Voleur [Mission - Rang D]

Voleur : Acte Un
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La neutralité. Voilà l'expression caractéristique que l'on aurait pu attribuer à Shikai quand il arriva devant l’armurerie du village. En effet, il devait retrouver toutes les armes qui avaient été volées, sans exception. Le jeune Nara considérait ce travail comme très ennuyant. Mais le bon côté, qui refaisait pencher la balance, c’était qu'un rude combat les attendaient, contre ces cambrioleurs. L'esprit de Shikai tergiversa plus sur les stratégies de combat contre des hommes armés jusqu'aux dents que sur la façon de les trouver. Si bien qu'il se retrouva au dépourvu, quand il arriva devant le magasin. Aucune idée ne lui vint immédiatement à l'esprit. Il se contenta de s'approcher du vendeur d'armes, les mains fourrées dans les poches, et de lui dire d'un ton rassurant:

" Bonjour, je suis le genin chargé de retrouver votre marchandise. Mon coéquipier ne devrait pas tarder. Bref, ne perdons pas plus de temps, je me mets tout de suite au travail. "

Sans prêter attention aux réactions du vendeur, il se dirigea vers la boutique. Soudain il s'arrêta avant de passer la porte. C'est en entendant le sol crisser sous ses chaussures qu'une idée lui vint à l'esprit. Il y avait forcément des traces de pas des voleurs ! Shikai s'accroupit donc, et balaya du regard la parcelle de sol de devant l'entrée de la boutique. Il cherchait plutôt les traces de la sortie des voleurs, car chargés comme ils devaient l'être, leurs chaussures, si ils en avaient eu, auraient du s'enfoncer profondément dans le sol. Mais la hache de la déception tomba sur le moral de Shikai, le vol ayant eu lieu la veille au soir, le terrain avait été refoulé par les villageois trop curieux. Ce n'était pas une raison valable pour abandonner ! Il pensa soudain que, par un sursaut d'intelligence, les cambrioleurs auraient envisagé l'idée que quelqu'un vienne inspecter l'avant du magasin, de la même façon que Shikai. Ce dernier s'éloigna alors du magasin et passa au peigne fin le sol, dans un demi-cercle d'environ six mètres de rayon autour de la boutique afin d'y trouver un quelconque indice, un quelconque signe, pouvant trahir la présence des malfrats.

Cela faisait près d'une demi-heure que la main de l’apprenti ninja examinait le sol au peigne fin. Mais trouver une trace de pas ayant porté des armes dans le Quartier Marchent de Konoha tenait d'un acte de folie. Il se résigna donc, et d'un bond se leva, et épousseta ses mains contre son pantalon. De petits nuages de poussière se formèrent pour partir quelques secondes après, emportés par le vent. Au dépit de tous ses efforts, Shikai sentit quand même le regard méprisant du vendeur dans son dos. Qu'aurait il donné pour qu'un simple kunai apparaisse sous le sol, pour lui servir d'indice et pour détruire ce regard désapprobateur dans son dos. Mais la réalité était toute autre. Le genin de Konoha retourna donc vers la boutique, en regardant furtivement autour de lui, si un objet suspect se trouvait dans les environs.

Arrivé devant la façade, il examina la porte. Elle n'avait été ni fracturée, ni enfoncée, ni dégondée, ce qui laissait prévoir un crochetage de serrure. Il jeta un rapide coup d'œil à l'intérieur du magasin pour voir si quelque chose avait laissé au hasard. Malheureusement, la chance ne lui souriait pas aujourd'hui. Il se pencha donc physiquement, sur le problème de l'effraction. Encore fallait-il qu'il y ait eu effraction. Se doute se révéla inutile quand Shikai vit l'intérieur de la serrure. Les rayures sur les gonds prouvaient qu'un crochetage avait eu lieu. C'était un crochetage simple, à la portée de n'importe quel ninja, n'importe quel connaisseur. L'absence d'indice irritait et intriguait le Nara le coup avait été très bien préparé, et l'absence d'alarme due à une panne était pour le moins étrange. Il s'approcha donc du marchand, se posta en face de lui, et d'une voix peu amicale demanda:

" Avez vous déplacé, touché quelque chose après le vol ? Et l'alarme, depuis combien de temps était-elle en panne? "

Il regarda le vendeur dans les yeux, afin de percer tout mystère grâce à ses yeux. Scintillant du diamant, ils ne cessèrent de fixer le boutiquier, pour y déceler une quelconque expression, un quelconque geste suspect. La tension qui animait Shikai le pousserait peut-être à commettre des erreurs, mais poser des questions à la victime du vol, en exerçant une tension sur lui pourrait se révéler utile. Le genin attendit donc une réponse, qui pourrait peut être mettre un peu de lumière, pour éclaircir ce mystère assombri par ses deux échec d'investigation.

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Voleur : Acte Deux
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C'est en se relevant, déçu de n'avoir rien trouvé sur la porte que Shikai assista à l'entrée en fanfare de son coéquipier. Un membre du clan Nahiko, sûrement une brute. Il se leva et lui adressa un salut de la tête. Alors le ninja lui adressa la parole alors qu'il entrait dans la boutique.

" Yo...je suis Ba Nahiko je crois que l'on va faire équipe...bien qu'elle est la situation? "

Shikai le regarda inspecter les lieux pendant un instant. Au vu de sa manière, il était évident que c'était plus un combattant qu'un intellectuel. Dans un soupir il lui répondit calmement, en jetant un coup d'œil à l'endroit de la boutique où se trouvait son interlocuteur:

" Shikai Nara, enchanté. J'ai examiné le sol, sur six mètres autour de la boutique, et la porte. Aucune effraction de force, la serrure a été crochetée. "

Shikai arrêta alors son inspection et regarda la façon de faire de son équipier. Ce dernier apprit qu'il n'y avait qu'une entrée, il inspecta alors l'arrière boutique, l'endroit où étaient stockées les armes. Le Nara poursuivit son investigation, cette fois ci, c'est aux étagères qui arboraient les armes avant de se faire vider qu’il s'intéressa. Ce n’était que de simples planches de bois qui reposaient sur des armatures en fer. Classique, banal, pratique. Shikai passa en revue le premier rayon, probablement le dernier à avoir été dévalisé, si les cambrioleurs étaient organisés. Rapidement il regarda les masses de poussière déplacées, la clarté du bois due aux mouvements des armes. Puis, sans s'arrêter aux autres il marcha rapidement vers la dernière. Là il fit les mêmes relevés, apparemment cette étagère avait été dévalisée quelques minutes avant celle voisine à la porte. Les cambrioleurs étaient donc organisés.

C'est alors qu’il se mit vraiment à inspecter les étagères de fond en comble. Tous les étages, tous les recoins, tout passa sous le regard critique du Nara. A son horreur, rien n'avait été laissé au hasard. Comme il aurait aimé trouver un quelconque signe, seulement pour pouvoir crier : " Là un grain de poussière a bougé ! ". Mais le désespoir avait muté sa voix. Après son nouvel échec, il se remit à regarder son coéquipier enquêter. Il avait interrogé une vieille dame, et n'avait obtenu aucune information. Lui aussi trouvait ça étrange que le vol se soit passé dans la plus grande réussite. Soit, il y avait un indic' soit c'était des professionnels. Dans les deux cas, il y aurait du sang. Soudain le membre du clan Nahiko courut vers le vendeur en renversant des meubles dans la boutique. Shikai se redressa et courut vers son coéquipier qui semblait vouloir tuer le vendeur. D'un geste de la main, il le fit lâcher le boutiquier, le regarda dans les yeux, l'intimidant par la profondeur de ses yeux, il finit par lui dire:

" Calme toi, il ne sait rien, c'est totalement inutile de le traumatiser de la sorte. En plus tu as peut être fait disparaitre des indices avec tout le bordel que tu as fait...allez on s'y remet tranquillement, on les trouvera, t'inquiète pas... "

Shikai baissa lentement le bras du Nahiko et aida le boutiquier à se remettre sur ses pieds. Il lui tapa amicalement l'épaule et se dirigea vers l'alarme. Elle était située sur le plafond, en simple boitier, doté d'un haut parleur. Shikai sauta donc au plafond, injecta du chakra dans ses pieds pour pouvoir se fixer au plafond. Il détacha alors le boitier de l'ensemble et examina la venue de la panne. Le circuit électrique était long mais pas des plus complexes. Le genin regarda d'abord le haut parleur. Ce dernier ne montrait aucun dysfonctionnement. Puis il se concentra sur le détecteur. Là non plus, aucun problème. Shikai fut donc contraint d'examiner en profondeur l'installation. Perdu au milieu de tous ces fils, il commença à s'énerver. Mais sa tension revint à son seuil normal en voyant qu'un fil avait été désoudé. L'origine de la panne était là.

En regardant de plus près, le Nara observa que la soudure avait cédé d'elle-même, car des petits bouts de poussière pendaient à l'extrémité du fil. Là non plus, rien de manuel ou de volontaire. Pour s'en assurer, Shikai regarda le boitier qu'il tenait à la main. Les probabilités que la panne soit naturelle se multiplièrent alors. Surtout quand le gérant de la boutique l’informa que l'alarme avait presque huit ans...Il sauta alors du plafond et retomba sur ses pieds, posa le boitier du dispositif sur une étagère dont il avait vérifié l'innocence dans cette affaire, au préalable. A court d'idées et l'esprit engourdi par toutes ces réflexions, il sortit de la boutique et contempla le ciel pendant quelques secondes. Sans se retourner, ni faire voyager son regard, il dit à son coéquipier:

" Rien du côté de l'alarme...au niveau des étagères j'ai pu voir que la dernière à avoir été dévalisée était la plus proche de la porte. Autrement dit, le vide total au niveau des indices. Cette affaire prend une drôle de tournure... Les mecs qui ont fait ça ont bien préparé leur coup. "

Shikai mit ses mains dans ses poches et profita du courant d'air frais qui passait par là. Décidément, cette mission s'avérait plus compliquée que prévue...

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Voleur : Acte Trois
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Cela faisait quelques minutes que Shikai était planté sur le seuil de la porte, en attendant qu'une idée lui vienne à l'espri…ou qu'un indice lui saute au visage peut-être... Il bougea légèrement sa jambe droite pour se persuader lui même qu'il n'était pas totalement inactif, qu'un fond d'utilité était enfouis en lui. Le genin ferma doucement les yeux, et se perdit dans ses pensées. Mais ce petit rêve ne dura pas, immédiatement il se réveilla, et pivota rapidement sur lui même, le regard sombre. Soudain, il entendit le cri de son coéquipier. Shikai fonça avec toute sa vitesse à travers le magasin et vit le Nahiko essuyer sa main, souillée par une quelconque salissure sur un tablier. Le regard du garçon aux cheveux d’ébène retomba, blasé. Et voilà que le marchand s’enfuyait en courant. Shikai regarda le commerçant déguerpir à toute vitesse d'un regard méprisant. Dans sa course, il désigna l'alarme avec sa main tremblotante. Shikai regarda le dispositif avec un air purement in-intéressé. Il avait déjà vérifié cette partie de magasin.

Vraiment, cette mission prenait une tournure étrange. Mais voilà qu'un nouveau cri se fit entendre. C'était encore Ba qui l'avait poussé, cette fois il demandait de l'aide à Shikai. D'un pas calme, le Nara s'avança vers son coéquipier qui semblait être aux prises avec le plancher de la boutique. Shikai comprit immédiatement que le Nahiko voulait vérifier le sous-sol, en défaisant le plancher. Rapidement, Shikai s'agenouilla, et tenta de mettre son doigt entre deux planches…sans succès. Après quatre ou cinq tentatives, il se résigna à penser qu'il n'y arriverait pas de cette façon, mais, le genin en connaissait une autre et il était presque sur qu'elle allait marcher. Il leva donc le poing au niveau de son épaule, et assena un violent coup sur la planche qui lui résistait depuis quelques temps. Celle ci vola en éclats, répandant des copeaux de bois à un mètre à la ronde. Shikai ne s'arrêta pas là, il frappa aussi une planche voisine à celle qu'il avait détachée, puis une autre.

Maintenant, le trou était assez grand pour qu'on puisse regarder ce qu'il y avait dessous. La parcelle de plancher que Shikai avait détruite était heureusement dans la ligne de mire d'un grand rayon de soleil. Mais l'astre ne permettait de constater qu’un sol jonché de poussières, de cadavres de rats, et autres plantes rebelles qui semblaient prendre un malin plaisir à pousser dans ce taudis sombre. L'espace entre le plancher et le sol même était trop étroit pour laisser passer une personne, qu'elle soit surchargée d'armes ou pas. Shikai se releva donc lentement, le regard étonnement profond en cette situation. On y décelait même une lueur d'espoir au fond de ces émeraudes, dont le dosage en carats n'était aucunement décelable. Le genin, recommençant à arpenter les rayons, dit avec une voix sobre, calme et imposante, à son coéquipier:

" Décidément, il n'y a vraiment rien à se mettre sous la dent. Mais ce n'est pas un point si négatif, nous trouverons forcément quelque chose d'ici peu. "

Et Shikai ne croyait pas si bien dire. Quelques secondes après, la découverte de cette chose, qu'il appelait " indice ", lui rendrait une parcelle de sourire. C'est donc parmi les étagères atrocement vides que le genin vagabondait, l'œil affuté. Mais il savait pertinemment que tout ça était d'une inutilité flagrante. Il avait déjà inspecté ces étalages au préalable, sans oublier le moindre centimètre carré. Et quand son regard se posa sur le soleil qui commençait à se coucher devant l'étalage du magasin, éclairant de sa lumière jaunâtre, filtrée par la cime des arbres de Konoha, la terre entourant la boutique. Là aussi, Shikai ressentit une inutilité palpable, il avait déjà inspecté le sol. Et puis son regarda se porta sur une légère pointe de cloche brillante, au dessus de la porte. L'alarme aussi avait été inspectée. Le genin s'adossa donc au mur adjacent à la porte du magasin et croisa les bras, troublant le silence par les crissements de son kimono. Là, ses yeux se fermèrent lentement, laissant Shikai à sa réflexion poussée, à sa pensée troublée par cette étrange affaire qui, mis à part l'absence de toutes les armes du Magasin, ne semblait pas avoir existé. Le regard aveuglé par ses paupières closes, il se remémora ce magasin, dans tous ses recoins, et sa pensée lui dicta une phrase décisive : "Cherche ce que t'as pas inspecté ! Y a forcément quelqu'un "

Alors Shikai ouvrit grand les yeux. Evidemment qu'il y avait quelque chose qu'il n'avait pas inspecté, c'était même flagrant ! Il fit un grand bond et atterrit devant. Le comptoir du magasin. Il ressemblait fortement à un bar, il était fait de bois sombre, orné de quelques décorations, et d’un bord supérieur large. Pris par l'excitation, il commença à regarder la face extérieure du meuble, rapidement, il remarqua que rien de suspect ne la marquait, il commença donc à se retourner vers le haut, où les clients déposaient leurs ryos au profit de ce magasin. Shikai passa rapidement ce rebord du regard, et évidemment, il n'y avait rien de suspect, mais il se reprit soudainement. Il secoua légèrement la tête et reprit ses esprits et son calme habituel. Il avait été emporté par l'impatience et l'excitation, quelle honte. La faculté de garder son calme avait toujours été un grand atout pour Shikai, et en ce moment crucial, il l'avait complètement outrepassée pour laisser place à ces réactions furtives.

Le Nara fit donc le tour du comptoir, d'un pas plus calme, plus posé. Son regard se posa sur la caisse, simple boite métallique fermée à clef, avant d'examiner le bord qui portait cette même caisse. Mais son cœur ne fit qu'un bond. Là, devant lui, juste à côté de la caisse, c'était impossible. Ses efforts étaient enfin récompensés. Un couteau étrange s'offrait à sa vue. Enfin quelque chose de concret se dressait dans cette affaire, enfin! Shikai s'accroupit et mit ses yeux au niveau de l'arme, pour l'inspecter dans sa totalité. Il était étrangement courbé et la lame était émoussée, voir même effritée à certains endroits. Son manche était simplement circulaire, fait de bois presque noir, et était entouré de bandes blanches. Il écarquilla les yeux, c'était providentiel, rien ne pouvait mieux les mener aux brigands qu'une de leurs armes personnelles. Il se redressa donc en criant, la voix prise par l'excitation:

" Ba viens voir vite ! "

Sans attendre son coéquipier plus longtemps, il repéra le lieu où le couteau était posé, et commença à le prendre, dans sa main. Mais avant de le tenir, il prit un chiffon présent sur le comptoir et s'en recouvrit la main, au cas où l'arme porterait quelconques marques, qui pourraient s'avérer inutiles compte tenu des informations que lui révèlerait ce couteau. L'arme en main, Shikai s'avança vers le Nahiko et poursuivit, d'une voix plus calme:

" C'est à toi ça? Parce que je l'ai trouvé sur le comptoir! Il suffit de l'examiner de près pour qu'il nous conduise directement aux voleurs! "

Shikai avait un demi sourire, il ne voulait pas s'exciter outre mesure, son caractère lui imposait de rester calme. Cependant, ce sourire, rien ni personne ne pouvait le lui réprimander, c'était sa fierté, de plisser ses lèvres le haut en signe de victoire. Il attendit donc la réponse de son coéquipier le bras tendu, le couteau enchiffonné dans sa main.

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Voleur : Acte Quatre
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Et le voilà resurgissant, renaissant de l'ombre et courant à l'assaut de l'esprit de Shikai. Son grand défaut, l’excitation. En effet, le jeune Nara ne pouvait rester plus longtemps avec ce couteau dans les mains sans savoir ce que signifiait la présence de cette arme dans le magasin, d'où elle venait ! C'est donc sans concessions qu'il poussa de volée la porte du magasin, qui se plaqua dans un grand fracas contre le mur du magasin. Heureux de ne pas avoir fait de casse, Shikai courut au milieu de la rue qui longeait le magasin, comme s’il attendait quelque chose ou quelqu'un. Le tâtonnement de ses jambes sur le sol donna des crissements semblables à des gâteaux qu'on effrite. Et c'est ce bruit qui fit rendre Shikai son comportement habituel. C'est en voyant le trajet qu'il avait fait, et dans quel état d'excitation il l'avait effectué qu'il se ressaisit. Pas question de perdre le contrôle de soi pour un si maigre indice. Donc, en diminuant ses mouvements frénétiques, il scruta du regard les passants, comme pour en chercher un, qui pourrait lui être utile. Une chose pourrait paraître amusante dans cette scène. Malgré son excitation, Shikai n'avait pas bougé les traits de son visage une seule seconde, il était toujours resté de marbre. De toute évidence, avec sa mine sombre, il espérait croiser un connaisseur en lames.

Le coucher du soleil lui tapait sur les yeux, et il ne pouvait observer correctement qu'un seul côté de la rue, tellement les rayons rasants dépeçaient les nuages, lui enlevant sa protection habituelle. Le peu de passants qui défilaient contribuaient au désespoir du genin, une vieille dame, un père de famille, totalement ahuri, un groupe de jeunes filles qui gloussaient à s'en pendre... Tous aussi ridicules les uns que les autres. Mais soudain, alors qu'un rayon de l'astre solaire entamait sa fuite, Shikai reconnut un homme peu commun dans la rue. Il y prêta le regard et l'attention qu’il était convenu, et reconnut immédiatement un des forgerons du coin, un homme d'âge mur avec qui il lui était déjà arrivé d’acheter quelques armes. Sans hésiter, il marcha dans sa direction avec entrain, en le fixant, et en lui adressant un léger signe de la main. Le forgeron reconnut le jeune Nara, et s'approcha de lui avec un pas convivial. Arrivé à sa hauteur, il lui dit quelques mots de sa voix rauque et amicale. Mais ninja n'y prêta pas une grande attention, il se contenta de le fixer et d'attendre la suite des évènements. Shikai sourit au contact de la tape amicale que lui avait dédié le maitre des forges, mais le jeune Nara abandonna toute idée de manipulation, ou de convivialité, il avait simplement besoin des renseignements à propos de ce couteau, afin de mettre un terme à sa mission. Le genin mit donc sa main sur l'épaule de cet homme, et lui dit d'une voix profonde, calme, rassurante et persuasive:

" Salut. Dis, j'ai vraiment besoin de toi et de ton savoir là. Je suis en mission pour Konoha. "

Pour toute réponse au regard interrogateur de son interlocuteur, le Nara déploya son bras, et tendit sa main, dévoilant un bout de chiffon qui semblait renfermer quelque chose. Shikai fixa le regard du forgeron, et lui dit avec la même voix qu'à l'instant:

" Je sais que tu n'aimes pas balancer les gens, mais cette fois-ci c'est très important. J'aimerai donc faire appel à ton savoir pour que tu puisses me dire d'où vient ce couteau. "

A ce moment, la main libre du jeune homme enleva le chiffon qui recouvrait cette arme, dévoilant une arme peu travaillée, d'apparence grossière.

" C'est pour le village que tu dois me le dire, car je suis sur que tu as une idée de sa provenance. Même si elle est minime j'ai vraiment besoin que tu me le dise. Et puis si tu ne veux pas le faire pour Konoha, fais le pour moi, mon ami... N'aie pas peur des représailles, si les gens que tu auras balancé sont ceux que je cherche, crois moi, ils ne pourront rien contre toi... "

Un petit sourire fendit le visage de Shikai, et il savait que le forgeron qui se tenait en face de lui comprenait la pensée du jeune homme. Le Nara attendit alors une réponse de son interlocuteur, le regard fixé, les pensées troublées et le bras toujours tendu, laissant le couteau à la vue de cet homme, qui allait, avec chance donner une réponse très utile à Shikai.

La clarté du couché de soleil. Elle était synonyme de tant de choses, la compassion, l'amour, la beauté. Mais cette fois-ci, elle représentait quelque chose de bien moins utopique, de bien moins écœurant, elle était tout simplement synonyme de dégout. Du moins c'est ce que ressentait Shikai lorsque les premiers bruits de brises parvinrent à ses oreilles. La haine contre de Forgeron véreux selon Ba, cet homme qui avait un lien avec le cambriolage de l’armurie. Evidemment, Shikai ne laissait outrepasser aucun sentiment sur son visage, mais son cœur, lui, l’emplissait de ressentiments, au fur et à mesure qu'il s'avançait dans la brume de bord de mer. Selon le forgeron qu'il avait interrogé, le Nara se trouvait dans le quartier de ce Saru.

L'aspect des armes qu'il fabriquait était fortement voisin avec l'aspect du coin où il vivait. Tout était sombre, et les seuls bâtiments éclairés, voyaient leurs fenêtres crasseuses filtrer les rayons lumineux pour ne laisser traverser qu'un fin halo de leur douce chaleur. Mais l'heure n'était pas à la tergiversation sur l'assainissement de ce quartier, Shikai devait trouver la fabrique d'armes de ce forgeron, qui, avec un peu de chance serait même son lieu de résidence. D'un regard aguerri, il examina de loin les quelques pancartes placées devant les maisons en guise de prévention. Aucun Saru n'était indiqué sur ces quelques écriteaux de bois. Mais il ne fallait pas se blaser, la nuit était presque tombée, et la brume troublait la vision du ninja. Ce dernier se retourna alors vers son coéquipier et lui dit d'une voix basse:

" Ban, ce Saru devrait se trouver dans le quartier, je pars examiner ce coin là, fais moi signe si tu le trouve. "

Shikai avait désigné un bloc d'habitations formant apparemment une impasse. Marchant d'un pas silencieux, lent, comme assourdi par la brume, le Nara jetait de furtifs regards aux noms qui pouvaient être inscrits dans les fins espaces, sur les devantures des maisons prévus à cet effet. Aucune forge ne venait se caler sous la canine de Shikai dans ce recoin. Sans attendre un instant de plus, l’adolescent se mit à explorer le pâté de maisons adjacent à celui qu'il venait d'inspecter. Cette fois-ci, il pressait le pas, l'attente car l'absence de résultats l'ennuyait au plus haut point. Certains fourrés de buissons hydrophiles venaient souvent obscurcir son investigation, et la hargne qu'éprouvait le Nara s'accroissait d'autant que les panneaux d'indications n'indiquaient pas la forge de ce Saru. La nuit était maintenant totalement tombée, et Shikai n'avait toujours pas mit la main sur l'objet de ses recherches, alors que la colère contre le destin animait son pouls, la frustration s'empara de ses mouvements et il se dégagea de la rue où il se trouvait, pour retourner avec véhémence dans un lieu plus dégagé où il dit à l'adresse du Nahiko, qui était son actuel partenaire, avec une voix colérique, rauque et sombre:

" J'ai pas l'impression que sa forge se trouve dans mon coin, chez toi ça donne quoi ? "

Shikai avait croisé ses bras sur son torse et laissait les pans de son kimono s'engager dans une valse folle avec le vent de bord de mer, noyés dans l'euphorie du ciel étoilé qui couvrait les nuits de Konoha de son dôme maternel et protecteur.

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Voleur : Acte Cinq
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Les futiles recherches de la forge de ce Saru, ne lui avaient amenées que d'étranges sensations d'impatience, de frustration. Sa voix ayant préalablement trahi ses sentiments, le Nara assista au sourire de son coéquipier. Il ne savait pas ce que ce rictus signifiait, peut-être était-ce mieux comme ça, car l'état d'énervement dans lequel se trouvait Shikai ne présageait rien de bon pour d'éventuels adversaires au cours d'un combat. Arrivé à la hauteur de son coéquipier, il le regarda droit dans les iris, armé de ses deux émeraude, épousant le doux reflet lunaire, fondu dans l'immensité de la Brume, miroité dans les prunelles du Nara. Brisant le silence ainsi que le poids de la nuit, le Nahiko adressa la parole à son coéquipier et lui tint ce langage:

" Ne t'en fait pas nous allons le retrouver, d'ailleurs je viens de me souvenir où les magasins clandestins se trouvent. Dépêche toi de me suivre nous y allons "

Shikai leva brusquement la tête, et une lueur d'espoir traversa ses yeux, telle une flèche destinée à mettre un terme à la vie du satellite qui tournait autour de ce monde. Soudain, Ba sauta sur un toit, puis sur un autre. Sûrement par souci de discrétion. Le Nara ne mit pas longtemps pour se décider à partir, mais, lui ne s'éleva pas sur la cime des maisons, non. Il courut, en ajustant sa vitesse en faisant attention à ne pas se faire distancer, ou à ne pas distancer le Nahiko. Zigzaguant entre les rues à toute vitesse, il remarqua qu'il serait bientôt pris au piège, et que son coéquipier serait, dans un futur proche, placé dans une invisibilité totale à cause d'un toit surélevé d'une maison. Le tempo rapide et régulier de ses pas força le métronome que formaient ses jambes à s'emballer avant de sonner le dernier gong, celui qui permit à Shikai d'atteindre le toit le plus proche. Ce dernier se retrouva donc à la hauteur de son compagnon, qui traçait toujours dans une direction inconnue au Nara. Les étroites rues des quartiers populaires filaient sous leurs pieds, ainsi que les toits émettaient un cliquetis plaintif à chacun des atterrissages des deux genins du Village Caché de la Feuille. Soudain, l'amicale lumière que fournissait la lune éclaira la vision d'Shikai sur un écriteau, bien étrange. Son cœur remercia immédiatement l'astre de lui avoir révélé le fruit de son impatience, et, dans son élan il dit à son coéquipier silencieusement et calmement:

" Ba, t'avais raison c'est ici regarde. "

L'esprit de Shikai avait reprit son calme habituel, et son attitude le montrait clairement. Il se rapprochait inexorablement de cette forge, ce lieu insalubre et miteux où ce Saru forgeait des horreurs comme le couteau trouvé dans la boutique des shinobis. Shikai prit son élan par trois pas sur le dernier toit qui l'éloignait de la forge. Il amorça ensuite un grand saut, qui installa un silence, mutant ses anciens bruits de pas, pendant qu’il voyageait dans les airs. L'immense courbe qu'il décrivit durant son vol prit un terme à un angle de la boutique, où aucune fenêtre ne donnait vue. Il se retourna alors vers son coéquipier et à l'aide de quelques mouvements de la bouche et de certains signes significatifs lui dit:

" Quand t'es prêt, on entre! "

Un coup de vent ébouriffa les cheveux de Shikai, qui semblaient guider le sens de la marche aux pans de son kimono. Son regard s'affaissa en deux fentes aux expressions inquiétantes. Son seul désir était de mettre un terme à sa mission, ce qui se solderait sûrement par la mort de ce Saru. Après tout, le monde n'en sera que moins sale. Quel intéressant dialogue qui s'offrait aux oreilles gourmandes du Nara. Les hypothèses qui s'offraient à lui était nombreuses, mais la plus plausibles était celle désignant Saru commanditaire, et les deux autres voix seraient les voleurs. L'odeur d'alcool émanant du tonneau derrière lequel il était caché le fit tomber de ses rêves et reprendre le sens des réalités. Les hâtives conclusions étaient plus que prohibées en ce moment. Toutefois, cette solution trottait dans son esprit, si aisément qu'il ne put s'empêcher d'en faire part à Ban, alors chuchotant le plus silencieusement il lui dit:

" Ban, je pense que c'est Saru, celui qui demande le butin, et que les deux autres hommes sont les voleurs. Mais ne je m'attarde pas trop sur mes pensées, pour éviter les mauvaises surprises. "

Il se tut ensuite, essayant de déceler quelques paroles fuyardes poussées hors de la bouche des trois malfrats par un incontrôlable désir de liberté. Or, le seul son qui parvint à ses tympans était celui d'un plan envisagé par Ba. Selon ses dires, il consistait en:

" Shikai, écoute, un de nous va rentrer dans le bâtiment, il devra maitriser les trois hommes pour ensuite les interroger, mais cela est risqué, le second devra rester en retrait en cas de fuite, si tel est le cas, alors il devra les empêcher de fuir. Bien entendu si à l'intérieur celui qui est entré rencontre des difficulté alors l'autre viendra lui porter secours mais avant cela écoutons encore un peu... "

Le Nara regarda son coéquipier, puis baissa la tête, en signe de réflexion. La vent sifflait à ses oreilles, et lui souffla une réponse au problème. Le visage de Shikai se releva soudainement, illuminé par la fraternité lunaire, agréable à son cœur. Il répondit simplement d'une voix sombre et quelque peu empressée:

" Je n'ai pas besoin d'en entendre plus. Ton idée est bonne, je pense qu'il faut que je m'engouffre par surprise. Je connais un peu les Nahiko, et je pense que ton instinct animal suffira à les dissuader de me fuir. "

Shikai plissa les yeux et un sourire lui fendit le visage. Il était amusé par ses paroles et avait foi en la réussite de cette mission. D'un geste vif, il fit un tour sur lui même, passant derrière son coéquipier puis commença à marcher silencieusement, l'échine courbée, le long du bâtiment vers l'arrière de ce tas de pierre. Son regard se changea alors en une vision de malice. Une fenêtre se dressait au dessus de sa tête. Le dos droit, en se relevant petit à petit à l'aide de ses jambes, il se mit au niveau de l'ouverture et tenta de la pousser afin de pénétrer dans la forge. Sous le coup de la damnation, Shikai remarqua qu'elle était fermée, et une entrée en scène agrémentée par les débris de verre cassé le mettrait grandement en péril. Il abandonna alors l'idée d'effraction par cette fenêtre, en faisant signe à Ba d'écouter attentivement ce que disaient les hommes à l'intérieur. Il poursuivit donc son investigation et tomba, sur une seconde fenêtre. Comme précédemment, il tenta de l'ouvrir, avec discrétion. Que de suspense pour le Nara, qui faisait bouger doucement la poignée de fer. Au bout de quelques secondes, il entendit un petit cliquetis. La fenêtre commençait sa lente course d'ouverture, permettant au genin de s'enfourner dans le bâtiment.

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Voleur : Acte Six
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La chance lui avait enfin sourit. Peut-être aurait-il du la kidnapper et la séquestrer quelques années auparavant, afin qu'elle l'aide plus souvent, par crainte. Enfin, Shikai espérait qu'elle se montrerait clémente en cette soirée, et qu'elle ne l'abandonnerait pas dans cette forge miteuse. Miteuse, oui, c'est la description que donneraient tous les sens du Nara, hormis la vue à la pièce dans laquelle il se trouvait. La fenêtre avait donné sur une salle, totalement sombre, renfermant une odeur de vieux-bois, et de métal froid. Avec mille précautions, Shikai la traversa et sa main se posa sur ce qui lui semblait être une porte. Par la serrure, il lui semblait voir de la lumière de l'autre côté de cette cloison. Enfin l'heure des tergiversations s'en était allée, l'action pouvait commencer. Le ninja se recula d'un pas, le cœur battant sur ses côtes avec un rythme anormalement élevé. Son esprit se déclencha d'un seul coup, éblouissant d'une blancheur d'excitation tous ses sens, et il sauta, le pied en avant sur la porte. Cette dernière se dégonda immédiatement, et s'écrasa sur le mur d'en face. Shikai sortit en trombe, le regard sombre, enfin éclairé par les faibles lueurs qu’offrait cette pièce, plaçant ses poings en garde. D'une voix forte et autoritaire il leur dit:

" Que ce soit bien clair, le premier qui bouge n'aura pas trente secondes pour réciter ses prières. Je suis un ninja de Konoha, vous êtes accusés sur une grosse affaire et j'aurai quelques questions à vous poser. "

Malgré sa petite fierté concernant son entrée en fanfare, il ne dévoila aucun sentiment de joie et garda un regard glacial, effrayant et purement meurtrier. Si l'intimidation contre ces malfrats fonctionnait plus que prévu, ils tomberaient sur un Nahiko en furie à la sortie du bâtiment. Sinon, le Nara devra sûrement les affronter. Le regard extrêmement attentif, il osa un furtif coup d'œil derrière lui, craignant d'être prit par surprise. L'imperceptible mouvement de la tête en arrière qu'il fit lui dévoila un couloir d'une longueur avoisinant les deux mètres, terminé par une autre porte en bois. Deux mètres c'était suffisant pour porter un coup fatal. Le ninja de Konoha s'avança alors d'un pas vers les trois hommes, attendant leurs réactions, qui surpris par la présence du garçon, cessèrent immédiatement leur dialogue. Ils n’étaient pas armés, la marchandise était entassée dans des males au fond de la pièce. Leurs stupeurs semblaient dirent qu’ils ne s’attendaient pas à être attrapés si tôt après ce dernier cambriolage. Ils levèrent les bras sous l’effet de la menace du shinobi, signifiant leurs rémissions, mais seul le Saru délogeait à la réaction de ses acolytes. Il n’avait pas l’air d’approuver les agissements de ses comparses, mais après quelques minutes, se décida à se rendre afin de ne pas trop aggraver ses méfaits, et lâcha d’une voix emplie de déception:

" Qu’est ce que tu veux le morveux ? "

Chaleur dans le cœur de Shikai, froideur dans son regard. Apparemment l'effet de surprise compté avait battu son plein. Les trois brigands se retrouvaient alors, les mains en l'air à se geindre et à clamer leur innocence. Sans relâcher sa garde, Shikai releva doucement la tête et fixa les trois hommes tour à tour avec un regard de blizzard, une glaciale brume emplie de rage semblait s'échapper de ces deux pupilles, défiant l'insalubrité du lieu par leur virginité de toute chose malsaine. Un seul homme parmi les trois ici présent ne trahissait aucun sentiment de crainte évidente. Pour le gamin, il était évident que cet homme était le commanditaire du vol. Ce dernier demanda simplement au Nara ce qu'il voulait. Shikai pencha la tête en signe de mépris et de défi. D'un ton imposant et ironique il répondit, sa voix frappant sur les murs de la forge tel l'écho de la fontaine sur les statues de pierre de la vallée de la fin:

"Ce que je veux ? Je veux récupérer le matériel volé à l’armurerie de Konoha, ainsi que celui de tous les autres magasins violés de votre présence, sur les dernières semaines passées et par la même occasion vous conduire aux autorités de notre cher village. Et j'aimerai aussi savoir pourquoi vous avez volé tout ce matériel... "

En voyant l'attitude des deux autres malfrats, Shikai ne peut résigner un regard dédaigneux, et amorça l'évanouissement de sa garde. Quand un nuage se dégagea, l'éclat de la lune vint à nouveau lui fouetter le regard, puisse la poussière s'évaporer afin de laisser ces deux miroirs de l'âme éclater dans la pièce. Alors qu'une raie de lumière permettait de déceler l'armée de poussière qui arpentait la pièce, un léger rictus souleva la joue de Shikai, juste avant que ce dernier ajoute avec la même voix que précédemment:

" Ba...je crois que le va pouvoir rentrer maintenant… "

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Validation :
Shikai Nara : 7 + 8 + 9 + 9 + 8 + 7 = 48 Exp + Gain Mission

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