Je sursautai de mon lit et courus vers lui, il me tendit les bras pour me faire un câlin. J’avais l’impression de me réveiller d’un cauchemar, tout était redevenu comme avant, comme si hier n’avait jamais exister. Papa me pris par la main et nous descendions ensemble les escaliers. L’odeur du petit déjeuner que maman avait préparé flottait dans l’air. Arrivé à la cuisine je la vis se retourner et me lancer un grand sourire. Je courus vers elle pour l’embrasser. J’étais très heureux, presque plus que d’habitude. Je me plaçai à table et commença à déjeuner. Papa s’assied à ma gauche et maman à ma droite. Grand–mère Chiyo arriva à ce moment là, elle s’assied à son tour et regarda maman.
« Veux-tu que je garde le petit aujourd’hui ? Je sais que vous avez quelque chose d’important à faire. - Non sa va aller, aujourd’hui nous allons aller tout les trois au parc, pour nous amuser. »
Maman venait d’annoncer une phrase qui me mettais aux anges, j’allais passer la meilleur journée de ma vie, on allait jouer, manger des glaces, marcher tout les trois, rien que moi, maman et papa. Je me dépêchai de finir mon petit déjeuner pour aller me préparer. Je débarrassai mon bol, puis courus dans ma chambre pour prendre mes affaires. La joie me poussais à me dépêcher, cette journée je n’allais pas l’oublier, oh non c’était certain, je n’allais pas l’oublier… Je redescendis les escaliers pour rejoindre papa et maman, arriver en bas je vis papa sur le pas de la porte et maman était dans le salon avec grand-mère. Je ne pus m’empêcher de presser maman pour que nous partions au plus vite nous amuser. Elle se retourna vers moi, me sourit et se dirigea vers nous. Papa referma la porte de la maison derrière nous, je pris la main de maman et quand papa nous rejoignis, je lui pris la main aussi. Nous étions là tout les trois au milieu de la ruelle en train de marcher, nous étions très heureux et nous allions passer la journée ensemble à jouer et puis nous reviendrions le lendemain et le jour d’après et nous serons tout le temps ensemble. Les gens qui nous voyaient ne nous saluaient pas, ils ne prêtèrent même pas attention à nous mais je m’en fichais, tout ce qui comptait c’était mes parents. Nous arrivions à hauteur du parc de jeux et aujourd’hui il n’y avait pas beaucoup d’autres enfants, nous avions le parc pour nous seuls ! Je pris maman des deux mains et l’entraina près de la balançoire, papa lui en avait déjà fait avec moi, je voulais en faire un peu avec maman maintenant. Elle me regardait en souriant, papa était assis sur un banc et lui aussi nous regardait en souriant, puis il se leva subitement et se dirigea vers un petit arbre du parc. Il y avait un enfant, seul, plus jeune que moi encore, qui pleurais. Lorsqu’il vit le visage de papa il se mit à pleurer d’avantage et à courir aveuglement dans les rues du village. Papa le regarda fixement puis son sourire s’effaça de son visage, il se retourna et me regarda, puis je ne savais pas pourquoi mais il ferma les yeux et tourna la tête. Je me retournai à mon tour vers maman qui avait baissé la tête, je ne comprenais pas pourquoi voir cet enfant pleurer les rendait triste. J’allai chercher papa et lui demanda de faire un château de sable avec moi, il me sourit mais une larme avait coulé sur sa joue, pourquoi ? Maman se joignit à nous pour faire un petit château de sable, nous commencions à le construire, je remplissais mon petit sceau, puis je le mettais sur la tour que l’on avait commencé, une larme vint humidifier mon sceau, c’était maman qui commençais à pleurer un peu, de nouveau, pourquoi ? Papa la releva et il me prit par la main, il essuya les yeux de maman, lui fit un signe de la tête et me lança un sourire.
« Sasori, allons manger une glace tu veux ? »
Il me porta sur ses épaules et nous commencions à aller chez le marchand de glace au coin de la rue ou se trouvait le parc. Nous sommes entrés, papa me posa au sol, je courus vers le marchand pour lui demander une glace à la vanille, et comme j’avais soif je lui avais demandé un verre d’eau. Il me tendit la glace puis le verre, mais au moment où je voulus saisir le verre, il se fissura. Je regardai le verre avec attention et je pensais que je l’avais cassé alors je m’excusai auprès du marchand qui me dit que ce n’était pas de ma faute. Je me retournai pour demander à papa ce qu’il voulait comme glace, mais son visage était attristé par la simple vue du verre fissuré, pourquoi ? Aujourd’hui je me suis posé plein de questions, auxquels je n’avais pas trouvé de réponses. Nous mangions nos glaces tranquillement assis sur un banc, mais le silence primait. Je regardais par moment mes parents qui semblaient penser à quelques choses, quelques choses de triste apparemment. Papa se leva, il venait de terminer sa glace, il fit signe à maman, qui se leva à son tour, j’en fis de même, ils me prirent les mains et me dirent que nous allions rentrer. Sur le chemin du retour, il n’y avait personne, les gens qui était là il y a à peine une heure, on t tous disparu, papa et maman ne levaient pas les yeux, ils fixaient le sol désespérément. Nous étions rentrés à la maison, papa poussa la porte, il me lâcha la main et pris la direction de son atelier. Maman le suivit. Je les attendais là dans le salon, grand-mère me rejoignis.
« La ballade s’est bien passé Sasori ? »
Je lui fis un signe de la tête en guise de réponse, j’attendais le retour et les explications de mes parents. Ils remontèrent enfin au bout de trente minutes, ils étaient en tenue de ninja. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, mais je m’y attendais un peu d’après leurs réactions d’aujourd’hui.
« Sasori, ta mère et moi allons partir mais ne t’en fait pas nous reviendrons vite, prend soin de grand-mère Chiyo et ne fait pas de bêtises d’accord ? -Ne t’inquiète pas mon chéri ce n’est qu’une petite mission, nous en aurons bientôt fini et nous reviendrons vite à la maison avec toi. »
Ils partaient en mission ? Alors c’était ça qu’ils me cachèrent, pourtant les autres fois ils me le disaient quand ils partaient. Je ne pouvais rien y faire je me contentai de leur sourire et de les accompagner à la porte avec grand-mère. Ils avançaient doucement, puis ils se retournèrent et à leurs tours ils nous sourirent en faisant un léger signe de la main. Je leur fis un signe de la main moi aussi tout en gardant mon sourire.
« À très bientôt ! »
Mes parents se retournèrent, et continuèrent leur marche vers les portes du village, je le vis disparaitre dans le sable, à ce moment là, j’étais triste, je ne savais pas ce que j’allais faire, je ne savais pas quand ils reviendraient, je devais juste les attendre. Les minutes passaient, puis les heures à leurs tours passaient. Je ne savais que faire, allaient-ils revenir dans deux jours, ou peut-être dans trois ? Il me fallait être patient, je ne savais comment mais je devais l’être. Aujourd’hui je devais encore m’entrainer d’avantages au maniement des pantins articulé, je me rendis au Quartier Général des marionnettistes sur demande de grand-mère Chiyo qui m’accompagnait. Arrivé sur place, il n’y avait presque personne ce qui était tout de même rare, il n’y avait que des enfants comme moi mais aussi mon grand-oncle Ebizô, qui en nous voyant s’approcha de nous.
« -Alors Grande sœur, ils sont parti n’est-ce pas ? »
Grand-mère le regarda avec une expression visible de profonde tristesse. Il comprit tout de suite le message que moi je n’arrivais toujours pas à saisir. On me conduit en salle de classe, comme d’habitude je m’asseyais dans le fond. Le cours d’aujourd’hui expliquait comment concevoir un bon pantin, du moins les bases de l’assemblage. C’est un cours qui revenait souvent ce qui est normal mais moi je le connaissais déjà sur le bout des doigts, mes notes étaient les plus hautes, je m’ennuyais vraiment. Je voulais simplement que papa et maman revienne vite pour que nous jouions ensemble. Ce cour s’éternisait, heureusement il fallait maintenant passer à la pratique, concevoir le modèle réduit d’un vrai pantin en suivant le modèle du professeur. Je saisis les outils sur la table, replaça le plan de fabrication sur le bureau du sensei, et me mis en œuvre pour concevoir leur mini-marionnette. Je la terminai en quelques minutes, mes camarades me regardaient avec jalousie, ou rancœur. Grand-mère disait toujours que j’étais le meilleur dans ce domaine, un véritable génie. Moi je m’en fichais un peu je voulais juste attendre le retour de papa et maman à la maison. La journée était interminable, je devais construire des pantins, aider les autres, écouter les cours sur les plantes médicinales, tout ça était fatiguant. Lorsque grand-mère Chiyo vins me chercher pour que nous rentrions à la maison, j’étais content, peut-être papa et maman seraient rentrés. Je récupérai mes affaires et pressa grand-mère pour que nous rentrions plus vite. En poussant la porte de chez moi, je me précipitai dans la cuisine, mais il n’y avait personne, alors je courus dans le salon, mais il n’y avait toujours personne, je tentai ma chance dans la chambre, mais là encore…personne. Je descendis doucement les escaliers, me dirigea d’un air hésitant vers l’atelier de papa, et en essayant d’ouvrir la porte, constatai qu’elle était toujours fermé à clef. Ils n’étaient pas encore revenu, j’allais encore devoir patienter, leur mission devait être très longue. Je me dirigeai dans ma chambre et attendis près de ma fenêtre, au cas où ils apparaîtraient aussi rapidement qu’il avait disparu, dans un nuage de sable. La nuit commençait à tomber, je me dirigeai vers mon lit, regarda pendant plusieurs dizaines de minutes les photos de mes parents, et m’endormis.
Le lendemain j’ouvris un œil en espérant voir papa au pas de ma porte, mais il n’y avait personne, tout en continuant d’espérer leur retour, je me précipitai dans la cuisine, mais il n’y avait qu’un bol à table, le mien. J’allais encore passer une journée horrible, seul, dans un monde sans mes parents et donc sans joie, je ne savais pas que faire en les attendant, j’étais triste. Les heures passaient, puis les jours se succédèrent sans que je n’aille aucune nouvelle de mes parents. Un soir alors que je commençais à m’endormir, j’entendis un bruit à l’extérieur de ma chambre, aussitôt, toutes les peines, tout les doutes que je ressentais étaient dissipé, je me levai et courus vers la porte de ma chambre. J’étais impatient de l’ouvrir, je saisis la poignée et regarda qui était derrière ma porte. Je vis grand-mère devant moi alors je lui lançai un sourire.
« Ah, tu es là grand-mère Chiyo. Papa et maman sont de retour ? Emmène-moi auprès d’eux s’il te plait, mais mon sourire disparu de mon visage quand je vis l’expression de grand-mère. Ils ne sont toujours pas revenus ? -Eh bien c'est-à-dire que ton père et ta mère étaient là mais, ils ont du repartir très vite pour accomplir une autre mission urgente. Ils m’ont dit de t’embrasser pour eux, ils seront absents pendant un long moment mais ils reviendront mon petit. »
Je la regardai comme si on venait de me traverser le cœur, papa et maman était repartie pour longtemps sans venir me voir ? Ce n’était encore jamais arrivé, alors pourquoi ? Je lançai un grand soupir de stupéfaction, alors grand-mère tenta de me réconforter.
« Ne sois pas triste si ils avaient pu rester auprès de toi ils l’auraient fait, il va falloir que tu sois très patient, on va les attendre bien sagement tout les deux d’accord ? -D’accord, lui répondis-je d’une mine triste et abattu. »
Grand-mère me laissa seul au pas de ma porte, j’étais triste, tellement triste que toutes les larmes que j’avais jusqu'à maintenant versés ne voulaient plus couler le long de mes joues, je ne les reverrais plus avant un long moment, je ne savais pas quand j’allais les revoir, ni quand j’allais pouvoir de nouveau leur faire un câlin, ou qu’ils pourraient me serrer dans leurs bras. Pendant des jours entiers j’attendais, j’attendais de les voir revenir. Chaque jour, du haut de ma petite fenêtre je voyais des enfants jouer avec leurs parents, je les voyais rires comme nous riions autrefois. J’étais seul, ma seul compagnie était mes pantins, triste pantin dont le bois ne ressent ni la peine ni la joie, triste pantins qui ne pouvait pas s’inquiéter de leurs semblables. Peut-être ces pantins allaient-ils pouvoir m’aider, grand-mère disait que j’étais doué, finalement ce talent allait me servir. À la cave je savais que d’anciens modèles de marionnettes et d’anciennes pièces étaient conservé par mes parents, je descendis donc pour vérifier l’état des ses pièces. Cela fait maintenant plusieurs mois que je n’arrivais plus à sourire, je regardai simplement l’horizon comme si à chaque instant d’attente je me rappelais à moi-même l’inutilité de cette attente. En arrivant en bas, j’aperçus différent types de pantins fixé par des câbles reliée au plafond. C’était comme un cimetière, on entreposait de vieux pantins, comme si tous allait terminés leur jours ici. Cependant il y avait suffisamment de pièces ici pour bâtir mes chefs d’œuvre. J’allais faire revenir auprès de moi mon père et ma mère. Je commençais par trouver des corps de bonne corpulence, puis je continuais avec les bras, il fallait être très précis sur la fabrication. Quand j’avais terminé les bras, je sculptais et fixait les doigts, puis à l’aide de mon petit marteau je fixais le tout. La table sur laquelle je travaillais était rempli de morceau de pantins, il ya avait autant d’outils que de pièces de bois, il ya avait de quoi faire une armée avec tout ces matériaux présents dans cette salle, mais moi il n’y avait que deux « pantins » qui m’intéressait. Je passais des jours entier à l’élaboration de pantins parfait qui se rapprochait le plus possible de la réalité, et à l’intérieur, je ne mettais pas de pièges ou de dispositif cachés non, je voulais juste une enveloppe, même vide, qui ai l’apparence de maman et de papa. Et lorsqu’en fin j’avais terminé, il ne me restait plus qu’à tisser mes fils de chakra, oui j’étais enfin heureux, heureux que de nouveau mes parents me serrent dans leurs bras, heureux de dormir auprès d’eux, mais même ce bonheur là on me l’ôta. Les marionnettes ne sont que du bois, je ne pouvais pas coexister avec elles, elle ne ressentait pas l’affection que mes parents avaient pour moi, mais elles au moins elles ne ressentaient pas la peine que moi j’éprouvais de ne plus jamais avoir revu mes parents.
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