Sympathische und dunkle Mädchen ● Thalie Soyokaze (Terminer)

● Nom/Clan : Soyokaze

● Prénom : Thalie

● Surnom : Frozen

● Âge : 18 ans

● Sexe : ♀

● Taille : 5'6''

● Poids : 126 lbs.

● Origine : Kirienne

● Rang : Genin

● Affinité Primaire : Hyôton

● Village : Kiri

Si vous voyez une fille qui à l'air différente des autres pendant que vous prenez une marche tranquille au village, c'est probablement moi à 99%. N'ayez crainte, d'habitude je ne mords pas tant qu'on ne m'y pousse pas. À mes 18 ans, mon corps est mature, aussi bien dire à son top et j'espère qu'il continuera de l'être encore longtemps. Honnêtement, je peux dire que je suis une belle fille, sans me vanter. Ma chevelure est assez particulière. Bichrome, à la fois noire et blonde dans un mélange hétérogène parfait, elle est longue et presque raide avec sa petite ondulation. J'ai une coupe fétiche que j'appelle «la queue de cheval en hérisson». J'ai essayer ça quand j'étais petite alors que les cheveux étaient longs et que ça m'était tannant. En gros, j'attache la majorité de mes cheveux à l'arrière de ma tête et je les rattache contre ma tête pour ne par avoir une longue que de cheval qui traine. Comme ça, ils se dressent dans les airs. Ensuite, mon toupet tombant sur le côté gauche de mon visage et deux longues couettes tombantes de chaque côté de ce dernier complètent cette coupe. Sinon je les laisse lousse, rien de compliqué!

Mes yeux. On me dit souvent qu'ils sont magnifique. Avec leur iris turquoise et mes cils... Mes moi je ne les aime pas. Qui peut bien vouloir d'une paire de yeux avec lesquelles tu vois absolument rien sans de grosses lunettes souvent dites affreuse? Moi, non. Ouais, j'ai des lunettes, de grosses lunettes avec une monture style léopard, parce que je suis myope, et pas juste un peu. Si je mets une feuille devant moi, tant qu'elle ne touche pas mon nez – qui est tout beau tout parfait, lui – je suis incapable de lire le moindre mot. Heureusement, la technologie sur la correction de la vue m'évite au moins d'avoir des verres qui me donnerait des yeux énormes : on pourrais jurer qu'il n'y a pas de verre dans cette monture de mauvais goût. À part ça, mon visage... Celui d'un ange. On me dit souvent que je suis terriblement belle, mais que c'est dommage que je sois si bizarre... Vous comprendrez plus tard. J'ai plusieurs piercings. Pourquoi? Parce que j'aime ça. Un à la gauche de la lèvre inférieure, un à la narine droite, une paire de piercing à chaque extrémité externe de mes sourcils et sept à chacune de mes oreilles plus un au nombril. Total : vingt-et-un pièce de métal inoxydable se tiennent à moi!

Évidemment, j'ai des tatouages, dont une manche tribale au bras gauche et un symbole, tribale aussi, entre les deux omoplates. Mais bon, passons. Je ne suis pas très grande. Cinq pieds et six pouces, ou cent-soixante-cinq centimètres je crois. Je suis svelte – évidemment vous direz – et mes courbes sont d'une harmonie parfaite avec ma corpulence. Poitrine et hanches de taille moyenne, tout ce qu'il y a de plus attirant pour une fille! Mais encore. Cette beauté naturelle n'a pourtant rien faite pour m'aider dans ma jeunesse et mon adolescence. Bref... Mes membres sont mince, dépourvu de tout surplus de gras, rien de plus parfait pour une fille vivant dans ce bas monde hostile. Niveau maquillage, je ne suis pas «poupouneuse». Ça se limite surtout à du cutex noir sur mes ongles, du mascara noir aux paupières et un petit rouge à lèvre sur celle-ci. Plus souvent qu'autrement je ne mets rien, parce que j'en vois pas l'intérêt. Avec ou sans, je ne vois pas vraiment de différence, seulement que ça complète mon style qualifié de «sombre» par les autres.

Niveau vêtement, j'ai deux «kit». Le premier, plus civile et simple, un chandail gris à manche longue avec, par-dessus, un autre chandail bleu marine à manche courte, des culottes bleues rapiécées que certain appelle «jeans» et des bottes shinobis. L'autre, plus féminin, une camisole de fille moulante noire, une jupe carottée rouge et noire avec des leggins noir et des bottes de cuir à talon-haut. Dans cette tenu, faut dire que bien des gars – et même des filles – ne peuvent s'empêcher de me reluquer... Mais ça s'arrête toujours à ça, parce que je suis bizarre...

Dernier point, à part mes lunettes, j'ai un truc qui intrigue certaine personne qui me croise, c'est mon bandeau. Non, ce n'est pas un bandeau de Kiri, mais un bandeau noir fait maison. Le jour même où mon surnom à prit forme, je suis tombé dessus chez moi et depuis, il m'arrive souvent de le mettre, surtout si je suis triste ou en situation ou en mode hostile. Je l'ais personnalisé avec le temps, lui ajoutant des studs. Le logo y était déjà, chose que mes parents et même ma sœur ne veulent pas m'expliquer, mais je l'aime bien. Voilà, c'est un peu pas mal moi d'apparence... Et c'est bien juste ça, une apparence.

(Différente)
On dit souvent de moi que je suis bizarre, dérangée, pas normale, étrange et même folle. Pourtant, rien n'est moindrement vrai. Je suis totalement et parfaitement équilibrée, il n'y a rien qui soit d'incorrecte chez moi. Mais que voulez-vous? Je suis comme ça, un peu introvertis et souvent silencieuse. Je ne parle pas souvent et je n'amorce pas vraiment les discussions. Je suis juste naturellement mystérieuse, comme ça. J'aime ça le mystère et je sais faire la différence entre être mystérieuse et être bizarre. Malheureusement, pas les autres, du moins la plupart. En plus de ça, d'être à la fois gênée et maladroite, je manque de tact, mais cruellement. Je dis des choses, que je ne devrais pas dire ou plutôt d'une autre façon. Ça m'arrive souvent de faire des malentendus sans le vouloir et ça m'attire des problèmes. Je suis une curieuse, je m'intéresse à plein de truc et je fouine un peu partout... Bien sûr, encore là, je passe pour une bizarroïde! En plus, je n'offre pas mon respect à n'importe qui, ce qui veut inévitablement dire que je manque de respect envers certaine personne. De plus, étant minutieuse, j'essaie toujours d'être originale – surtout dans mes vêtements dit inhabituels – dans ce que je fais, mais souvent c'est mal interpréter et... On voit ça comme de quoi d'étrange et le cycle de l'intimidation et de l'hypocrisie recommence.

Je n'ai pas beaucoup d'estime de moi-même, voir même aucune. Normal, je suis tellement mise de côté, rejeté et traité d'extraterrestre que ça n'étonne personne... Et personne ne s'en soucis.

(Marginale)
Mais je suis forte. J'endure beaucoup de chose, sachant que chaque jour est un combat pour moi. J'ai un gros, mais très gros caractère. Tête dur, je m'entête souvent pour des niaiseries, mais ça me donne une détermination assez importante. Quand je tiens tête à quelqu'un, j'y tiens longtemps. Sinon, je me tais, je me soumets et j'encaisse, c'est parfois une meilleure option, d'autre fois ça ne fait qu'empirer ma mauvaise réputation. Évidemment, si je tiens tête, j'ai une certaine arrogance qui dérange plus d'un. Je peux manquer de respect, surtout si on me dit que je doit respecter telle ou telle personne sous de boiteux prétextes auxquels je ne suis même pas concerné. Par exemple : c'est le meilleur shinobis de sa génération à Kumo – mais je m'en fous, moi je suis à Kiri, je m'en tape de Kumo! Je déteste les prétentieux et je ne les supporte vraiment pas! Mais dans mon village, c'est plus tannant, parce que dans ces moments-là, je me retrouve plus souvent qu'autrement seule contre tous et des fois ça tourne vraiment mal pour moi.

(Sympathique...)
Pourtant, je ne suis pas une mauvaise personne. Je suis capable d'une très grande sensibilité. Je suis sympathique avec n'importe qui, tant qu'il ne se passe rien de mauvais à mon égard. Je reste méfiante par-contre, mais avec tout les malheurs qui m'arrivent, j'espère juste qu'il se passe un truc bien pour moi. Pourquoi me fermer des portes quand j'en ai presque pas d'ouverte à moi? Je suis une personne sur qui on peut compter, étant fiable et fidèle. Fidèle. N'est-ce pas ce que tout homme recherche chez les femmes, et vice-versa? Du moins, toute personne normale voulant vivre une vie normale. Pourquoi les gars ne s'intéresse pas à moi? Je sais, je suis bizarre. Je suis pourtant intelligente et très logique. Je réfléchis beaucoup avant de faire des choses, j'ai de l'imagination et je peux facilement être inspirée par la nature, la météo, la musique, les arts... Moi, je ne vois pas en quoi c'est bizarre. Mais oui, c'est vrai, les artistes sont spéciale... Au sens péjoratif. J'ai un grand cœur... Qui, malheureusement, avec le temps, est devenu épineux. Et ce n'est pas moi qui lui ait mise ses épines, non c'est tous les autres. J'ai toujours voulu être gentille avec les autres, mais eux n'en voulaient pas de cette gentillesses offerte sur un plateau d'argent.

(Et sombre)
Avec le temps, l'ange est devenu cornu. Je me suis simplement tannée de souffrir, de me faire marcher dessus tel un vulgaire tapis d'entrée qu'on oublis l'existence dès qu'on a fini de retirer ses espadrilles, qu'on salis et qu'on lave bêtement sans trop se forcer à bien le faire. Moi aussi j'étais capable d'être méchante et de faire de la peine aux autres. Au lieu de pardonner à tout un chacun, je me suis mise à répliquer froidement, par vengeance. On me mord, je mord. Mais... Je ne supporte pas de me voir comme ça. Je ne suis pas comme ça, moi. Je suis pas une mauvaise personne... Mais en état d'agression, je n'ai pas d'autre chose que de cesser d'être la sympathique fille de Kiri qui doit endurer les coup bas de tout un chacun... Et de devenir la sombre et vicieuse demie-blondinette du pays des brumes sanglantes. Vicieuse. Analytique et critique. Observatrice bien sûr. Violente et d'allure viscérale, mais bel et bien réfléchie. Impitoyable si nécessaire. Je peux être une véritable meurtrière si j'en sens l'obligation. L'amertume que j'accumule et que j'encaisse jour après jours, je l'utilise dans ces situations... Et j'ignore où ça peut me mener. Terrible comme adversaire je fais.

Mais ce qui fait la différence entre moi et un autre combattant fortement craint, c'est que moi je ne fonce pas tête baissée. Je fixe toujours ma victime dans les yeux... Surtout dû à mon dont de télépathie plus que terrible lorsque bien utilisé. Mais tout ça, c'est seulement quand je dois me défendre, simplement un état de survie temporaire, parce que comme je l'ai dit : ce n'est pas moi ça, d'être méchante, je suis une personne avec un bon fond et je sais très bien que la violence ne mène à rien.

Je voudrais bien vous raconter ma jeunesse, mais je ne m'en souviens pas du tout. Nein, aucun stricte souvenir, flash ou la moindre image flou d'une vague souvenir presque oublié, rien. C'est comme si ma vie avait commencer alors que j'avais déjà 7 ans. Étrange, mais que puis-je y faire? Rien, alors je fais avec. C'est en me réveillant dans un lit que je vis qui était ma famille. Bien sûr, j'ai paniquée, ne reconnaissant rien de rien, comme si j'étais tombée au beau milieu d'une ville que je n'aurais jamais visiter auparavant. Ma mère, Thamara Schwarz, me rassura rapidement. J'avais juste été victime d'un effet secondaire du venin d'un serpent vivant sur l'île de Kiri. C'est aussi comme ça que j'ai su qu'il m'était impossible de me promener n'importe où sans mes lunettes... C'est lunettes-là. À ce moment-là, moi je l'ai trouvais bien correcte. Je trouvais qu'elle me donnait un style unique, original quoi! Même ma sœur Amy l'approuvais. Peut-être qu'elle ne voulait pas me faire de la peine en me disant ça finalement. De toute façon, veut, veut pas, ma myopie était horriblement trop forte pour que je puisse m'en passer.

À mes neuf ans, qui correspondait un peu à mes 2 ans, j'entrai à l'académie préparatoire pour les futurs Shinobis et Kunoichis. J'étais bien contente d'entrer enfin à l'académie. Ma mère n'avait pas voulu me faire commencer tout de suite : elle trouva que j'étais un peu différente des autres. J'étais trop silencieuse selon elle. Je trouvais ça étrange que ma mère dise une telle chose de moi, de sa fille ainée. Comme si elle ne me connaissait pas vraiment. J'avais seulement neuf ans et déjà j'avais des doutes. Même si je m'entendais à merveille avec ma mère, mon père et ma sœur... J'avais une drôle d'impression par-rapport à eux. Mais bon, toute mon attention était orienté vers l'étude des arts Shinobis. Les autres étaient plutôt contents de voir une nouvelle parmi eux, une fille du coin qui commençait un peu en retard, mais qui est belle et qui semble inoffensive... Mais je savais que j'étais pas comme eux. Moi, je ne pensais pas vraiment de la même façon, ma perception de la vie était différente, plus mature que la leur, mais eux, étant trop jeune, ne pouvaient pas comprendre ça. Néanmoins, la première année se passa bien même si on disait de moi que j'étais la fille aux lunettes affreuses.

Ce n'est qu'un mois après le début de la deuxième année que ma chute aux enfers à commencer. Une chute glacée. Dix ans. J'avais prise l'habitude de me promener seule dans le boisé en arrière de l'académie durant les périodes de récréation. Là-bas, j'allais satisfaire ma curiosité à l'égard des mystères de la nature et de la vie. Un beau jour, deux fillettes me suivirent en douce, voulant savoir pourquoi j'étais presque toujours absente durant les récrés' et elles m'espionnèrent à un mauvais moment. J'étais accroupie au-dessus d'un lièvre mourant : un renard l'avait pourchassé et blessé, il ne lui restait pas beaucoup de temps à vivre. Il souffrait et ça me faisait de la peine de ne rien pouvoir faire pour le sauver. Alors, j'abrégeai ses souffrances sans douleur. Je fis une aiguille de glace avec mes doigts, un truc que je pouvais faire comme ça étrangement. Avec ce senbon de glace, je lui planta d'un coup sec dans le coup, sectionnant la moelle épinière et le tuant ainsi sans douleur. Elles continuèrent de m'observer. Avec un autre senbon et attendant qu'il soit bel et bien mort, je disséquai la bête.

C'est alors qu'on me surnomma Frozen, non pas seulement pour mes aiguilles de glace, mais surtout pour avoir «froidement exécuté le pauvre lièvre sans défense» comme j'ai entendu dire. Hors contexte, les deux autres petite sottes se sont inventée une version aberrante de la vrai histoire. C'est à partir de ça que les autres on commencer à vraiment faire de moi la souffre-douleur de l'académie. En plus, il ne suffisait que de me séparer de mes lunettes pour Chaque détail était notifié, chaque action particulière de ma part, que ce soit de regarder par la fenêtre ou de répondre à des questions comme ça alors que je passais à côté d'un cercle d'ami et que j'avais silencieusement écouter leur discussion. Chaque chose était vue comme une action étrange de ma part. J'essayais bien tant bien que mal d'expliquer la différence entre mystérieuse et bizarre, pour eux c'était du pareil au même. À croire qu'il n'y a pas de différence un psychopathe et moi.

Après une année comme ça, à être rabaissée jour après jour, je me tannai. J'étais sympa avec les autres en général, jamais je portai d'attaque sous une quelconque forme à leur égard... Mais ça ne suffisait pas. Je devins alors méchante. Les autres me rejetait telle une bactérie dans l'organisme, aussi bien les repousser pour pas qu'il me blesse davantage. Je fus malicieuse pendant un temps, prenant plaisir à leur faire de bonne frousse et à leur sortie des insultes bien pire que celle qu'on me disait. C'est comme ça que j'ai découvert mon don de télépathie. Sans trop me rendre compte, je me liais à certaine personne par la pensée et j'entendais leur pensée avant qu'il ne les dise. Répliquant avant même que l'insulte soit dite, je passais alors encore plus bizarre qu'avant. En plus de ça, je pouvais provoquer de forte migraine chez ceux à qui je me liais. Je tombai à mon plus bas dans ma réputation. Même si, personnellement, je me foutais de ma réputation, les blessures qu'elle causait ne pouvaient pas être négligée.

À mes 13 ans, mon père disparu sans laisser de trace. Même si je n'en ai pas beaucoup parler, il me supportait beaucoup, m'aidant à passer au travers de tous mes moments difficiles. Sans lui, il y avait un grand manque. Je n'y comprenais rien, comment pouvait-il me laisser là comme ça, sans raison, rien? Je fus très malheureuse de son départ imprévu, peut-être même plus que ma mère et ma sœur. Parallèlement, je fus expulsée de l'académie. J'avais alors là 14 ans. Je n'étais pas suffisamment attentive ni appliquée, je causais beaucoup de trouble avec les autres et mes compétences en Ninjutsu étaient trop basse comparer à la norme. Vue comme un élément indésirable, on me rejeta pour de bon. Même ma sœur commençait à me détester. Elle avait honte de m'avoir comme grande sœur et même qu'elle allait nier d'être de la même famille que moi. Ma mère, quant à elle, ne savait pas quoi faire de moi. Je passai une année à m'enfermer chez moi. Je lisais les bouquins dans la bibliothèque de mon père et je m'informais sur plein de truc. C'est comme ça que je suis tombée sur le pistolet à Senbon. J'étais fascinée par la technologie qui avait été utiliser pour la conception de cette arme, je n'avais jamais vu quoi que ce soit de se niveau là. J'en fis ma propriété.

Comme je ne pouvais pas passer ma vie à me morfondre comme ça et que je ne pouvais pas être une Kunoichi, je sortis dehors de chez nous et j'allai prendre une marche dans le «centre-ville» de Kiri. C'est en passant devant un petit restaurant sympa que me vint cette idée : m'ouvrir un café. Ambitieuse, oui. J'avais peut-être que quinze ans, mais j'étais déterminer à faire un truc de ma vie qui soit important. Bon, d'accord, un petit café ce n'est pas l'entreprise qui allait changer le monde, mais c'était mieux que rien. De toute façon, j'avais essayer de rentrer à l'académie, mais je fus refusée sans qu'on ne me laisse la moindre chance. Je montai ma petite affaire tout seule.

Trois ans passèrent et ma vie commençait reprendre du bon. Mon café fonctionna et pouvait subsister de lui-même sans problème. Ma mère et ma sœur virent s'ajouter à mon personnel qui ne se limitait qu'à moi après six mois. C'est une année plus tard que Setô s'ajouta la courte liste. Maintenant, ayant le café fonctionnel avec ses clients régulier et ses particuliers qui venait de loin pour faire un tour, ma famille n'avait plus rien d'une famille pauvre. Mais je n'étais pas vraiment heureuse et je savais que cette affaire n'allait pas être toute ma vie la seule chose qui soit importante pour moi. Malgré ça, les autres avaient toujours la même perception par rapport à moi et mon surnom avait même apparemment traversé la frontière et les générations. En dehors du café, c'était encore la même histoire. Et les gars dans tout ça? Je n'ose pas y penser, ça me fait trop mal de savoir qu'aucun homme ne m'ait jamais approché. Je me contente de mes petites histoires que je me fais avant de me coucher, souhaitant à chaque fois de perdre la mémoire et de me réveiller dans une autre monde où personne ne me connaissent moindrement.

À mon grand étonnement, ça n'allait pas encore durer bien longtemps. Yekais Soyokaze, le Mizukage, vint un beau matin faire un tour dans mon café. Il se présenta comme un simple client, amis il était venu spécifiquement pour moi. Ayoye, je n'en revins pas tout de suite. Le gentlemen qu'était le Mizukage m'offrait de faire de moi un puissante Kunoichi, et pourtant il connaissait mon dossier sur le bout des doigts. Ça m'inquiétais qu'une personne puisse autant en savoir sur moi, mais c'était son rôle après tout. Pour moi, c'était un signe. Je ne pouvais pas laisser passer une telle occasion. De toute façon, le café pouvait vivre sans moi avec ma mère, ma sœur et l'ami de la famille. De part une simple discussion anodine dans mon café, je devins une Genin. C'est ainsi que moi, Thalie, la fille la plus rejetée du village, devint une Kunoichi malgré tout. Mais ça ne voulait pas dire que mes malheurs étaient chose du passé pour autant.

Le lendemain de cette journée, je fis la rencontre de mes coéquipiers : Arashi Zenbu et Raito Yamida. Le pôle Nord et Sud réuni avec moi entre les deux. Je savais d'ores et déjà que j'allais pas l'avoir facile avec Arashi, une vrai tête brûlée. Pourtant, ce qui me paraissait étrange, c'est qu'il n'est ni l'un ni l'autre connaissance de ma réputation. Ils ne dirent à aucun moment mon sur nom ou une phrase du genre «Oh non, je n'suis pas vraiment pris pour être l'équipier de Miss bizarroïde...». Néanmoins, Raito était sympa avec moi, chose qui m'était vraiment surprenant! La journée avec eux se passa sans encore... Mais c'est le soir même de cette journée qui fut plus qu'incroyable. Je tombai sur un journal à la couverture noire qui avait été déposé sur mon lit ;a mon intention. Je dus ajuster mes lunettes pour être certain de bien lire ce que j'y lisais alors que je tournai ses premières pages : il contenait tout à propos de moi... La vérité sur mon amnésie, sur ma vrai famille, sur mes capacités – sur ma véritable identité... Et aussi que j'étais nulle autre que la petite sœur du Mizukage : Yekais Soyokaze.