Du soutiens [Mission D]

亜夢 -Sauve une vie comme si tu sauvais la tienne.

« Ninjas de Kumo, nous avons besoin de soutiens à l'Hôpital de Kumo, dépêchez-vous. »

Une fois de plus le donneur de mission me confiait une mission mais cette fois-ci cela ne m'agaçait pas, en effet elle avait un but important pour moi. Aider concrètement les personnes de Kumo. Effectivement j'allais devoir me rendre à l'hôpital pour l'heure donner un coup de main, il devait surement être débordé en ce moment même. Je quittais avec beaucoup de précipitation la tour pour pouvoir arriver le plus tôt possible au centre hospitalier. Dehors le soleil commençait à se faire de plus en plus bas, le coucher de soleil n'allait pas tardé, la vue était splendide mais je n'avais pas de temps à perdre, des habitants m'attendaient pour que je les soigne, sauvez des vie, il n'y avait rien de plus merveilleux au monde. Arrivant devant l'enceinte, je prenais une grosse bouffée d'oxygène de façon à me préparer mentalement à ce qui allait suivre, je savais que j'allais voir des images choquantes mais j'allais aussi soigné de nombreuses personnes, les yeux remplies de joies je pénétrais dans l'enceinte. Tout bougeait, tout allait si vite, du monde grouillait, des médecins sortaient de nulle part, le regard stressé, je ne comprenais plus rien, il y avait quelques blessés gaves mais dans la salle d'attente j'aperçus de nombreux blessés légers, la journée n'allait pas être de tout repos. Un médecin me prit tout de suite en charge, en quelques secondes il m'expliqua que je devais me rendre au premier étage pour les personnes aux blessures légères, je ne perdis pas une secondes et en quelques minutes je me rendit, tel une balle. J'arrivais alors sur place, tout me paraissait soudainement plus calme. Une infirmière vint tout de suite me voir, me prenant par la main, elle m'emmena devant les patients, elle m'expliqua pendant quelques minutes ce que je devais faire à chaque fois, comme prendre leurs pou, les aider à prendre leurs médicaments, ou bien tout simplement leurs parler. Les personnes âgées aimaient discutées, elles se sentaient ainsi moins seule dans leurs désarroi des plus profonds. Arrivant devant la chambre de l'une d'entre elle je pénétrai, j'allais devoir prendre son pou, ce qui était une des choses des plus simples. Prenant l'appareil je l'accrochais autour de la patiente, appuyant quelques secondes sur le ballon je pus voir l'aiguille qui montait. Attendant quelques secondes j'eus la réponse, son pou était normal, la malade allait pouvoir sortir, elle me glissa quelques mots avant que je parte:

- Merci beaucoup, vous faîtes un travail formidable, pourriez-vous allez soigner mon fils dans la chambre un peu plus loin j'ai peur que son état s'aggrave.


J'écoutais attentivement toutes les paroles de cette femme, puis comme un robot j'exécutais, en effet cela me touchait. J'espérai que son fils n'était pas dans un état grave, car il y a des mots quand on perd ses parents, son frère, mais son enfant il y en a pas. Arrivant devant je toquais, une faible voix me dis d'entrée, l'enfant était allongé sur son lit et était pâle comme un drap blanc. Je sortis l'outil pour mesurer le pou, il fallait que je sache si cet enfant allait bien, malheureusement je pus constater au bout de quelques secondes que son pou était très faible, il fallait vite l'hospitaliser. Quand soudain il se mit à cracher du sang, le mettant de travers pour qu'il ne s'étouffe pas avec son vomis. Criant pour attirer l'attention d'une infirmière personne ne venait, j'allais donc devoir me débrouiller tout seul pour ce petit homme, soulevant l'enfant qui pesait bien son poids, j'allais l'emmené moi même au médecin. Quittant la chambre, je croisais un docteur au fond du couloir, vite je devais me mettre à courir avec ce qui me restais de forces. J'y étais presque encore un effort, bousculant le médecin il comprit tout de suite dans mon regard et pris l'enfant dans ses bras, j'aurai voulus le suivre mais mes forces me quittaient, je tombais au sol impossible de faire un pas de plus, une infirmière courus vers moi pour savoir si j'allais bien, je lui lançais un regard noir et lui crachais ces mots:

-Il fallait arrivé plus tôt!! Cet enfant va peut être mourir par votre faute, vous .....


Puis plus rien, je venais tomber dans un profond coma, je ne voyais plus rien, je n'entendais plus, ma dernière vision? L'infirmière au dessus de ma tête. Les heures passèrent, je me réveillais doucement, je pus voir que j'avais été déposé dans un lit et que des appareils m'entouraient et me permettaient de respirer. Me levant d'un bond je décrochais tous ces appareils mais à peine avais-je mis un pied au sol que l'infirmière débarquait dans ma chambre et me criait de me réallonger, elle ne perdit pas une minute pour me dire que l'enfant allais mieux, il avait été soigné et son était était redevenus stable. Je décidais de me calmer, et de rester allongé, un peu de repos avant de prendre une autre mission ne me ferait pas de mal. Quelques heures plus tard je sortais de l'hôpital, respirant l'air, un geste si simple et banale, pourtant tellement nécessaire. ♫