Le début d'une nouvelle ère.

Mon existence avait été bouleversée par des personnes dangereuses. Portant des longues capes noires ornées de nuages rouges. Ces gens se faisaient appelés Akatsuki. Ils étaient craint de tous, dès que les personnes le pouvaient, elles les évitaient. Mais moi, j'avais décidé de leur faire la chasse, pour venger ma sœur, qui avait périt à cause de mon pouvoir. J'étais le fils de Meï Terumi et de Isaki Yamida. J'avais hérité des pouvoirs de ma mère, le Youton, l'art de maîtriser la lave, et du Futton, l'art de maîtriser la vapeur et l'acidité de cette dernière. Lors de mon apprentissage à Kiri, j'étais devenu un bon petit ninja. Mais les années avaient passées, j'avais aujourd'hui 22 ans, et j'étais toujours genin.

Pourquoi ? Simple, très simple. J'avais passé tout mon temps, depuis la mort de ma sœur, à me documenter sur la fameuse organisation criminelle qui avait terrassé ma vie. Les documents des bibliothèques, voler des documents secrets. J'étais passé par plusieurs petits délits, mais cela en valait la peine. J'avais appris quelques petits trucs importants en plusieurs années. Mais entre temps, notre Mizukage avait changer, un certain Yekais Soyokaze. Je ne le connaissais pas, les rumeurs allaient d'ailleurs bon train à son propos dans le village. On pouvait entendre qu'il était très fort, à d'autres endroits qu'il n'avait pas l'étoffe d'un kage compte tenu de son jeune âge. Je ne me fiais pas à ça, car on m'avait moi même jugé. On disait de moi que j'étais un tire aux flancs. Car autrefois, on disait de moi que j'étais l'avenir du village, que j'avais l'étoffe pour être un grand ninja, et j'avais finalement abandonné la poursuite de la puissance, pour un temps. Ainsi j'avais été jugé, on avait dit que j'avais perdu goût à la vie, que j'étais proche du suicide. J'en avais entendu des choses folles et farfelues, sans pour autant m'attarder dessus.

Ne viens pas vers moi, sinon je te détruirais.

Cette phrase, je l'avais découverte dans un bouquin que j'avais consulter à la bibliothèque. Elle m'avait redonné espoir. Elle me permettait de croire en moi, en mon potentiel, et en ma capacité à tuer les détracteurs de ma chère sœur. La traque de l'akatsuki était devenu mon principal objectif, encore plus de sept membres en particulier. Une femme avec les cheveux bleus, et six hommes roux avec des piercings sur le visage. J'avais fais d'eux mes cibles, et je savais que quelques soient les obstacles, je ne m'arrêterais qu'après les avoir tuer, décapiter, et détruit la moindre partie de leurs cellules. Raito Yamida, ce nom, l'akatsuki n'allait pas tarder à le connaître, et surtout, à se retourner, pour regarde si ce jeune garçon n'est pas derrière eux pour les tuer. Si la mort n'était pas une finalité, la vengeance, elle, l'était.

Neila : « Raito, sors de tes pensées. »

Neila me parlait, je n'y faisais même pas attention. Nous étions proche de l'océan et des frontières de Kiri, notre pays natal, là où nous avions grandi. Elle était en quelques sortes ma meilleure amie, elle m'avait épaulée lorsque mes parents étaient restés vivre à Yuki, le pays de la neige. Car mes parents s'étaient cachés par peur que l'akatsuki revienne s'en prendre à eux. Moi j'avais préféré me battre, et les affronter si jamais ils devaient revenir m'attaquer. Et j'avais trouvé de l'amour et du réconfort près de Neila et sa famille. Nous vivions ensemble, ils m'avaient hébergés chez eux, et aujourd'hui, nous nous promenions. Car effectivement, nous étions inséparables, ou presque. Car lorsque je partais en mission, elle restait au village, car elle n'était qu'une simple civile.

Assis sur le sable blanc de la plage, je regardais l'horizon bleue que me permettait d'admirer ce panorama spectaculaire. Une brise marine soufflait, et la pluie elle, redoublait d'intensité, balayant mes cheveux de droite à gauche, puis de gauche à droite. Je ne l'avais jamais dis à personne, mais cet océan, cette vaste étendue d'eau, c'est là que ma sœur avait trouvé la mort face à l'homme roux. Et je venais souvent ici, seul ou accompagné, feignant que c'était mon endroit préféré, pour méditer sur ma vengeance. Même Neila, en qui j'avais une confiance aveugle, ne connaissait pas ce secret. En regardant l'eau, je revis la scène du meurtre, et mon corps se mit à bouillir, à se crisper, et Neila le sentit. Elle me prit alors la main avec une tendresse incommensurable, ce qui eut le don de me calmer. Elle était également la seule capable de me calmer lors de mes accès de folies. Sans le savoir, nous nourrissions chacun un amour très fort pour l'autre, sans se l'avouer, par peur de l'échec. Mais une chose était sûre, si un choix était à faire, je la choisirais elle, la sauver elle, plutôt que de me venger ou sauver ma propre vie.

« Excuse moi Neila. Il pleut de plus en plus, tu devrais rentrer. Tu sais pourquoi je suis ici, ça pourrait être dangereux pour toi, rentre s'il te plaît. »

Elle ne me posa pas plus de questions, car je lui avais menti un peu plus tôt dans la journée. Lui faisant croire que j'avais une mission de repérage. Et elle comprenait très bien le fait que je ne voulais pas la voir être mise en danger. Et je devais avouer, qu'il m'arrivait de jouer sur cette corde là pour rester seul lorsque j'en avais envie. D'autant plus qu'aujourd'hui, je devais découvrir mon nouveau senseï, qui n'était autre que le Mizukage en personne. Je comptais sur son enseignement pour devenir un ninja hors norme, et détruire chaque personne se dressant sur mon chemin. Il devait aussi y avoir un futur équipier, Arashi Zenbu. Je savais bien que les équipiers étaient importants, mais je n'étais pas du genre à faire confiance facilement. J'allais donc pouvoir juger ce jeune homme sur ce que j'allais voir de lui lors de cet entretien, du moins, si chacun d'eux daignait se montrer sur place avant que mon corps, que je réchauffais continuellement grâce au Youton, ne périsse dans le froid à cause du manque de chakra.