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Chapitre I : Les Limbes

Il faisait noir. Je n'y voyais rien du tout, c'est comme si j'étais entrain de tomber dans le vide sans pouvoir remonter. Je ne savais pas où j'étais, ni comment j'avais atterris dans cet endroit. Je me rappelais être chez moi, puis après c'était le trou noir, je ne me rappelais plus de rien comme si j'avais perdu un bout de ma mémoire. En tout cas, c'était assez effrayant. J'étais comme aspiré par une force obscure. L'espace où j'étais ne stagnait pas, il bougeait sans cesse comme s'il se déplaçait très vite, j'avais l'impression de voler dans un ciel remplis d'étoiles. Mais cela ne pouvait pas être ça, personne ne sait voler. Cet endroit me rappelait le jour où j'avais obtenu mon "pouvoir", le Meiton. On aurait même dit que celui-ci me submerger, que les ténèbres s'étaient emparés de mon corps et que je ne pouvais pas lutter. Peut-être même que mon autre personnalité, celle cruelle et sadique, avait réussi à prendre le dessus en me consumant peu à peu avec ce chakra maléfique. Puis tout s'arrêta. Le noir avait arrêté de bouger, comme si on était arrivé. Je ne compris pas trop ce qu'il s'est passé, mais je venais de me faire aspirer. J'étais entrain de tomber quand mon dos rencontra une surface plutôt dure et rocheuse. Alors que j'ouvrais mes yeux, je découvrais un paysage désastreux et privé de vie. Des rochers, des arbres secs, des jets de laves sortaient du sol. Je ne savais pas trop où j'étais mais il valait mieux que je trouve la sortie. De plus, le ciel n'était plus comme avant. Il était rouge, comme le sang, comme si on avait tué pleins de personnes. Ce paysage était vraiment désolant, je me demandais comment j'étais arrivé ici. Je me relevais, enlevant la poussière présente sur ma veste. De toute ma vie je n'avais jamais vu cet endroit, et pourtant j'avais tellement voyagé. Et puis il y avait cette aura oppressante dans l'air, c'était plutôt bizarre. Comme si quelqu'un épiait mes faits et gestes. Je compris que cela ne pouvait être mon autre partie qui avait pris le dessus sur moi, car sinon je serais au village et puis mes habits étaient normaux, pas une petite trace de sang.

Je marchais déjà depuis des heures dans cet endroit lugubre. Toujours le même paysage, sauf qu'en plus j'avais remarqué une énorme rivière de sang. Ce fleuve, cet endroit, on pourrait se croire en enfer mais s'était impossible, comment j'aurais pu atterrir ici ? Si c'était bien et bel ce que je pensais, cette rivière était le Styx et je devais être dans les limbes. Je devais m'enlever cette idée de la tête, j'étais vivant, je n'avais rien à faire ici. Je comptais trouver la sortie, et vite. D'un pas déterminé j'avançai tout en restant sur mes gardes. Alors que je courrais, des petits bruits devenaient perceptibles. Des déplacements, des cailloux qui bougent, des craquements. Rien de bon. Sur certains collines des têtes apparaissaient. Ce n'était même pas humain. Ces choses n'avaient pas de cheveux, leur peau était grise. Qui plus est, elle marchait à quatre pattes, comme certains animaux. « Oula, en plus sa pousse des cris d'affamés ce truc ! ». Il ne fallait pas être intelligent pour comprendre qu'elles avaient faim, et que j'étais surement la nourriture la plus succulente du coin. De plus, elles se déplaçaient assez vite, bien qu'on pouvait distinguer leurs mouvements. Vu leur nombre il valait mieux que j'établisse un blanc, et vite ! Je ne bougeais pas, attendant que ces jolies bêtes se rapprochent pour pouvoir en toucher le plus avec le moins d'attaque possible. Une fois qu'ils furent rassemblés, je composais une série de signes et un laser électrique s'abattit sur eux. Ils étaient déjà hors d'état de nuire, ces monstres n'étaient pas très résistants. Je devais préserver mon chakra, s'il y en avait d'autre comme ça je n'allais pas tenir longtemps. Vu leur résistance, quelques coups au corps à corps devraient suffire à les tuer. Je partis donc vers eux, les frappant avec les poings et les pieds. En a peine deux coups certains s'effondraient déjà, ils étaient six fois moins fort qu'un académicien, ils étaient du niveau d'un civil à peine ! Je m'étais inquiète pour rien, ces bêtes devaient surement être des bébés, ou des enfants, cela voulait dire qu'il y en aurait de plus gros sur le chemin de la sortie.

Chapitre I : Les Limbes (Suite)

La plupart des bêtes qui m'épiaient le faisait depuis le sol. Elles étaient pratiquement tous à terre, mortes. Je n'étais pratiquement pas essoufflé. A peine un enchaînement de coups qu'elles étaient hors combat. Mais je ne devais pas me fier juste à la puissance de celles-ci, cela devait juste être des éclaireurs pour évaluer ma puissance et part la suite en envoyant d'autre encore plus puissantes. Je devais rester sur mes gardes si je ne voulais pas mourir dans cet endroit. Le village devait déjà être à ma recherche, si je ne sortais pas d'ici ils viendrait peut-être me trouver. J'avais donc deux chances de sortir vivant de cet endroit, si je ne mourrais pas dévorer par un des ces magnifiques monstres. Je continuais mon avancée dans ses terres maléfiques, mais je commençais à avoir faim. Je ne sais comment, j'avais avec moi mon sac-à-dos. Je ne me rappelais pas l'avoir pris, à vrai dire je ne me rappelais pas de grand chose. En tout cas, j'avais à manger et à boire déjà je n'allais pas mourir de faim ou de soif. Je dégustais tranquillement le gâteau que j'avais dans mon sac, juste une part ou cas ou j'allais rester longtemps ici. Une gorgée d'eau, et j'étais près pour repartir. Mais c'était bizarre, depuis tout à l'heure rien ne m'avait attaqué. « Comme on dit, le calme avant la tempête... ». Ce n'était pas bon signe que personne ne m'observe au moins. Alors que j'avançais, j'apercevais au loin une porte assez grande. Un géant pourrait entrer en passant par là. C'était peut-être la sortie de cet endroit aux allures cauchemardesques. Le seul moyen de le savoir était d'y aller, et de la traverser. Je courrais plutôt vite, étant pressé de découvrir si c'était bel et bien la sortie. J'y étais enfin, j'allais pouvoir partir de cet endroit et retourner dans mon village ! J'apposais mes deux mains sur la surface pour pousser, mais rien à faire elle ne voulait pas s'ouvrir. Il y avait une serrure, et donc une clé mais où la trouver ? Alors que je cherchais un moyen d'ouvrir, une immonde bête se faufila dans mon dos, une bête qui allait me causer des problèmes...

Elle ne cherche pas à m'attaquer, du moins pour le moment. Je remarquai sa présence au bout de quelques secondes, et lorsque je me retournais elle fit un bond en arrière surement surprise. Ce monstre il ressemblait fortement aux autres, sauf qu'il était plus imposant. Et d'ailleurs, il savait parler... « Le Ninja cherche Mon Précieux ? Le maître ma confié le Précieux, Gollum doit protéger le Précieux. » « Encore un qui est à moitié fou...Bon Gollum ou je ne sais quoi, donne moi la clé ! ». La bête bougeait beaucoup, il allait être difficile de l'attraper. En plus elle semblait dotée d'une agilité hors du commun, en même temps son anatomie était très différente de celle des hommes. Elle était habituée à vivre dans cet environnement et à s'en servir. Mais cela n'allait pas m'empêcher de récupérer la clé pour sortir d'ici ! Il me fallait un plan pour l'attraper, déjà avec des clones j'aurais plus de chance de le coincer. Après quelques mudras trois clones se formèrent autour de moi. Ils étaient consistants, et capables d'attaquer tout comme se défendre. Je leur ordonnais de poursuivre Gollum et de lui prendre "Son précieux". Alors que j'observais mes clones l'attaquer, une idée me vint à l'esprit. J'étais en possession d'une technique qui permettait de ralentir les mouvements de l'adversaire, ce qui allait sérieusement réduire son agilité. Une fois les signes composait, je lançais le jutsu sur la bête, la technique du Rêve Occulte. Je pu très vite voir que mes clones se rapprochaient de plus en plus de lui. Gollum commençait à faiblir, je sautais sur lui le plaquant ainsi au sol. J'arrachais de sa main la clé, il poussait alors des cris stridents. Il était amoureux de cet objet, mais je comptais le garder. Tandis que mes clones le gardaient au sol, j'ouvrais la porte. Une puissante lumière m'apparut, je pénétrais dans celle-ci pensant que c'était la sortie, alors que mon cauchemar ne faisait que commencer...

Chapitre I : Les Limbes (Fin)

Une puissante source de lumière émanée de cette porte. Je venais de l'ouvrir, mais je commençais à croire que je n'aurais pas du. La rayon lumineux réduisait ma vue, mais je ne renonçais pas à sortir de cet endroit. J'avançais, ne sachant pas trop où je me dirigeais. Mes mains me protégeaient la vue, puis la lueur s'arrêta. J'enlevais mes mains, qui me couvraient le visage, et j'admirais avec stupeur le même paysage que tout à l'heure. Quoique légèrement différents, il n'y avait plus de fleuve de sang. Cette porte était là juste pour décorer, car après l'avoir passer l'endroit était le même que tout à l'heure. Du moins c'est ce que je croyais. Une voix m'interpella : « Toi ! Comment tu es entré ? ». Je ne savais pas trop d'où elle venait, mais elle très grave et sèche. « J'ai pris la clé au taré derrière la porte. Pourquoi tu es celui qu'il appelle "Maître" ? » Je regardais un peu partout pour voir s'il y avait quelqu'un dans les parages mais cette voix semblait venir de nul part. « Oh ! Comment oses-tu ! Je suis pas le maître, le maître est le tout-puissant...Tu va payer de l'avoir insulté ! ». Un immonde cri s'en suivit, et un énième monstre apparut sur une colline au loin. Encore plus moche que Gollum, en plus il marchait sur ses deux pieds celui-là. Il avait une épée, à la lame très aiguisée. J'attendais qu'il vienne, celui-ci courrait mais bizarrement il traînait les pieds. C'était plutôt comique, on aurait dit qu'il avait une jambe cassée. En plus avec son cri, on avait l'impression qu'il menait une armée à lui tout seul. Après une bonne minute, il avait finit de courir et était enfin arrivé près de moi. Il tenta de me frapper avec son épée, ce qui fut assez pitoyable car il était essoufflé. Je n'eus qu'à me baisser et à taper dans son ventre pour qu'il tombe par terre. Son armure avait l'air d'être lourde, il n'arrivait pas à se relever. « C'est une blague là ? Si c'est pour m'envoyer des monstres aussi faibles cela ne sert à rien... ». Il lâcha son épée, décrocha son armure et se releva. Son corps était couvert de multiples entailles. Avec ses mains crochues il me frappa au ventre puis dans les côtes. Le plus douloureux n'était pas le coup, mais plutôt ses ongles qui m'arrachaient la peau. J'étais à terre, et j'en profitai pour ramasser son épée. Elle était toute déformée, la lame n'était pas comme celle d'un katana. Peut importe, dans tout les cas sa tranche. Je plantai alors sa propre épée dans son ventre, la bête s'écroula au sol dans une marre de sang. J'essuyais mes mains, pour enlever le sang. Je n'avais plus qu'à trouver la véritable sortie...

Je continuais d'avancer dans ce paysage désolant. Je venais de quitter la dépouille du monstre. Je marchais tranquillement quand je vis une épée me dépasser puis un bras. Il était encore vivant, il allait me trancher la tête. Si je ne m'étais pas baissé, j'aurais surement finis décapité. Pourtant j'étais sur de l'avoir transpercé avec son épée et il n'avait plus de trace sur son ventre à part une cicatrice. Alors qu'il parlait, un liquide noir sortit de sa bouche : « Surpris ? Je suis peut-être faible, mais tu ne peux me tuer ! ». Tu parle, un bon coup dans le cou et sans sa tête il ne pourrait plus rien faire. Du chakra noir émana de mon corps. Des griffes apparurent dans cet aura. Je l'agrippai au cou celles-ci pour le déchiqueter à se niveau. Il était encore vivant et pourtant sa tête était à moitié partie...Très résistant pour un monstre, enfin pas pour longtemps. Je pris mon élan pour le frapper violemment et lui faire tomber la tête. Son corps s'écroula tel un poids lourd sur le sol. Sa tête n'allait tout de même pas repousser, s'en était finis de lui. Mon aura noir disparut, j'avais puisé du chakra il fallait que je me repose. Je me retournais et j'aperçus un pont qui pourtant n'était pas là tout à l'heure. Peu importe, je devais voir ce qu'il y avait au bout. Tandis que je le traversais, des flammes noires sortirent des planches de bois qui composaient le sol. Elles ne me brûlèrent pas, au contraire elles me soignèrent. Une voix retentit dans toute la falaise qui se trouvait sous moi. « Tu as réussis le premier cercle : Les Limbes. ». Limbes ? Mais où avais-je encore atterris...

Chapitre II : Les Luxurieux

Je me sentais guéris, comme si j'avais récupéré mon chakra. Les flammes s'étaient stoppées, et cette voix était apparus. Les limbes...Cela se trouve dans l'enfer. La supposition que j'avais fais tout à l'heure venait de s'avérer exacte. Mais comment étais-je arrivé ici ? Je n'étais pas mort, je n'avais rien à faire en enfer. Et puis des cercles, j'avais déjà entendu parlé de ça. C'était l'Enfer de Dante. Il y avait en tout neuf cercles, et si c'était bien et bel le cas j'avais encore du chemin à faire si je voulais sortir d'ici. D'après ce que je sus, après les limbes se trouvait le cercle des Luxurieux. Je devais m'attendre à trouver une multitude de femmes, mais je ne devais pas tomber sous leur charme sinon je serais éperdue d'elle pour la fin des temps, bloqué ici. En tout cas je n'y étais pas encore, je venais à peine de traverser la passerelle. Le paysage avait radicalement changé, cela n'avait plus rien à voir avec le paysage de désolation de tout à l'heure. Là, j'admirai une majestueuse forêt. Un soleil éclatant venait illuminer les milles gouttes encore présentes sur les feuilles. Le falaise ne se trouvait plus derrière moi, il y avait seulement de l'eau. Une mer peu agitée, voire pas du tout, et une eau tellement attractive qu'on pourrait s'y baigner des journées entières. Je ne dus en aucun cas céder à la tentation, sinon je serai à jamais bloqué ici. Mes sens étaient en ébullition, des monstres pourraient surgir de n'importe où. Je regardais un peu partout, à droite, à gauche, derrière et même en hauteur. Le danger vient toujours de là où on ne l'attend pas. Pour plus de sécurité, je fis deux clones qui couvrirent mes arrières. Nous pénétrions dans cette forêt plutôt dense. Des lianes reliaient les arbres, il était difficile de ne pas s'y emmêler. « Bon on fait une pose, il y a une petite clairière juste en face. ». J'avais faim, et soif aussi. Heureusement que j'avais des vivres dans mon sac-à-dos. Les clones n'eurent pas besoin de manger, juste d'observer les alentours. Tandis que je m'empiffrais avec des petits gâteaux secs, les deux KageBunshin s'épuisaient à la tâche.

S'était beaucoup trop calme. On marchait déjà depuis une heure et aucune attaque, aucune approche de la part d'un quelconque ennemi. S'était trop beau pour être vrai. Mes clones surveillèrent les alentours ou cas ou une attaque surviendrait. Mais l'attaque que j'attendais n'arriva pas, du moins sous la forme que je pensais. Pas un monstre, pas un homme pour nous tuer, mais des femmes. Après tout si j'avais raison, on était dans le cercle des luxurieux. Une rousse aux yeux violet, une blonde aux yeux bleu et une brune aux yeux gris. Deux d'entre elles s'approchèrent de mes clones qui tombèrent tout de suite sous leurs charmes, disparaissant sans laisser de traces. La dernière, celle aux cheveux flamboyant, s'approcha de moi. Surement pour me séduire. Elle était vêtu spécialement pour cela. Un corset noir, laissant paraître un long décolleté et son ventre. Une jupe plutôt courte, c'est vrai qu'elle était séduisante. Son regard était envoutant, son toucher doux. Elle se colla à moi, me prenant dans ses bras. Je la repoussais pas, c'était plutôt agréable. Non, je me sentais submergé par son charme, je ne devais pas céder ! « Non lâche moi, je ne céderais pas ! ». Je réussis à me défaire de son emprise pendant quelques secondes mais elle se raccrocha à moi et m'embrassa. C'était comme si ses lèvres m'aspiraient vers elle, m'obligeaient à rester au près d'elle. Une partie de moi lutée bien qu'une autre appréciait ce qu'il se passait. Les deux autres vinrent au près de moi. Le paysage changea une nouvelle fois. On était dans une magnifique clairière, il y avait des coussins parcourut de roses sur le sol. On était allongé dedans. C'est alors que je pensai à Tsuna qui devait surement me chercher à Kumo. Il n'y avait que elle que j'aimais, et c'est cette image qui me donnait la force de me relever et de fuir ces trois femmes. Elles marchaient en rigolant, elles me suivaient mais elles ne se pressaient pas comme si elles avaient une longueur d'avance. J'étais chamboulé, je ne savais pas où aller. Leurs charmes étaient déroutant...

Chapitre II : Les Luxurieux (Suite)

Je marchais désespérément dans cette forêt, cherchant à fuir les trois femmes que j'avais rencontré. Elles rigolaient, comme si elles étaient sur de m'attraper. Cela me stressait, à chaque fois je regardai devant et derrière moi pour voir si elle n'était pas là. Je suais, je ne savais plus quoi faire. J'étais totalement perdu, m'emmêlant parfois dans les lianes ce qui me ralentissait. Les rires stoppèrent, elles avaient disparu. Je n'entendais plus de pas, elles m'avaient laissé. Je tombais à genoux, pleurant presque de joie. Ce supplice c'était enfin arrêté, pour un Kage comme moi c'était une honte. Mais on aurait dit qu'elles m'envoutaient avec des techniques plutôt puissantes, d'ailleurs je ne devais pas être le premier à me faire charmer par celles-ci, ni le dernier. Essuyant la sueur de mon front, je me relevai près à reprendre la route. Je devais rester sur mes gardes, elles pouvaient toujours revenir plus puissante que jamais et même encore plus nombreuses. Cet endroit allait me rendre fou. Si tout cela commençait déjà à me faire sombrer, je n'imaginais pas ce que j'allais trouver par la suite...Le Cercle des Luxurieux, surement le plus difficile à franchir. Quel homme résisterait au charme d'une femme, en petite tenue, qui le séduit ? Je me disais ça, mais cela paraissait pourtant simple. Et quand j'étais en face d'une de ces "sorcières", qui en un regard vous séduisez. Le seul moyen pour moi de ne plus me faire arrêter par elle était de foncer tête baissée et de ne jamais m'arrêter. J'allais pouvoir mettre à l'œuvre cette tactique, une jeune femme était apparut de nul part et me bloqua le passage. Ses cheveux étaient d'une couleur somptueuse entre le rouge et le marron. Ses yeux étaient de la même couleur que la mer... « Merde je l'ai regardé ! Qu'est-ce qu'elle est be...Non qu'est ce que je dis ! Ryû ressaisie toi, ne la regarde surtout pas ! ». Yeux fermés, je me précipitais dans le côté opposé, quitte à revenir en arrière. Je courrais de toute mes forces. Je n'hésitais pas à mettre du chakra dans mes jambes pour augmenter ma vitesse. Essoufflé, je finis pas m'arrêter. La femme ne me suivait plus, je l'avais semé. J'étais hors de portée. Je m'allongeais alors au sol, pour reprendre mon souffle. J'entendis un chant, comme une sirène. Mes paupières devinrent lourdes, à un point que je fus obligé de les fermer. Sans que je le veuille, je m'endormis ne sachant pas ce qui allait m'attendre.

Je revenais peu à peu à moi. Mes yeux s'ouvraient lentement, j'y voyais flou au départ ne distinguant pas trop l'endroit où je me trouvais. Mais il y avait une personne avec moi, j'arrivais à distinguer cette silhouette qui semblait féminine. J'arrivai mieux à la distinguer après quelques minutes. C'était la femme de tout à l'heure, elle était à côté de moi allongée. Je m'écartais vers l'autre côté mais il y avait encore quelqu'un. Une autre femme, blonde à la peau matte cette fois-ci. Alors que je me relevais, une troisième femme me plaqua au sol. Elle avait des cheveux verts. Elles étaient toutes attirantes, une était en bikini et les autres avaient des habits déchirés laissant paraître leur magnifique formes. « Mais ?! Qu'est-ce que vous faite ? Pourquoi je suis ici ?! Les trois me répondirent : « Enfin Ryû, nous sommes au paradis. Ne te rappelles-tu pas la nuit que nous venons de passer, nous quatre ? Tu as était tellement fabuleux. ». En disant cela, elles me touchaient le torse, je n'avais plus mon t-shirt. J'étais en caleçon. Mes habits étaient au bout du lit, qui était composé de coussins et de pétales de roses. « Non, je ne peux vous croire, laissez-moi ! ». Comment avais-je pu faire ça avec elle, je m'en rappellerais vu leur beauté. Cela ne pouvait être possible, et puis j'aimais une autre fille. Je me levais alors, sortant des bras des jeunes femmes. Je pris mon pantalon, que j'enfilai. Je partis en courant, ne pensant même pas à prendre mon sac-à-dos et les vivres qu'il y avait dedans. Tout ce qui comptait pour moi était de partir d'ici, je n'allais tout de même pas me battre avec des femmes. En plus elles ne voulaient pas me faire du mal, juste prendre du plaisir. Mais si je cédais, j'allais rester à jamais emprisonné ici avec elles ce qui pour certains n'allait pas être déplaisant. J'avais un village à gérer, des gens que j'entraînais. Je me devais de sortir d'ici, pour eux !

Chapitre II : Les Luxurieux (Suite)

Torse-nu, je courrais à travers la multitude de buisson présent au sol. Je me retournais toutes les dix secondes pour voir si personne ne me suivait. Je n'entendais plus rien, plus de bruits de pas ni de ricanement. Cela recommençait comme tout à l'heure ! Plus rien et après elles me tombaient dessus, ces harpies. Je ne pouvais pas vivre en paix, pas sortir tranquillement de cette endroit. A chaque mètre une femme me tombait dessus, comme si elles savaient à chaque moment où je me trouve. Je m'arrêtai quelques secondes, histoire de reprendre mon souffle. Une fois après avoir récupéré, je posais ma main sur mon dos essayant d'attraper quelques choses mais il n'y avait rien. « Mon sac ! Je l'ai oublié avec les femmes ! Et merde comment je vais faire maintenant... ». Je n'allais plus pouvoir boire ni manger, je devais me débrouiller pour trouver de la nourriture. Après tout dans une forêt il y a des arbres, et donc des pommiers ou autre arbres fruitiers. Tout en scrutant les environs ou cas ou d'autres femmes s'approcheraient, je cherchai des vivres. Mais cette île semblait dépourvu de toute substance mangeable ou buvable. Je n'eus plus d'autre choix que de continuer ma route après une heure de recherche désespérée. Tout à l'heure j'avais vu la mer, si j'arrivais à rejoindre une des extrêmités de l'île je pourrais m'en sortir avec mon chakra pour marcher sur l'eau. Courant à travers les broussailles, je ne regardai même plus derrière moi. Je fonçais sans me retourner. Tout d'un coup une voix apaisante se mit à chanter. C'était comme une berceuse. Mais je ne devais pas céder. Elles avaient fait comme ça pour me capturer tout à l'heure, en m'envoutant. Je continuais de courir, sachant qu'elles me poursuivaient. Je voyais de la lumière au loin, il n'y avait plus d'arbre ! Si je réussissais à attendre l'endroit que je voyais je pourrais m'en sortir. Me rapprochant de plus en plus, l'espoir parcourait mon corps. « Aurevoir les sorcières, je vous quitter ! ». J'y étais, je voyais la mer. Mais il y avait un problème, je la voyais comme si j'étais en hauteur. En effet, j'étais au bord d'une falaise. Ne m'attendant pas à ça, et pressé de quitter mes amies je m'étais précipité et maintenant je tombai. Il y avait des rochers dans l'eau en dessous et j'étais trop éloigné de la parois pour me rattraper. De là où j'étais je voyais les femmes qui me pourchassaient au bord de la falaise. Il y avait une blonde, à forte poitrine qui me lança une corde. Mais je n'allais pas l'attraper, je ne voulais pas retourner là-bas... Allais-je mourir ici ? Aussi bêtement ?

J'entendis un bruit sourd. Ce n'était pas le fracas de mes os sur les rochers, mais plutôt mon corps s'engouffrant dans les profondeurs de l'eau. Je ne sais comment j'avais réussis à passer au travers des pierres. Je devais remonter à la surface si je ne voulais pas mourir ici. Alors que je me débattais pour remonter à la surface, une force m'empêcha d'aller plus loin. C'était comme si quelques choses me bloquait. Je commençai à manquer d'oxygène. Je tournais ma tête pour voir ce qu'il se passait et un groupe de quatre femmes me tiraient dans les entrailles de la mer. Toutes en bikini, et jolies en plus. Mais je ne devais pas céder à leur beauté qui pourrait m'être fatale. Je suffoquai, si je voulais vivre j'allais devoir me défendre. Je composais sans attendre des mudras et un dragon d'ombre se créa pour percuter les quatre femmes, me libérant ainsi de leur emprise. Je réussis à remonter à la surface avant de manquer d'air, j'étais sain et sauf. « Je sais pas où je suis, mais le coup des femmes qui respirent sous l'eau génial ! ». J'usais de mon chakra pour passer au dessus de l'eau et marcher dessus. Je secouais mes cheveux pour faire tomber les gouttes qu'il y avait, bien qu'ils étaient mouillés. Je partis dans la direction opposée à l'île, je ne comptais pas y retourner ! Je ne voyais rien à l'horizon mais peut importe, si je devrais nager après avoir user trop de chakra je n'hésiterais pas. Et puis dans monde tout peut arriver, cela ne me surprendrais pas si une île apparaissait de nul part en plein milieu de l'île. En tout cas, je marchais ne sachant pas trop où j'allais.

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