Un jeune homme désireux de devenir ninja

Dans le petit village de Terra, un jeune garçon marchait, la mine grave. Deux jours durant, il avait chassé une biche, la traquant dans les recoins les plus reculé des montagnes environnantes, mais cela avait été sans succès et il rentrait maintenant les mains vides. Personne n’allait lui reprocher son échec, mais lui avait de la peine à l’accepter. Une simple biche, il n’avait pas réussit à attraper une simple biche alors qu’il aspirait à devenir shinobi. Depuis déjà des années, il s’entrainait, courant dans les montagnes, ne s’arrêtant que pour faire quelques exercices physiques afin d’améliorer sa condition physique. Il avait travaillé également sa maitrise du lancé du Kunai ainsi que la fluidité de ses mouvements lorsqu’il tenait son épée en main. Mais voilà, à quoi servait son entrainement s’il n’était pas capable de tuer une bête inoffensive, qu’en serait-il lorsqu’il serait confronté à un véritable adversaire, un voleur, un assassin ou pire encore, un autre ninja.

Il passa le seuil d’entré de sa demeure en gardant la tête basse. Son père passa à côté de lui, compris que quelque chose n’allait pas mais ne chercha pas, au grand soulagement de son fils, à savoir pourquoi il était énervé. Il ne devait pas savoir. Il ne devait pas savoir que son fils voulait abandonner le métier de forgeron pour se lancer dans un rêve qu’il penserait inaccessible. Bien entendu, le jeune garçon voulait lui annoncé la nouvelle avant son départ, mais il pensait qu’il avait encore le temps et que ce n’était pas le moment d’embêter son père pour des broutilles.

Après être entré dans sa chambre, il lança son arc dans un coin de la pièce, et se laissa tomber sur son lit. Il regarda le plafond, pensif. Comment ce faisait-il qu’il ait déjà rencontré des ninjas beaucoup plus jeune que lui qui possédait une puissance le dépassant très largement ? Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? Pourquoi était-il toujours incapable d’utiliser le Ninjutsu ? A toutes ces questions, il ne trouvait aucune réponse et cela le frustrait. Pour en être certain, il sortit de son lit, se concentra, essayant de ressentir le flux d’énergie qui coulait paisiblement en lui. Lorsqu’il crut le sentir, il brisa ce flux en essayant de le faire jaillir,… mais, une nouvelle fois, rien ne se passa. C’était comme s’il en était dépourvu, qu’il serait à jamais incapable d’utiliser ne serait-ce qu’un peu de son chakra.

Devant ce nouvel échec, il dégaina son épée et la regarda attentivement, comme plongé dans d’ancien souvenir. Cette épée lui avait été offerte par son père. Elle était non pas courbe comme un katana, mais droite et, de plus, elle était aiguisée des deux côtés, la rendant plus dangereuse, mais également plus fragile. En effet, à force de parer avec le tranchant, la lame s’abimait et nécessitait donc de nombreuses réparations. Sur la lame était inscrit le nom de son possesseur, Vlad Seta. Pour le jeune garçon, s’était son bien le plus précieux. Chaque fois qu’elle avait une petite raie, il se rendait à la forge et maniait les soufflets et le marteau afin de la rendre comme neuve. Il ne s’en était jamais séparé depuis qu’il l’avait reçu, même pas pour aller au petit coin ou pour dormir.

Après s’être entrainé pendant une bonne heure, il se rendit dans la cours, prit une des autres épées qu’il possédait et frappa sur une buche de bois. Il tendit alors le bras, soulevant ainsi la buche et abaissa la lame comme pour frapper un adversaire invisible. Il refit ce mouvement encore et encore. Le temps passait, son corps commençait à ruisselé, ses muscles le brûlaient et ses bras le suppliaient d’arrêter, mais il continuait. Lorsqu’enfin le soleil commença à se couché, il rentra chez lui, mangea un morceau que lui donna sa mère et il se rendit directement au lit.

Le temps passa, le jeune garçon s’appliquait à chasser le plus souvent possible et le reste du temps qu’il ne passait pas à la forge, il le passait à s’entrainer. Il était devenu sans conteste la plus fine lame de son village et arrivait même à battre son père maintenant. Tout ses efforts allaient bientôt être récompensé. Il voulait encore s’entrainer pendant un mois et ensuite, il s’en irait, quittant son village et sa famille pour rejoindre le village d’Iwa ou de Suna. Ces deux villages qui s’étaient fait la guerre pendant des décennies l’attirait autant l’un que l’autre. Il voulait être sur de choisir le bon village lorsqu’il annoncerait à son père qu’il allait le quitter, chose qu’il n’avait bien entendu pas encore faite.

Deux semaines avant son départ, il se passa quelque chose qu’il n’avait pas prévu et qui le fit frissonner. Un voisin avait été tué par un criminel qui avait prit la route des montagnes tant connu par le jeune garçon. Au début, il prit cela avec effrois, car c’était le hasard qui avait fait que ce bandit était entré dans la maison d’à côté et non la sienne, mais ensuite, il se dit que c’était une bonne occasion de voir s’il était prêt ou non. Il prépara donc son sac, son épée et son arc et sortit de chez lui sans faire de bruit. Son père ne savait toujours rien de ce qu’il voulait faire, mais le jeune garçon savait qu’il ne le laisserait pas sortir dans les montagnes vu que le criminel semblait s’être dirigé par là-bas. Il quitta le village rapidement, en évitant d’être vu et s’enfonça dans la forêt qui le bordait. Il marcha, marcha, encore et encore jusqu’à arrivé dans l’une des grosses clairières ou il pensait que le bandit pouvait se cacher. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Il réfléchit alors et comprit que s’il voulait voir quelque chose, il fallait qu’il grimpe bien plus haut, sur la crête.

Pour atteindre la crête, il lui fallut bien une bonne heure, et c’est essoufflé qu’il y arriva. Il se pencha sur un rocher qui surplombait toute la forêt en contrebas et l’observa avec attention, recherchant le moindre indice de mouvement.

**Où peut-il bien être ?**

Soudain, il crut entendre un léger bruit en contrebas, il se pencha de plus belle et comprit avec malheur son erreur lorsqu’il vit que c’était un caillou qui s’était écrasé sur un sapin. Un bruit de froissement d’habit se fit alors entendre juste derrière son dos. Il se retourna et vit avec horreur que le criminel se trouvait devant ses yeux. Il essaya de reculer, apeuré, mais c’était impossible. Derrière lui, c’était le vide, et s’il tombait, il allait mourir. Il essaya de se relever, mais c’était trop tard, l’homme le frappa en pleine tête, une, deux fois, puis lui envoya un coup de pied dans les côtes le désarçonnant. Le garçon perdit l’équilibre et chuta dans le précipice. Par chance, il réussit à s’accrocher à un bout de racine et resta suspendu dans le vide. L’ennemi avait vu qu’il n’était pas tombé complètement et s’était avancé pour mieux voir. Il prit ensuite un gros rocher et le leva en dessus de sa tête.

« Tu vas mourir jeune homme ! »

Vlad ferma les yeux et baissa la tête. S’en était finit de lui, il allait tomber et mourir. Il avait agit avec inconscience et il allait en payer le prix. Que dirait son père en retrouvant son corps, si bien sûr il le retrouverait. Qu’adviendra t’il de sa mère lorsqu’elle apprendra la nouvelle, elle qui était toujours très sensible.

Soudain, le jeune homme sentit une énorme vague de chaleur et un bruit assourdissant, suivit d’un cri de désespoir. Il leva la tête, ouvrit les yeux et vit que l’ennemi n’était plus là et qu’à la place de celui-ci, c’était son père qui était penché vers lui, la main tendu.

« Allez, viens, mon fils. »

Lorsqu’il fut tiré jusqu’à la terre ferme, le jeune garçon ne put contenir ses larmes et étreignit son père. Celui-ci le serra fort contre lui pendant quelques instants. On pouvait voir sur son visage le soulagement d’être arrivé au bon moment. Après quelques instants, il repoussa son enfant, se baissa et le regarda droit dans les yeux.

« Qu’est-ce qui t’a prit de l’avoir poursuivit ? Pensais-tu vraiment être capable de le neutraliser à toi tout seul ? »

Vlad comprit qu’il était tant de lui dire toute la vérité. Après tout, il serait de toute façon obligé de lui dire un jour ou l’autre. Il baissa alors les yeux, regarda ses pieds et commença à lui expliqué son rêve.

« Père, je compte rejoindre l’un des villages ninjas et devenir shinobi. Depuis plus d’un an, je m’entraine en cachette et perfectionne mes techniques de combat. Et c’est en vue de tester mes capacités que je me suis mis à la poursuite de ce criminel. Je voulais voir si j’étais capable de le capturer ou non, je voulais voir si j’étais prêt ! »

Son père le regarda avec compassion. On ne pouvait voir aucune trace de colère sur son visage et, plus impressionnant encore, aucun signe de surprise. C’était comme s’il savait cela depuis bien longtemps.

« Mon fils, sache que tu ne peux rien me caché. Cela fait longtemps que j’ai deviné ton secret, tout simplement car c’était le même que le mien. Jadis, j’étais également un ninja et je dois reconnaitre que j’étais relativement puissant. J’ai tué de nombreuse personne, certaine pour le bien et d’autre pour servir mon ancien maitre. Les missions qu’il me donnait était de plus en plus difficile et de plus en plus douteuse, si bien que, le jour ou il m’a demandé de supprimer le roi du pays de la terre, j’ai décidé de mettre fin à ses jours et je suis partit. Ne crois pas qu’ils m’ont laissé partir tranquillement. Non j’ai été traqué pendant des années, et c’est en rencontrant ta mère que j’ai enfin réussit à leur échapper pour de bon. J’ai ensuite décidé de mettre tout ce qui faisait de moi un ninja de côté et je me suis lancé dans la carrière de forgeron. J’ai eu un fils dont je suis très fier, cependant, je lui ai toujours caché la vérité, pensant qu’il n’avait pas à savoir cela. Mais voilà, tu veux suivre la voie du shinobi et je ne peux que t’encourager à le faire. »

Vlad n’en revenait pas. Son père, un ninja ? Jamais il ne s’était attendu à cela. Pendant quelques instants, il n’arrivait pas à le croire, mais ensuite, il se rappela qu’il ne savait absolument rien du passer de son père et que chaque fois que des amis arrivaient sur le sujet, il prenait soin de changer de discussion. De plus, avec sa famille, ils vivaient dans un coin terriblement reculé du pays de la terre. La famille Seto était réputé comme d’excellent forgeron et il ne faisait aucun doute que le père de Vlad était le meilleur de la région et peut-être même du pays, mais il s’occupait seulement de Terra et des quelques autres villages environnants. En repensant également à la chaleur qu’il avait ressentit avant, son père devait-être de Ninjutsu Katon, ce qui expliquerait pourquoi il était si bon forgeron. Plus il réfléchissait, plus il trouvait de preuve que son père était belle et bien celui qu’il affirmait être.

« Père… Je… »

Il baissa encore une nouvelle fois la tête et regarda ses pieds en disant la suite de sa phrase.

« Je dois partir… Partir dans moins de deux semaines si je compte pouvoir commencer mon éducation de ninja durant cette année. Je vais donc abandonner la forge et te laisser seul, je suis désolé. »

Son père le saisit par les épaules comme il le faisait toujours pour être certain que son enfant comprenne bien ce qu’il voulait dire.

« Pourquoi serais-tu désolé ? On va préparer ton départ du mieux que nous le pouvons avec ta mère et, pour la forge, ne t’inquiète pas, le petit Ricky du village, tu sais, celui haut comme trois pommes, il m’a déjà annoncé qu’il voulait devenir forgeron, alors je vais peut-être l’embaucher finalement. »

En disant cela, il lui sourit et le jeune Vlad ne put que sourire également. Jamais il n’avait pensé que son père prendrait aussi bien la nouvelle. Cette fois, c’était certain, il allait pouvoir partir. Le soleil commença à se couché et inonda les deux hommes d’une lueur rouge qui sembla encrer éternellement cette scène dans les souvenirs du jeune aspirant shinobi.

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Le jour du départ était enfin arrivé. Vlad était enfin prêt. Tout le matériel qui lui était nécessaire pour atteindre le village d’Iwa no Kuni avait été mis dans son sac à dos. Son épée avait subit quelques réparations et la corde de son arc avait été retendue pour l’occasion. Cette journée s’annonçait radieuse, et c’est sous un soleil pesant et brûlant que le jeune homme dit au revoir à sa famille. Il serra fort sa mère et son père dans ses bras, puis se dirigea vers le portail qui permettait de quitter la propriété. Le jeune aspirant ninja marchait d’un pas déterminé, bien que son cœur fût empli du chagrin de devoir quitter sa famille. Maintenant, il allait être seul et allait devoir surmonter bien des obstacles, que se soit lorsqu’il serait ninja, ou tout simplement lors du trajet qui allait l’emmener au village d’Iwa.

Durant la première demi-journée, le garçon marcha sans s’arrêter pour se reposer. Bien entendu, il aurait pu faire le trajet en courant, mais il préférait garder ses forces. Le trajet sur la carte ne semblait pas bien long, mais en réalité, il fallait gravir de nombreuse montagne aride ce qui rendait le voyage bien plus long que prévu et ce qui le rendait assez,… dangereux. Par deux fois, le jeune homme dut éviter des chutes de pierres qui manquèrent de lui fendre le crane, mais le pire, c’était les crevasses invisibles dans lesquelles il manqua de tomber. Cependant, tout semblait bien se passer, jusqu’à ce que Vlad tombât sur une impasse.

Après avoir marché des heures, il s’était retrouvé au fond d’une cuvette qui semblait sans la moindre issue. Partout, des mures de terre s’élevaient, si aride qu’il était impossible de les escalader. Seul un rideau de liège semblait être la seul prise possible pour sortir du gouffre, mais malheureusement, ceux-ci ne s’élevait pas assez haut. L’aspirant ninja s’en approcha, s’y accrocha et regarda s’il pouvait soutenir son poids. Par chance, il semblait que se fut le cas. Comme il ne voulait pas faire demi-tours, il se dit que l’escalader ne lui couterait pas grand-chose et, qui sait, peut-être des prises qu’il n’avait pas vu depuis le sol seraient présentes en dessus du liège. Il commença donc à grimper. La tâche n’était pas facile, mais pas impossible. Il grimpa, lentement, puis, arrivé à plus de 10 mètres du sol il s’arrêta net.

Quelque chose était étrange. Collé contre la paroi comme il était, il lui semblait ressentir comme un léger courant d’aire venant de derrière le liège. En regardant de plus prêt, il réussit à distinguer des pierres sculptées et ouvragées par de superbe motif. N’hésitant pas une seconde, il attrapa d’une main son épée et commença à frapper le mur avec le tranchant de la lame. Peu à peu, le liège se brisa et tomba au sol, révélant une petite entrée. Tant bien que mal, le jeune homme passa par celle-ci. Il chuta et s’écrasa au sol une dizaine de mettre plus bas. Lorsqu’il reprit ses esprits, il comprit alors qu’il se trouvait dans un gigantesque vestibule et qu’il venait d’entrée par l’une des ouvertures permettant de laisser pénétrer la lumière. Il se releva, sortit de son sac une torche, l’alluma et contempla les alentours.

Jamais il n’aurait cru tomber dans un lieu pareil. Au premier regard, le lieu faisait penser à un temple, mais un temple de quelle divinité ? Vlad n’aurait su le dire. Il s’approcha de l’un des cinq piliers qui semblaient soutenir l’édifice et contempla les écritures et dessins qui y figuraient. Il ne comprit pas grand-chose, seulement que ce pilier parlait d’un truc en rapport avec l’eau. Peut-être ce temple était-il voué à une déesse de l’eau, ou peut-être même à un ninja qui aurait maitrisé le Suiton. Ses hypothèses auraient pu-être fondée s’il n’avait pas trouvé sur un des autres poteaux des symboles représentants l’élément du feu, le Katon. Laissant sa curiosité prendre le dessus, il déchiffra ce qu’il arrivait sur les cinq pilonnes. Il comprit alors que ce temple était voué aux cinq éléments : Suiton, Katon, Fuuton, Raiton et Doton.

Vlad resta dans cette pièce pratiquement toute la journée sans pouvoir comprendre ce qu’elle représentait réellement. En effet, seul les cinq pilonnes parlaient des éléments, pour le reste, toutes les dessins sur les mûres montraient des créatures étranges. Au total, il en avait vu 4 différentes, mais impossible de dire s’il n’y en avait pas une ou deux autres qui étaient cachées dans la partie effondrée de la pièce. En dessous de chaque dessin ce trouvait une porte suivit d’un escalier qui semblait s’enfoncer dans les ténèbres.

Ce que le jeune Seta ne savait pas, c’était qu’il n’était pas le seul être vivant en ce lieu et que dans les ténèbres se trouvaient des forces qu’il n’était pas en mesure d’affronté.

Après avoir choisit l’une des portes au hasard, le jeune garçon avait commencé un escalier qui semblait sans fond. Après près d’un quart d’heure de marche, il lui était impossible de dire s’il allait finalement atteindre le fond ou non. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il n’arrivait, avec la torche qu’il avait sortit de son sac, qu’à voir à quelques mètre seulement. La tentation de découvrir quelque chose d’une grande importance était si grande qu’il ne fit pas demi-tour et qu’il continua de dévaler ces maudits escaliers. Finalement, après une bonne demi-heure, il se retrouva devant une nouvelle salle. Cette fois, elle était grande, mais semblait ne pas posséder de sol. En effet, en dessous du jeune garçon, c’était le néant. Seul de fin pilonnes sortaient des ténèbres et formaient une sorte de labyrinthe qui permettait d’atteindre la porte qui se trouvait de l’autre côté.

Sautant d’un pilonne à l’autre, celui qui aspirait à devenir ninja se déplaçait dans la pièce, mais malheureusement, à chaque fois, il tombait face à une impasse. Au lieu d’abandonner, il persévérait et redoublait d’effort pour essayer de sortir de là. Ses efforts furent payants et il réussit finalement, exténué, à mettre pied à terre. Là, il se reposa quelques instants en examinant à nouveau les inscriptions qui se trouvaient sur les mures. Il comprit alors qu’à chaque créature était attribué un élément et que le chemin qu’il avait emprunté était celui qui menait à l’élément de la terre.

Après avoir repris des forces, il se releva et poursuivit son chemin. A peine avait-il fait cent mètres qu’il se retrouva une nouvelle fois face à une impasse. Alors qu’il réfléchissait sur la façon d’agir, il sentit le sol trembler, puis, c’est tout son corps qui chuta. Il dévala comme une sorte de toboggan et, mettant pied à terre, il regarda autour de lui. Cette fois, c’était dans une sorte de fin couloir qu’il atterrit et, en vue du bruit qui semblait venir de derrière lui, un piège des plus dangereux devaient avoir été enclenché lors de sa chute. En effet, à peine eut-il le temps de se déplacer de quelques mètres qu’une pierre gigantesque et ronde s’écrasa exactement là ou il se trouvait et, comme le couloir était en pente, la pierre se mit à le poursuivre. Le garçon, cédant à la panique, courut dans le couloir en hurlant.

« AHHHHHH !!!! »

La pierre était bien plus lourde que lui, réduisant ainsi à chaque seconde l’avance qu’avait le jeune garçon sur elle. Il savait que c’était une question de seconde avant qu’elle ne le réduise en miette. Cependant, tout ce qu’il pouvait faire, c’était courir en espérant que plus loin, l’opportunité de se mettre à l’abri lui serait offerte. Chose qui arriva, mais dans la panique, le jeune homme ne réussit pas à la prendre.

« NONNN !!! JE VAIS MOURIR !!! AHHHH !!! »

Alors qu’il sentait la pierre non loin de son dos, un nouvel abri se présenta à lui, et cette fois, il réussit à le prendre. Après avoir remercié sans fois tout les dieux de l’univers, il sortit de sa planque et continua de descendre le long couloir. Un second bruit se fit entendre et il comprit qu’une autre pierre était en train de dévaler la pente. Il courut donc se mettre à l’abri plus bas. Pendant cinq minutes qui lui parurent être une éternité, le jeune homme dut avancer progressivement en évitant de se prendre un rocher, mais finalement, il atteignit le fond et se retrouva encore devant une immense salle.

« Punaise, sa commence à me gonfler ! »

Au centre de la pièce se trouvait un immense cube gravé de symbole. Le jeune garçon s’en approcha. Sur l’une des faces, il vit un symbole qui ne semblait rien avoir à faire là. En effet, tout sur ce cube semblait avoir une relation avec la terre sauf un grand soleil qui se trouvait au milieu d’une des faces. Vlad balaya sa torche dans toute la pièce et finit par remarquer un fin rayon de soleil qui entrait par un petit trou ainsi qu’une statue munie d’un miroir. Il essaya donc de faire bouger la statue, de telle manière que le rayon de soleil soit dirigé vers le soleil. Il lui fallut bien trois ou quatre heures pour accomplir cette tâche et c’est finalement dans un bruit assourdissant que le cube sembla s’ouvrir, révélant la drôle de créature dessinée sur les mûres ainsi qu’une autre, qui ne semblait pas aussi étrange. C’était même plutôt le contraire, elle était vraiment effrayante.

Tout se passa si vite. A peine les créatures furent-elles relâchée que Vlad entendit une voix dans son esprit lui hurlant de fuir. La créature étrange s’éleva dans les airs et celle qui semblait menaçante fondit sur le jeune homme qui prit les jambes à son coup. La créature colossale se lança à sa poursuite et, tout deux reprirent le chemin qui avait mené le jeune Vlad en ces lieux. Remontant la pente à vive allure, évitant que de justesse chaque rocher que la créature le poursuivant réduisait ensuite en miette, le jeune garçon passa en dessous de la trappe et continua son chemin.

Le chemin qu’il suivait semblait faire un grand détour pour arrivé finalement en dessus de la pièce des milles et un pilier. Il trouva une ouverture et s’y jeta, évitant l’une des griffes de la créature qui le poursuivait. Ensuite, il se déplaça aussi agilement que possible, mais la créature était plus rapide et se mit entre lui et la sortie. Cette fois, le jeune garçon craignait d’avoir commis une erreur en étant venu en ces lieux. Il regarda la créature dans les yeux et sortit son épée, sachant pertinemment qu’elle ne lui serait pas d’un grand secours, pas cette fois-ci. La créature savourait la peur qu’elle insufflait au jeune garçon et attendait que tout espoir eut disparut avant de fondre sur lui. Cependant, une chose des plus improbables se passa. Le rocher en dessous d’elle se brisa et elle tomba dans le vide.

Vlad n’en revenait pas, il avait réussit à lui échapper. Par pur chance, mais il avait réussit. Il arrivait à peine à contenir sa joie. Il se mit à rire, ignorant totalement que l’autre créature était également dans la pièce. Celle-ci le regarda avec ses yeux étranges et lui dit avec hâte.

**Ne traine pas, elle est blessée, pas morte. Nous devons quitter ce lieu au plus vite !**

Le jeune garçon ne comprenait pas comment elle faisait pour entrer dans son esprit et aurait bien voulut le savoir, mais ce n’était pas le moment. Ensemble, avec l’aide de la bienveillante créature, ils parcoururent les longs tunnels, s’entraidant et dévalèrent enfin dans le hall d’entrée. Là, la terre qui se trouvait sous les pieds du jeune homme se détacha du sol et s’éleva dans les airs, l’emmenant juste devant l’ouverture par lequel il était entré, puis plus haut, pour passer la cuvette. Finalement, lorsqu’il fut à l’abri, il mit pied à terre, regardant la petite créature qui voletait.

Jamais le jeune garçon n’avait vu une créature pareil, ou même n’en avait entendu parler. Tout ce qu’il savait de cette créature, c’était qu’elle était liée à l’élément de la terre et que c’était sans doute elle qui avait permis la chute de l’autre monstre. Il voulut la remercier, avant de décider qu’il valait mieux se méfier et chercher à en savoir plus sur cette… chose.

« Qui es-tu ? Ou plutôt, qu’es-tu ? »

La créature continuait de le regarder avec ses grands yeux.

** Je suis un Djinn élémentaire, plus précisément l’un des Djinn élémentaire de la terre et je m’appelle, comme mes semblables, Tsuchi. Si tu veux savoir ce qu’est un Djinn, sache que nous sommes une sorte d’image, de représentation d’un élément. En gros, pour moi, je suis la terre, je la contrôle et la modèle à mes goûts. **

Vlad ne semblait pas tout comprendre, mais il ne voulait pas trop insister. C’était déjà trop pour son esprit fatigué. Il décida donc d’essayer d’en apprendre plus lorsqu’il se serait un peu reposé, mais il ne voulait pas le faire ici, jugeant que l’endroit était encore trop dangereux. Il ramassa donc un bâton qu’il trouva par terre pour le soutenir durant sa marche et commença à marcher en direction de l’est. Il avait encore beaucoup de chemin à faire pour arriver à Iwa et ne voulait pas faire de halte entre temps. Après quelques pas, il constata avec soulagement que Tsuchi voulait le suivre et s’est sans bruits qu’ils marchèrent, marchèrent, encore et encore, des heures durant.

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